Pitch Black 4K : la première apparition de Richard B. Riddick (en UHD et Blu-ray)

Note artistique : (3/5)

Synopsis

Lorsqu'un vaisseau spatial est percuté par une météorite et s'écrase sur une planète inconnue, seuls quelques passagers survivent. Les membres de ce petit équipage hétéroclite découvrent rapidement que le temps leur est compté : une très longue éclipse est sur le point de plonger la planète dans l'obscurité la plus totale, laissant place par la même occasion à de sanguinaires créatures nocturnes. Alors que le décompte des morts augmente, ils sont forcés de se tourner vers Riddick, tueur sauvage évadé de prison, pour les guider à travers les ténèbres.

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• Titre original : Pitch Black
• Support testé : UHD
• Genre : science-fiction, horreur
• Année : 2000
• Réalisation : David Twohy
• Casting : Vin Diesel, Radha Mitchell, Cole Hauser, Keith David, Lewis Fitz-Gerald, Claudia Black, Rhiana Griffith, John Moore, Simon Burke, Les Chantery, Sam Sari, Firass Dirani
• Durée : 1 h 48 mn 06 (version cinéma) - 1 h 51 mn 45 (Director’s Cut)
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,39/1 (HDR 10, Dolby Vision)
• Sous-titrage : français, anglais
• Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 anglais, français
• Bonus : combo SteelBook limité avec l’UHD du film en version cinéma et version Director's Cut et le Blu-ray du film en version cinéma
• Bonus en VOST sur le Blu-ray : commentaire audio de Vin Diesel, Cole Hauser et David Twohy (2000) - commentaire audio de David Twohy, Tom Engelman et Peter Chiang (2000) - introduction de David Twohy (2004, 2 mn 25) - Making of d'époque (4 mn 45) - Le Carnet de poursuite de Johns, journal du chasseur de primes (2004, 7 mn 12) - Dark Fury : le développement de l'histoire (2004, 1 mn 30) - Encyclopédie visuelle des chroniques de Riddick, Cole Hauser nous guide dans l'univers de Riddick (2004, 2 mn 18) - Un aperçu des chroniques de Riddick (2004, 4 mn 07) - Les soirées « Pitch Black » de Raveworld (2000, 20 mn 38) - Entrez dans le jeu, démo du jeu vidéo « Les chroniques de Riddick : évasion de Butcher Bay » (2004, 1 mn 49) - bandes annonces (7 mn 41)
• Éditeur : L’Atelier d’images

Commentaire artistique

Pitch Black de David Twohy, sorti en 2000, a été le premier opus de la trilogie Les Chroniques de Riddick dont le personnage central est Richard B. Riddick, un criminel nyctalope incarné par Vin Diesel. L’idée originale d’un monde peuplé de créatures ne supportant pas la lumière du soleil revient au producteur David Madden mais l’intrigue finale a été coécrite par le réalisateur et par Jim et Ken Wheat. Cette première aventure de Riddick combine deux genres, la science-fiction et l’horreur, une combinaison efficace qui a débouché en 1979 sur Alien, le chef-d’œuvre de Ridley Scott qui surpasse sans peine le film de David Twohy ! Pitch Black, coproduction américano-australienne, a été tourné en Australie - notamment à Coober Pedy - dont certains sites désertiques servent de décors à la planète aux trois soleils et les créatures ont été créées par Patrick Tatopoulos et fabriquées par John Cox. Ce survival procède selon le stéréotype classique de la poignée d’humains cherchant à s’échapper d’un milieu hostile et brodant sur l’idée de l’extraterrestre psychopathe. Contrairement à Alien, le monstre prédateur n’est pas unique mais multiple comme dans Aliens (1986). Anthropophage, il ne perçoit que le mouvement et, tel un vampire, ne supporte pas la lumière du jour alors que, bien évidemment, le scénario a prévu une éclipse… Mise en scène de manière assez classique mais avec professionnalisme par David Twohy (The Arrival, 1996), Pitch Black possède néanmoins un suspense suffisamment captivant et des effets spéciaux et des décors assez réussis pour convaincre. La photographie use abondamment d’effets colorés et d’éclairages tranchés pour évoquer cette planète inhospitalière. Vin Diesel, dans son premier grand rôle au cinéma, joue le protagoniste taiseux et musclé au sang-froid imperturbable et pas très sympathique de prime abord : un registre qui lui va à la perfection. Les autres acteurs, notamment Keith David en musulman religieux empathique, un personnage devenu rare au cinéma, interprètent les divers échantillons de caractères dans un contexte assez pessimiste qui accroit, au lieu de les annihiler, les frictions inhérentes à la nature humaine. Le film laisse habilement planer le doute sur les intentions de Riddick : va-t-il coopérer avec le reste du groupe ou les anéantir ? C’est tout l’enjeu de Pitch Black, outre le combat pour la survie : un film d’action assez basique mais fort distrayant et bien mis en valeur par sa récente restauration 4K.

Pour les fans, une version culte, numérotée et limitée à 1000 exemplaires, est disponible en exclusivité chez l’éditeur L'Atelier d'images. Elle comprend, en plus des bonus de l’édition collector, l'affiche du film recto/verso, le dossier de presse du film (36 pages) et le Blu-ray du film en version Director's Cut avec des suppléments 2022 exclusifs inédits de L’Atelier d’images en VF : Au milieu des ténèbres par Julien Dupuy, journaliste cinéma (34 mn 58), analyse de séquence par Julien Dupuy (12 mn 00) et des suppléments 2020 inédits de Arrow Video en VOST : À la tombée de la nuit, coulisses du film (23 mn 51) - Le Parcours de Jackie, interview de Rhiana Griffith (12 mn 02) - L'Ultime combat de Shazza, interview de Claudia Black (7 mn 14) - La Cryogénisation, interview de Peter Chiang (13 mn) - Traitement sans blanchiment, interview de David Eggby (10 mn 44) - Le Son originel, interview de Graeme Revell (11 mn 28)

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Commentaire technique

Image : copie UHD, nouveau Master restauré 4K, excellente définition et très beau piqué sur les visages, texture argentique homogène et variable selon les plans (tournage en Super 35mm avec caméras Panavision, Master Format 2020 4K), image très bien nettoyée pratiquement sans défaut, superbe maitrise des contrastes en HDR avec des noirs profonds, du détail dans les basses lumières, étalonnage privilégiant les séquences chaudes ou froids sans grande variété de teinte, colorimétrie aux couleurs (orange, jaune, bleu) bien nuancées en HDR, compression sans faille

Son : mixage anglais 5.1, dialogues clairs et équilibrés, très bonne dynamique sur les séquences d’action et la musique efficace de Graeme Revell, spatialisation ample usant avec précision des surrounds pour les scènes spectaculaires (crash, vents, créatures), LFE ponctuellement énergique ; VF 5.1, claire et dynamique, doublage soigné, spatialisation proche de la VO