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Poltergeist 4K : l’horreur selon Steven Spielberg (en UHD et Blu-ray)

UHD Poltergeist 00

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis

Tout irait bien dans la famille Freeling, si depuis quelque temps des phénomènes étranges ne se produisaient dans leur maison : les meubles se déplacent tout seul, un arbre rentre dans la maison et Carol-Anne, la petite dernière disparaît et ne communique plus avec ses parents que par l'intermédiaire de la télévision, à la fin des émissions…

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• Titre original : Poltergeist
• Support testé : UHD
• Genre : fantastique, horreur
• Année : 1982
• Réalisation : Tobe Hooper
• Casting : Craig T. Nelson, JoBeth Williams, Beatrice Straight, Heather O'Rourke, Zelda Rubinstein, Dominique Dunne, Oliver Robins, Michael McManus, Virginia Kiser, Sonny Landham
• Durée : 1 h 54 mn 25
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,39/1 (HR 10)
• Sous-titrage : français, néerlandais, finlandais, allemand, hongrois, norvégien, castillan, roumain, polonais, espagnol (Amérique Latine), suédois, italien, tchèque, danois, anglais
• Pistes sonores sur l’UHD : DTS-HD MA 5.1 anglais, français - Dolby Digital 2.0 français, anglais, allemand, espagnol - Dolby Digital 1.0 italien
• Pistes sonores sur le Blu-ray : DTS-HD MA 5.1 et 2.0 anglais - Dolby Digital 2.0 français, allemand, espagnol - Dolby Digital 1.0 italien, portugais
• Bonus : coffret collector limité avec un boîtier SteelBook exclusif, l’UHD et le Blu-ray du film - un livret sur le film (32 pages) - une affiche du film recto/verso - 5 reproductions de photos d'exploitation (Lobby Cards) - 5 photos promotionnelles noir & blanc
• Bonus en VOST sur le Blu-ray : Ils sont là : le Vrai monde des poltergeists (2007, They Are Here: The Real World of Poltergeist Revealed), documentaire en 2 parties : La Science des esprits (Science of the Spirits, 15 mn 31) et Communier avec les morts (Communing with the Dead, 15 mn 33) - Making of (1982, 7 mn 18) - bande annonce (2 mn 16)
• Éditeur : Warner Bros. France

Commentaire artistique

En 1982, le film E.T., l’extraterrestre va hisser Steven Spielberg au sommet du box-office. Mais, à quelques jours d’intervalle, sort un autre long-métrage, Poltergeist, qui deviendra un film culte et qui marque son intérêt pour le film d’horreur, un genre qui ne lui était pas familier. S’il ne l’a pas réalisé personnellement, occupé à produire E.T., il en a imaginé le scénario, intitulé « Night Time », qui raconte comment une famille américaine typique se trouvait brusquement confrontée à des phénomènes surnaturels de type «poltergeist» (littéralement « esprit frappeur ») et dans lequel il intègre d’ailleurs deux de ses phobies d’enfance (les clowns et l’arbre près d’une fenêtre). L’histoire initiale est cependant sérieusement revue par Michael Grais et Mark Victor qui conservent tout de même la scène morbide finale des squelettes dans la fosse. Si la réalisation de Poltergeist est confiée à Tobe Hooper, auteur du célèbre Massacre à la tronçonneuse (1974), Steven Spielberg veille au grain : la part de création de chacun des deux artistes sera largement débattue à l’époque. Le rôle de le petite Carol-Anne (They’re here !) est donnée à une débutante qui va se révéler très expressive, Heather O’Rourke. Ses parents dans le film, Steve et Diane Freeling, sont incarnés par Craig T. Nelson et JoBeth Williams. Ces trois interprètes rempileront dans la suite Poltergeist 2 en 1986, mais seule Heather O’Rourke jouera en 1988 dans Poltergeist 3 durant le tournage duquel elle mourra de maladie, âgée seulement de douze ans. L’ado de la famille Freeling, Dana, est interprétée par Dominique Dunne dont ce sera le seul long-métrage et qui meurt étranglée à 22 ans en novembre (certains ont imaginé une malédiction Poltergeist !!!). Poltergeist a été un des films les plus rentables de 1982 : malgré un casting sans star confirmée, le film a fasciné le public par ses effets spéciaux remarquables (quoique datés ils sont encore assez efficaces aujourd’hui) et une mise en scène inventive qui sait susciter l’angoisse en soulignant les étrangetés du quotidien.  Le schéma de l’intrigue assez simple, ce qui explique son succès public, raconte l’intrusion progressive du surnaturel dans la vie quotidienne bien réglée et non dénuée d’humour d’une famille jouissant de l’American Way of Life. Ce triomphe du consumérisme est sévèrement mis en cause quand on apprend que le quartier résidentiel où vivent les Freeling a été bâti par un entrepreneur peu scrupuleux sur un cimetière. Il est aussi amusant de constater que le poltergeist peut agir par le biais d’un poste de télévision : on peut y voir une critique voilée de la concurrente mortelle du cinématographe… Même si Tobe Hooper dirige Poltergeist, le style propre à Steven Spielberg n’est jamais très loin : la famille, les enfants, la maison de banlieue, etc. sont autant de thèmes déjà exploités dans ses films antérieurs. Très ancré dans les années 80, par son interprétation et par ses éclairages, Poltergeist, témoin de la culture pop d’alors, est un film plus angoissant qu’horrifiant. Il a marqué les esprits et revendique la qualification méritée de film culte. Autant dire que le revoir dans d’excellentes conditions grâce à sa remastérisation exemplaire en 4K est un bonheur assuré.

 

UHD Poltergeist

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Commentaire technique

Image : copie UHD, très belle définition, du piqué sur les détails, texture argentique fine (tournage en 35 mm avec Ultracam 35, Master Format 4K 2022), image propre mais perdant un peu de son cadre sur la gauche, nouvel étalonnage HDR10 qui apporte un réel supplément de nuances en termes de luminosité essentiel dans ce film où la lumière est partie prenante du récit, noirs solides, étalonnage chaud naturaliste sans dominante, colorimétrie nuancée aux teintes naturelles

Son : mixage anglais 5.1 (remix : Dolby Stéréo à sa sortie au cinéma), dialogues très clairs et équilibrés, excellente dynamique sur les ambiances spectrales chocs et la délicieuse musique faussement enfantine de Jerry Goldsmith, spatialisation efficace aux effets surrounds plutôt portés vers l’avant mais parfois très immersifs (orage, bruits de déplacement des spectres), LFE ponctuellement solides ; VF 2.0, claire, dynamique inférieure à celle de la VO, spatialisation frontale, doublage honorable

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rouge(4,5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0084516/

 

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