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Magic : une réalisation classique sur le thème de la marionnette maléfique (en Blu-ray et DVD)

Blu ray Magic 00

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)

Synopsis

Formé par le vieux Merlin, l'illusionniste Corky Withers rencontre le succès à partir du jour où il introduit dans son spectacle une marionnette à son image, nommée Fats. Ventriloque, Corky détourne l'attention du public grâce aux plaisanteries de Fats : autant Corky est gentil et effacé, autant Fats est vulgaire et agressif. Bientôt possédé par sa marionnette, celle-ci l'entraîne à commettre des actes diaboliques et meurtriers.

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• Titre original : Magic
• Support testé : Blu-ray
• Genre : thriller, horreur
• Année : 1978
• Réalisation : Richard Attenborough
• Casting : Anthony Hopkins, Ann-Margret, Burgess Meredith, Ed Lauter, E.J. André, Jerry Houser, David Ogden Stiers, Lillian Randolph
• Durée : 1 h 47 mn 04
• Format vidéo : 16/9 (1,78/1)
• Format ciné : 1,85/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais, français
• Bonus : Blu-ray et DVD du film - livret « Maudit Pantin » (24 pages)
• Bonus en VOST sur le Blu-ray : interview d’Anthony Hopkins (1978, 6 mn 17) - interview radio d’Anthony Hopkins (1978, 3 mn 22) - interview de Victor J. Kemper, directeur de la photographie (2006, 11 mn 25) - tests maquillages d’Ann-Margret (1978, 1 mn 20) - Fats et compagnie, une histoire de la ventriloquie (2006, Fats & Friends, 26 mn 55, réalisation David Gregory) - film annonce (2 mn 09) - spots TV (1 mn 05) - spots radio (1 mn 00)
• Éditeur : Rimini Éditions

Commentaire artistique

Magic est un film qui possède un pédigrée exceptionnel pour une série B d’horreur. Son réalisateur est le prestigieux Richard Attenborough, cinéaste qu’on n’attendrait pas dans le genre : pour être honnête, il remplace plusieurs réalisateurs pressentis dont Steven Spielberg et accepte seulement pour financer en partie son futur chef-d’œuvre Gandhi, 1982. L’intrigue a été concoctée par William Goldman qui récolta deux Oscars pour ses scenarii (Butch Cassidy et le Kid, 1969, et Les Hommes du président, 1976) et emportera le Prix Edgar Allan-Poe du meilleur scénario pour ce film. Le casting est tout aussi étoilé avec le toujours remarquable Anthony Hopkins (Corky), parfait en ventriloque psychopathe, la charmante Ann-Margret (Peggy), victime de sa romance avec le précédent, et Burgess Meredith (Ben Greene) toujours enclin à des rôles de composition. On n’oubliera pas l’extraordinaire marionnette Fats (cf. bonus) calquée sur Anthony Hopkins avec des traits plus dramatisés : son implication dans l’histoire reste énigmatique, le film laissant imaginer qu’il est peut-être le support d’une possession. L’acteur (coaché à cet effet) joue à la perfection son personnage de ventriloque doué mais ambigu et trouble, peut-être schizophrène à la manière de Norman Bates ; on sait cependant que le cinéaste et le scénariste auraient souhaité avoir Gene Wilder. L’argument du mannequin articulé, source de terreur, n’est pas inédit : le sujet a déjà était traité dans le sketch réalisé par Alberto Cavalcanti Le Mannequin du ventriloque dans le film Au Cœur de la nuit (1945). La version modernisée et psychanalytique traitée dans Magic doit son efficacité à la qualité de l’écriture et de l’interprétation ainsi qu'au travail d’une équipe d’excellents professionnels : Victor J. Kemper pour sa photographie suggestive et Jerry Goldsmith pour la virtuosité de sa musique. Malgré tous ces talents le film n’a pas convaincu les amateurs du genre et les critiques ont peu apprécié la performance d’Ann-Margret, question de sensibilité… Pourtant revoir Magic dans une copie de qualité permettra de constater que ce film de facture très classique, aux effets visuels réussis (mannequin) mais sans vraie scène gore, gagne à être revu. Anthony Hopkins, perfectionniste comme à l’habitude, convainc immédiatement qu’il est un authentique ventriloque et son Fats (joué aussi par l’acteur qui déforme sa voix comme un psychopathe schizophrène) est, somme toute, plutôt impressionnant. Distrayant.

 

Blu ray Magic

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Commentaire technique

Image : copie HD, Master HD, très bonne définition avec une belle profondeur de champ, bon piqué sur les détails et les textures, grain argentique fin (tournage en 35 mm avec caméra Panaflex, Master Format probablement en 2K), très belle gestion naturaliste du contraste mais l’image est intentionnellement terne, étalonnage réaliste, palette chromatique naturelle volontairement sans vivacité, teintes nuancées, image propre sans aucun défaut

Son : mixage anglais 2.0 monophonique, dialogues clairs et équilibrés, pas de souffle, excellente dynamique sans saturation, pas de distorsion ; VF 2.0 monophonique, doublage soigné proche de la VO, bruit de fond plus perceptible, pas de distorsion

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rouge(4,5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0077889/

 

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