Once Upon a Time ... in Hollywood 4K : Hollywood by Hollywood (en UHD, Blu-ray, DVD et VOD)
Note artistique : 
(3,5/5)
Synopsis
En 1969, la star de télévision Rick Dalton et le cascadeur Cliff Booth, sa doublure de longue date, poursuivent leurs carrières au sein d'une industrie qu'ils ne reconnaissent plus.
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• Titre original : Once Upon a Time ... in Hollywood
• Support testé : UHD
• Genre : comédie dramatique
• Année : 2019
• Réalisation : Quentin Tarentino
• Casting : Leonardo DiCaprio, Brad Pitt, Margot Robbie, Emile Hirsch, Margaret Qualley, Timothy Olyphant, Julia Butters, Austin Butler, Dakota Fanning, Bruce Dern, Mike Moh, Luke Perry, Damian Lewis, Al Pacino, Lena Dunham
• Durée : 2 h 41 mn 29
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,40/1, 1,85/1 et 1,33/1 Noir et Blanc et Couleur (HDR 10)
• Sous-titrage : français, anglais, allemand, arabe, danois, espagnol, finlandais, néerlandais, norvégien, suédois, turc, anglais
• Pistes sonores : DTS-HD MA 7.1 anglais - DTS-HD MA 5.1 français, allemand, espagnol, Dolby Digital 5.1 audiodescription anglais, français
• Bonus : 7 scènes supplémentaires (25 mn 01) - la lettre d'amour de Quentin Tarantino à Hollywood (5 mn)- Bob Richardson : l'amour des films (4 mn 34) - discussions de garage : les voitures de 1969 (5 mn 58) - Reconstruire Hollywood : les décors de Once Upon a Time... in Hollywood (9 mn 18) - la mode de 1969 (6 mn 37)
• Éditeur : Sony Picture Home Entertainment
Commentaire artistique
Once Upon a Time... in Hollywood de Quentin Tarentino est la quintessence de la nostalgie : pas le moindre petit détail de cette incursion dans l’univers hollywoodien de la fin des années 60 ne peut être critiqué. Avec de (très) gros moyens financiers et le travail d’excellents techniciens (cf., bonus), le cinéaste s’est payé le luxe de reconstituer à l’identique les rues, le trafic, les accessoires et les modes de vie dans la capitale du cinéma. Le perfectionnisme hallucinant de l’évocation est extrême jusque dans les divers véhicules emblématiques de l’époque et des sériés télés (cf. bonus) : on s’y croirait ! Tout en cultivant une nostalgie de bon aloi multi-référencée (voitures, musiques, films programmés, vêtements), Quentin Tarentino invite à aller explorer les coulisses pas toujours reluisantes de « l’usine à rêves » mêlant aux péripéties de son duo central, un acteur de série TV sur le déclin, Rick Dalton (Leonardo DiCaprio), et sa doublure pour les cascades Cliff Booth (Brad Pitt), à la sordide affaire de l’assassinat de Sharon Tate par la « famille » Manson. Surfant sur un casting haut de gamme, où les seconds rôles sont tenus par des pointures telles qu’Al Pacino, Bruce Dern (remplaçant Burt Reynolds mort en septembre 2018) ou Margot Robbie, la mise en scène est ostentatoire, cherchant invariablement le brio pas toujours signifiant (cf., bonus : un plan vertigineux à la grue qui tient plus de l’épate que la mise en scène pertinente) et qui semble toujours s’auto-glorifier : heureusement cette esbroufe formelle coutumière du cinéaste est largement tempérée par sa propension à la causticité. Le scénario assez superficiel qu’il a concocté n’est qu’un prétexte pour analyser ce tournant fatidique du « Nouvel Hollywood » des années 70 où l’ancien système classique des magnats tout puissants, « l’Âge d’or », laisse la place à une production radicalement différente qui donne (enfin) aux réalisateurs un réel pouvoir de décision. Et pour mieux concrétiser cette époque charnière, outre la reconstitution sidérante des années 60/70, le réalisateur ne craint de mélanger son duo de fiction à des personnages réels comme Bruce Lee ou Sharon Tate : une dramaturgie singulière mais efficace scandée par une profusion d’allusions cinéphiliques, inventées ou documentées, aptes à semer la confusion. Once Upon a Time... in Hollywood est un film bourré de références qui nécessitent une connaissance minimum du contexte historique et des allégations cinématographiques ainsi que de la topographie urbaine d’Hollywood. Intimement imprégné de ses réminiscences de jeunesse hollywoodienne, le film de Quentin Tarentino agite ostensiblement la corde nostalgique avec ses bouffées de souvenirs autobiographiques mêlés d’une réflexion désabusée. La photographie remarquable sur pellicule argentique de Robert Richardson (cf., bonus) et la prestation irréprochable de Leonardo DiCaprio et de Brad Pitt dans un duo très cliché de cinéma conviennent à merveille à la désillusion qui baigne ce film dont l’ambiguïté reste néanmoins discutable. Inégal, dispersé et distrayant, Once Upon a Time... in Hollywood est un film à voir ne serait-ce que pour sa reconstitution ahurissante d’Hollywood en 1969 et pour ses superbes voitures d’époque.
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Commentaire technique
Image : copie UHD, très belle définition, y compris dans les défauts artificiels ajoutés pour les fausses archives, grain argentique plus ou moins prononcé issu d’un tournage analogique panachant de nombreux formats (tournage en 35 mm, en Super 8 et en 16 mm, Master Format 4K), bonne gestion du contraste avec des noirs assez soutenus, étalonnage aux éclairages très référentiels (années 70 et séries télé) avec une colorimétrie chaude très appropriée et relativement naturaliste en HDR, tons saturés, séquences en noir et blanc richement nuancées
Son : mixage anglais 7.1 (mais curieusement pas de Dolby Atmos…) clair et dynamique, dialogues centrés bien équilibrés, spatialisation ample et efficace (trafic, musique des années 70), surrounds immersifs, LFE pertinents ; VF 5.1 à la spatialisation plus limitée et aux voix artificielles
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : 
(4,5/5)
Bonus : (3/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt7131622/
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