Beetlejuice 4K : une comédie horrifique culte incontournable (en UHD et Blu-ray)
Note artistique : (4/5)
Synopsis
Barbara et Adam forment un adorable couple. Hélas survient un stupide accident de voiture et les voilà devenus fantômes obligés de hanter les murs de leur propre demeure ! Quelle n'est pas leur déception lorsqu'ils la voient livrée aux mains d'une famille excentrique dont les membres évoluent entre hystérie et stupidité. Barbara et Adam tentent de les chasser. En vain. La seule solution : faire appel à Beetlejuice, un fantôme exorciseur de vivants…
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• Titre original : Beetlejuice
• Support testé : UHD
• Genre : fantastique, comédie
• Année : 1988
• Réalisation : Tim Burton
• Casting : Michael Keaton, Alec Baldwin, Geena Davis, Winona Ryder, Catherine O'Hara, Jeffrey Jones, Glenn Shadix, Annie McEnroe
• Durée : 1 h 32 mn 04
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,85/1 (HDR10)
• Sous-titrage : français, néerlandais, castillan, espagnol (Amérique Latine), tchèque, suédois, norvégien, finlandais, danois, anglais, allemand, italien
• Pistes sonores sur l’UHD : Dolby Atmos anglais - Dolby Digital 2.0 français, allemand, italien, espagnol, chinois, anglais
• Pistes sonores du Blu-ray : Dolby Atmos anglais - Dolby Digital 2.0 français, anglais, allemand, italien, espagnol
• Bonus : coffret collector Handbook for the Recently Deceased avec l’UHD et le Blu-ray du film - un patch thermocollant phosphorescent Here lies Beetlejuice - affiche publicitaire Betelgeuse the Bio-Exorcist - 3 craies blanches pour tracer la porte des morts
• Bonus sur le Blu-ray : bande originale isolée en Dolby Digital 5.1 - bande annonce du film (VO, 1 mn 27) - trois épisodes en VOST de la série animée Beetlejuice : Tiens donc ! (A-Ha, 12 mn 15), Des squelettes dans le placard (Skeletons in the Closet, 12 mn 15), La boutique des loufoques (Spooky Boo-tique, 12 mn 15)
• Éditeur : Warner Home Video
Commentaire artistique
C’est avec Beetlejuice que l’univers singulier de Tim Burton a été découvert par le grand public, même si il avait été remarqué pour son court métrage inventif Frankenseenie réalisé en 1984. Ce premier long-métrage, plus personnel, suit l’immense succès populaire de Pee-Wee Big Adventure qu’il avait mis en scène en 1985. L’histoire originale de Beetlejuice a été imaginée par Michael McDowell dont l’humour macabre interpelle tout de suite le cinéaste : le scénario final, retravaillé par plusieurs auteurs, abandonne cependant la dimension exclusivement horrifique originale pour retravailler l’intrigue sous la forme d’une comédie dans laquelle Beetlejuice apparaît alors comme un fantôme provocateur. C’est Michael Keaton qui incarnera l’esprit pervers avec tout l’abattage qu’on lui connaît : il excelle dans les mimiques à composer ce caractère fantastique jubilatoire. C’est Geena Davies, qui venait de jouer dans La Mouche de David Cronenberg, et Alec Baldwin, en tout début de carrière, qui interprètent le couple de jeunes mariés transformés en spectres. Pour interpréter Lydia, la fille gothique, Tim Burton embauche la toute jeune Winona Ryder qui n’avait été vue que dans un film auparavant. Filmé essentiellement en studio, Beetlejuice annonce le style Burton avec son goût prononcé pour certains effets spéciaux comme la stop motion et l’allure assez cheap du film en hommage aux séries B des cinémas de quartier. Le film remportera l’Oscar des meilleurs maquillages. L’un des atouts majeurs de Beetlejuice est sa musique composée avec brio par Danny Elfman et ses morceaux musicaux empruntés à Harry Belafonte (scène anthologique du dîner « calypso »). Mélange d’humour noir et de bizarrerie fantastique, le film séduit son public dès sa sortie, consacrant son réalisateur et devenant au fil des années une œuvre culte. Gags décalés, mauvais goût et sens du grotesque composent un cocktail à la vitalité absolument irrésistible qui frôle souvent la parodie et parvient à faire rire de situations macabres. L’univers singulier de Tim Burton révélé par Beetlejuice a plu : une série télévisée animée (cf. bonus) prolongera entre 1989 et 1992 les facéties du personnage. Cette nouvelle édition en 4K est livrée dans un coffret original agrémenté de goodies amusants dans l’esprit délirant de Tim Burton. Très plaisant.
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Commentaire technique
Image : copie UHD, format respecté, version restaurée en 4K, très belle définition avec un piqué remarquable sur les gros plans de visage (tournage en 35 mm, Master Format 4K) et sur tous les détails (textures, décors), grain argentique discret, superbe gestion du contraste avec des noirs profonds d’arrière-plan en HDR, étalonnage chatoyant, colorimétrie vive aux tons saturés et aux teintes pimpantes
Son : mixage anglais en Dolby Atmos (remixage), dialogues clairs au centre, excellente dynamique qui soutient la BOF entraînante de Danny Elfman, spatialisation ouverte mais contenue, pas d’effets surrounds renversants, amplitude de la scène sonore manifeste cependant avec pas mal de détails sonores immersifs, LFE assez efficace ; VF 2.0 non « lossless », doublage ancien, voix peu naturelles, scène sonore étriquée, à oublier
Notre avis
Image : (4,5/5)
Mixages sonores : (4,5/5)
Bonus : (4/5)
Packaging : (4/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0094721/
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