Ursus l'invincible : les aventures peu inspirées d’un héros musclé de péplum (en Blu-ray et DVD)
Note artistique : 
(2,5/5)
Synopsis
Usurpant l'identité d'Ursus, le tyran Théomaque a pris le trône d'Attra et impose son pouvoir. Le prince Dario, soucieux de rétablir le véritable souverain, fait alors appel à Ursus. Ce dernier, avec deux compagnons, se mettent en route pour Attra. Il faudra toute la musculature et l'ingéniosité du héros pour renverser le despote.
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• Titre original : Gli invincibili tre
• Support testé : Blu-ray
• Genre : peplum
• Année : 1964
• Réalisation : Gianfranco Paoloni
• Casting : Sergio Ciani, Mimmo Palmara, Rosalba Neri, Carlo Tamberlani, Gianni Rizzo, Vassili Karis, Nello Pazzafini, Enzo Maggio, Lisa Gastoni
• Durée : 1 h 39 mn 32
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,35/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : LPCM 2.0 monophonique italien, français
• Bonus : Digipack avec le Blu-ray (99 mn 32) et le DVD du film (95 mn 33) - livret « Ursus, le vainqueur du taureau » par Michel Eloy (32 pages)
• Bonus : Invincibles, entretien avec Toni Mecacci (VOST, 2022, 26 mn 23) - diaporama d'affiches et de photos (1 mn 18) - bande annonce originale (VO, 2 mn 46)
• Éditeur : Artus Films
Commentaire artistique
Présenté en version intégrale, Ursus l’invincible réalisé en 1964 par Gianfranco Parolini est un de ces nombreux péplums consacré au héros athlétique inventé par Henryk Sienkiewicz pour son roman historique « Quo Vadis ? » (1896). Il y décrit ce colosse musclé comme le serviteur de la chrétienne Callina qu’il sauve dans l’arène en l’arrachant à un auroch en furie. Remarqué par le public dès la première adaptation du roman au cinéma en 1912 et bénéficiant de l’engouement pour les personnages de Maciste, Hercule et Héraclès, Ursus devient un personnage à la mode dans les années 60. Il n’est donc pas surprenant que le prolifique cinéaste Gianfranco Parolini, auteur de divers péplums, puis de westerns spaghetti, ne dirige une de ses aventures qu’il imagine, sans grande originalité, avec ses scénaristes Lionello De Felice et Arnaldo Marrosu. Pour incarner le solide héros de son film, il recrute Sergio Ciani (alias Alan Steel), un culturiste italien spécialisé dans ce genre de rôle et qui jouera, tour à tour, Hercule, Samson, Ursus, Samson et Goliath dans les années 60. Flanqué de deux acolytes aux pitreries sans finesse, Pico joué par Arnaldo Dell'Acqua et Manina par Enzo Maggio, Ursus doit affronter un usurpateur homonyme interprété par Mimmo Palmara à la coiffure toujours impeccable et au sourire ravageur. Dans cette histoire cousue de fil blanc, qui n’a d’autre but que de multiplier les scènes spectaculaires et les combats en tout genre, le spectateur peu indulgent pourra cependant apprécier la participation deux actrices séduisantes dans des rôles secondaires bien construits : Rosalba Neri qui est la jolie Demora convoitée par le faux Ursus et Lisa Gastoni qui joue Alina, la belle-mère du prince Dario, amoureuse du faux Ursus… À défaut d’une réelle consistance dramatique, Ursus l’invincible bénéficie d’un tournage ensoleillé en Tunisie qui profite à la désinvolture de cette intrigue passablement impersonnelle. Très inégal, ce péplum tente de concilier une histoire dramatique d’usurpation de pouvoir et de complot avec les aventures burlesques et les facéties plutôt insipides du trio principal, guère soutenu par le « jeu » superficiel de Sergio Ciani. Accompagné d’un livret bien documenté et illustré, rédigé par un érudit du péplum Michel Eloy, et présenté dans une copie flamboyante qui met en valeur les décors et les costumes, Ursus l’invincible ne convaincra que les inconditionnels du genre. Distrayant.
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Commentaire technique
Image : copie HD, définition variable avec des plans parfois excellent et un piqué remarquable, texture argentique discrète et homogène (tournage en 35 mm Totalscope, Master Format 2K restauré), image stable et propre, très belle gestion du contraste avec des images très lumineuses aux noirs francs, étalonnage chatoyant chaud, colorimétrie somptueuse aux teintes vives et tons saturés
Son : mixage 2.0 monophonique italien, excellente clarté des dialogues, pas de distorsion, très bonne dynamique sur les scènes d’action et la musique enjouée d’Angelo Francisco Lavagnino ; VF 2.0 monophonique, claire et sans distorsion, doublage daté mais honnête
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : 
(3,5/5)
Bonus : (3,5/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0058651/
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