L'Enterrée vive : un téléfilm au titre suggestif… (en Blu-ray et DVD)
Note artistique : 
(3/5)
Synopsis
Laura Wynant sort d'un séjour en hôpital psychiatrique. Fragilisée, elle rentre cependant dans son grand domaine. Mais quand elle commence à entendre les cris d'une femme semblant enterrée vivante, ses proches voient l'opportunité parfaite de prouver qu'elle est folle et contrôler son argent…
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• Titre original : The Screaming Woman
• Support testé : Blu-ray
• Genre : thriller, horreur
• Année : 1972
• Réalisation : Jack Smight
• Casting : Olivia de Havilland, Ed Nelson, Laraine Stephens, Joseph Cotten, Walter Pidgeon, Charles Knox Robinson, Alexandra Hay, Lonny Chapman
• Durée : 1 h 14 mn 03
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,33/1
• Sous-titrage : français, anglais
• Piste sonore : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais
• Bonus : Combo avec jaquette réversible contenant le Blu-ray et le DVD du film
• Bonus sur le Blu-ray : Le film par Jean-Pierre Dionnet (14 mn 09) - bande annonce (VOST, 1 mn 11) - Dans la même collection : 7 bandes annonce dont Enterré vivant (1 mn 23)
• Éditeur : Elephant films
Commentaire artistique
S’il faut voir L’Enterrée vive, c’est avant tout pour la présence de la très grande actrice Olivia de Havilland qui nous a quitté récemment en juillet 2020 à l’âge vénérable de 104 ans. Adapté librement d’une histoire écrite par Ray Bradbury pour la radio (diffusée en novembre 1948 sur CBS Suspense et à nouveau adaptée en 1986 dans la série The Ray Bradbury Theatre), L’Enterrée vive est un téléfilm au casting prestigieux réunissant, autour d’Olivia de Havilland (Laura Wynant), d’autres grands acteurs hollywoodiens tels que Joseph Cotten (George Trescant) et Walter Pidgeon (le docteur). Il a été diffusé en janvier 1972 sur Universal Television et possède la particularité d’être l’ultime composition musicale de John Williams pour un téléfilm. Son réalisateur Jack Smight est surtout connu pour ses films d’action : 747 en péril (1974) et La Bataille de Midway (1976), mais sa filmographie éclectique reste plutôt grand public et commerciale. Il faut aussi souligner que ce téléfilm bénéfice des talents du directeur de la photographie Sam Leavitt et d’Edith Head pour les costumes. Le titre VF L’Enterrée vive, comme le titre VO The Screaming Woman (La femme qui crie), semblait augurer un bon téléfilm d’horreur, mais au fil de l’intrigue c’est le thriller qui l’emporte lorsque l’intrigue se concentre sur les réactions du personnage joué par Olivia de Havilland. La tension du récit est moins celle du sort de la femme enterrée que de celui de Laura qui risque de finir en asile psychiatrique. Le scénario a d’ailleurs changé la nature du récit de Ray Bradbury : dans la nouvelle parue en 1951, le témoin était un enfant alors que dans le téléfilm c’est une veuve dont la fortune est convoitée et que l’on veut faire passer pour folle. L’Enterrée vive ne joue pas non plus sur l’identité rapidement dévoilée du tueur Carl Nesbitt (Ed Nelson), auquel il a été adjoint une maîtresse de manière à étirer le récit dans la durée d’un long métrage. Si ce téléfilm parvient à maintenir la tension, fort bien assurée par la simplicité de la réalisation et l’interprétation toujours juste d’Olivia de Havilland, il aurait sans doute gagné à mieux gérer les nombreuses scènes bavardes qui ralentissent la narration. Il faut donc être patient pour savoir si l’enterrée s’en sortira… bien que sa destinée ne soit que le prétexte d’une histoire fondée sur la santé mentale. Bref, il ne faut pas s’attendre à un film gore mais à un solide thriller mettant en avant une galerie de personnages digne d’un polar : une veuve fragile, un fils influençable, une belle-fille avide et un assassin sans scrupule. Bien réalisé et bien joué, L’Enterrée vive, est un thriller très distrayant. À noter sur le Blu-ray en version américaine qui vient de sortir chez Kino la présence d’un commentaire audio de Gary Gerani qui insiste sur l’anticonformisme d’Olivia de Havilland et sur le problème de la santé mentale abordé dans l’intrigue.
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Commentaire technique
Image : copie HD, bonne définition et piqué sur les détails, texture argentique fine (tournage en 35 mm, Master Format 4K 2021), excellente gestion du contraste avec une image lumineuse mais détaillée en basse lumière, noirs soutenus, étalonnage et colorimétrie réalistes, teintes vives, tons saturés, image propre
Son : mixage anglais 2.0 monophonique, dialogues clairs et équilibrés, bonne dynamique sur les ambiances (hurlements) et la musique de John Williams, pas de distorsion ou de saturation
Notre avis
Image : (4/5)
Mixage sonore : 
(3,5/5)
Bonus : (2/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0067721/
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