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Don't Worry Darling 4K : la prisonnière en Technicolor (en UHD, Blu-ray, DVD et VOD)

UHD Don t Worry Darling 00

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis

La chronique d'une communauté isolée dans le désert californien en plein cœur des années 1950, au sein de laquelle une femme au foyer voit sa vie être chamboulée.

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• Titre original : Don't Worry Darling
• Support testé : UHD
• Genre : drame, thriller
• Année : 2022
• Réalisation : Olivia Wilde
• Casting : Florence Pugh, Harry Styles, Chris Pine, Olivia Wilde, KiKi Layne, Gemma Chan, Nick Kroll, Sydney Chandler
• Durée : 2 h 02 mn 42
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,39/1 (HDR10) Noir et Blanc et Couleur
• Sous-titrage : français, néerlandais, italien, mandarin, cantonais, coréen, espagnol, tchèque, polonais, anglais, allemand
• Pistes sonores : Dolby Atmos (TrueHD 7.1) anglais - Dolby Digital 5.1 français, anglais, allemand, castillan, tchèque, polonais
• Bonus : combo avec l’UHD et le Blu-ray du film
• Bonus en VOST sur le Blu-ray : Making of (17 mn 12) - scène coupée Le Cauchemar d'Alice (0 mn 54)
• Éditeur : Warner Bros Entertainment France

Commentaire artistique

Entre La Quatrième dimension (1959), Le Prisonnier (1967) et Les Femmes de Stepford (1975), tout en puisant aux sources littéraires classiques (Mary Shelley, Lewis Carroll), Don’t Worry Darling, réalisé par Olivia Wilde, est un thriller d’angoisse psychologique, écrit par Carey et Shane Van Dyke, coécrit et produit par Katie Silberman. Selon la réalisatrice, qui déclare son film influencé par The Truman Show (1998) et par Inception (2010), le personnage de Frank joué par Chris Pine serait inspiré du psychologue canadien Jordan Peterson aux idées très discutables. Pour concrétiser la maison dans lequel évolue le personnage, la cinéaste a eu le privilège de tourner dans la Kaufmann Desert House bâtie à Palm Springs par Richard Neutra en 1946. D’ailleurs le lieu nommé Victory Town dans lequel se situe l’intrigue a été filmé à Palm Springs dont l’architecture moderne MCM (Mid-century Modern est un courant esthétique épuré et minimaliste né dans l’entre-deux-guerres) a inspiré le design général des décors extérieurs et intérieurs. Don’t Worry Darling est un de ces thriller qui plonge son principal protagoniste, ici Alice (au Pays des merveilles) incarnée par Florence Pugh, dans un univers kafkaïen dont il prend progressivement conscience et dont il doit s’extirper. En effet, Don’t Worry Darling est un film sur le piège des apparences, sur la définition de la réalité et sur le complotisme, avec en filigrane une critique appuyée de l’American Way of Life d’alors, terriblement machiste. Dans ce film, Alice file le parfait amour avec son mari Jack (Harry Styles) au sein d’une communauté calibrée et colorée comme celle d’une production hollywoodienne des années 50 (date de l’intrigue narrée par le film). Mais dans ce monde paradisiaque rétro, trop beau pour être vrai, l’héroïne va découvrir des indices troublants et sombrer progressivement dans une paranoïa que son entourage semble lui reprocher. Pourtant, derrière le train-train routinier de la vie à Victory Town, se cache un programme mystérieux et top secret qui parait menaçant et assurément angoissant aux yeux d’Alice. Florence Pugh est une excellente actrice qui nous entraine rapidement au cœur de sa prétendue névrose et de ses cauchemars récurrents (filmés en noir et blanc). Dommage que la réalisation d’Olivia Wilde ne reste pas suffisamment dans le suggestif, comme dans les excellentes scènes d’ouverture, et appuie ses effets inutilement, oubliant rapidement l’efficacité de la subtilité au profit de l’ostentation. D’ailleurs la chute attendue de ce récit de délire complotiste parait bien faible au regard de l’angoisse potentielle que l’histoire laissait augurer : il aurait fallu un coup de théâtre plus sophistiqué et plus déroutant pour égaler le potentiel que recelait le récit. Heureusement la magnifique photographie lumineuse de Matthew L. Libatique, la splendeur des décors (Katie Byron) et des costumes (Arianne Philips) évoquant le temps du Rat Pack (1950-1960) et l’intensité de l’interprétation de Florence Pugh et de Chris Pine font de Don’t Worry Darling un spectacle fascinant qui atteste du talent incontestable de cinéaste d’Olivia Wilde. Distrayant.

 

UHD Don t Worry Darling

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Commentaire technique

Image : copie UHD en 4K natif, définition remarquable et piqué constant sur les gros plans, textures parfaitement restituées (tournage numérique avec Arri Alexa LF et Mini LF, Master Format 4K), gestion HDR excellente, image ultra lumineuse en extérieurs, nuancées en intérieurs, ombre détaillées, noirs francs, étalonnage différencié : acidulé chaud dans la zone résidentielle, naturaliste nuancée dans la zone interdite, colorimétrie pimpante aux couleurs vives et primaires dans la zone résidentielle, plus exactes en dehors

Son : mixage anglais Dolby Atmos, dialogues clairs, superbe dynamique sur les scènes d’action et la musique entrainante de John Powell, spatialisation surround très efficace aux nombreux effets immersifs ou angoissants, canaux de hauteur ouvrant l’espace et accentuant l’oppression de certaines scènes, LFE ponctuellement énergique ; VF claire, dynamique, bien spatialisée mais moins ouverte que la VO, doublage soigné et équilibré

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rouge(4,5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleue(4,5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile griseetoile griseetoile grise(2/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile griseetoile grise(2,5/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt10731256/

 

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