La Chapelle du Diable : un premier film d'horreur qui manque de créativité (en DVD et VOD)
Note artistique : (3/5)
Synopsis
Une fille malentendante reçoit la visite de la Vierge Marie et peut soudainement entendre, parler et guérir les malades. Alors que les gens affluent pour assister à ses miracles, des événements terrifiants se déroulent. Sont-ils l'œuvre de la Vierge Marie ou quelque chose de bien plus sinistre ?
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• Titre original : The Unholy
• Support testé : DVD
• Genre : horreur
• Année : 2021
• Réalisation : Evan Spiliotopoulos
• Casting : Jeffrey Dean Morgan, Cary Elwes, William Sadler, Diogo Morgado, Cricket Brown, Katie Aselton, Christine Adams, Marina Mazepa
• Durée : 1 h 35 mn 20
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,39/1
• Sous-titrage : français, anglais, arabe, danois, estonien, finnois, letton, lithuanien, norvégien, russe, espagnol, suédois, ukrainien
• Pistes sonores : Dolby Digital 5.1 anglais, français, russe, espagnol
• Bonus : aucun
• Éditeur : Sony Picture Home Entertainment
Commentaire artistique
Produit, entre autre, par Sam Raimi, La Chapelle du diable, écrit et réalisé par Evan Spiliotopoulos, adapte le roman « Sanctuaire » (« Shrine », 1983) de James Herbert. Avec ce titre, l’écrivain anglais abordait plusieurs thèmes touchant à la religion et à la foi : extase mystique, miracle, possession, hystérie, etc. Premier long métrage du réalisateur, cette incursion dans le milieu trouble de la croyance, partagée entre les notions du Bien et du Mal, se révèle de facture très classique avec une mise en scène qui ne cherche jamais à innover mais se contente de raconter, avec efficacité, cette histoire habile de démon cachottier imaginée par le romancier. Réduisant au maximum les effets spéciaux horrifiques, La Chapelle du diable risque de décevoir les amateurs de gore, tendance contemporaine. Pourtant, épaulé par la photographie suggestive de Craig Wrobleski et la qualité globale de l’interprétation, Evan Spiliotopoulos parvient à évoquer une atmosphère de foi collective baignée de surnaturel plus vraie que nature. Les allusions bien documentées aux apparitions mariales dans le monde (Lourdes, Fatima, etc.) et un semblant de critique de l’église temporelle ne suffiront pourtant pas à démarquer ce film des productions analogues. Jeffrey Dean Morgan (Grey(s Anatomy, 2005-2006 et The Walking Dead, 2016), en journaliste incrédule, et Cricket Brown, en jeune fille ayant la révélation, sont néanmoins très convaincants. Alors que le puriste pourra trouver à redire sur la qualité des effets spéciaux et sur la prévisibilité du scénario, ce qui reste le plus dommageable dans le traitement de La Chapelle du diable est sa propension aux clichés et sa conclusion platement hollywoodienne après toutes les péripéties vécues par les personnages et la population de la petite ville de Banfield ! Il est regrettable que le potentiel intéressant de l’histoire soit ainsi gâché par des stéréotypes. Distrayant mais pas mémorable.
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Commentaire technique
Image : copie SD, excellente définition, bon piqué dans la limite du support DVD (tournage numérique avec caméra Sony CineAlta Venice), excellente gestion du contraste, image lumineuse, étalonnage naturaliste, colorimétrie chaude aux tons saturés
Son : mixage anglais 5.1, dialogues clairs au centre, très bonne dynamique sur les scènes d’action et la musique angoissante de Joseph Bishara, spatialisation efficace et immersive avec un excellente distribution des sons sur les surrounds, LFE efficace ; VF 5.1, dynamique, claire, équilibrée, doublage soigné et crédible
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : (4/5)
Bonus : (0/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt9419056/
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