La Couleur pourpre 4K : un destin afro-américain dramatique et foisonnant (en UHD et Blu-ray)
Note artistique : 
(4/5)
Synopsis
L'histoire de deux sœurs, Celie et Nettie, dans le cadre du Sud profond des États-Unis. Elles ont été séparées dès leur adolescence à cause de la brutalité de «Monsieur», un fermier qui a acheté Celie plus qu'il ne l'a épousée. Au fil des années longues et difficiles qui passent, Celie endure les pires vexations et subit l'humeur intolérante de son maître…
- Titre original : The Color Purple
- Support testé : UHD
- Genre : drame
- Année : 1985
- Réalisation : Steven Spielberg
- Casting : Danny Glover, Whoopi Goldberg, Margaret Avery, Oprah Winfrey, Willard E. Pugh, Akosua Busia, Desreta Jackson, Adolph Caesar
- Durée : 2 h 33 mn 45
- Format vidéo : 16/9
- Format ciné : 1,85/1 (HDR10)
- Sous-titrage : français, allemand, castillan, espagnol (Amérique Latine), suédois, coréen, chinois (mandarin), italien, mandarin, finlandais, néerlandais, tchèque, danois, norvégien, anglais, allemand, italien, japonais
- Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 anglais - Dolby Digital 2.0 français, allemand, italien, castillan, espagnol (Amérique Latine), tchèque, japonais
- Bonus en VOST de 2011 : SteelBook limité avec l’UHD du film (HDR10) et le Blu-ray du film - Conversation avec les ancêtres, du roman à l'écran (Conversations with Ancestors : The Color Purple From Book to Screen, 26 mn 40) - Un travail d'équipe, casting et équipe technique (A Collaboration of Spirits : Casting and Acting The Color Purple, 28 mn 39) - Cultiver un classique, Making of (Cultivating a Classic : The Making of The Color Purple, 23 mn 35) - La Couleur pourpre : la comédie musicale (The Color Purple: The Musical, 7 mn 36) - bandes annonces originales (1 mn 16, 1 mn 28, 1 mn 25)
- Éditeur : Warner Bros France
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Commentaire artistique
La Couleur pourpre a été réalisé par Steven Spielberg en 1985 à partir du roman de 1982 d’Alice Walker, un Best-Seller récompensé par le Prix Pulitzer. Malgré un avis globalement favorable de la critique et une réception publique enthousiaste, le film ne sera pas récompensé aux Oscars. Soucieuse de la représentation afro-américaine par Hollywood, la romancière consent à vendre ses droits mais à plusieurs conditions : elle sera consultante pour le scénario, les acteurs seront afro-américains et parleront l’anglais spécifique (AAE) propre à la communauté afro-américaine. Steven Spielberg, d’abord circonspect, sollicité par Quincy Jones, un des producteurs de La Couleur pourpre , finit par accepter de diriger le film pour un salaire minimum. L’adaptation narre la vie de 1909 à 1939 de Celie (Whoopi Goldberg), arrachée à sa famille, séparée de sa sœur Nettie (Akosura Busia) et martyrisée par son époux Albert dit « Monsieur » (Danny Glover). Cette belle saga romantique, un rien mélo et larmoyante, parvient toujours à émouvoir et à révolter, oscillant entre le drame raciste et la comédie musicale. Le charme est total grâce aux talents conjugués du casting, en particulier Whoopy Golberg alors inexpérimentée au cinéma, tout comme Oprah Winfrey (Sofia) qui démontrera son aptitude à l’improvisation, et du génie de la mise en scène qui est la marque du style inimitable de Steven Spielberg. Le film bénéficie d’une partition musicale exceptionnelle de Quincy Jones qui accompagne l’évocation de l’existence difficile de Celie et qui soutient, au Juke Joint (taverne) tenu par Harpo (Willard E. Pugh), les représentations endiablées de Shug Avery, incarnée par la Margaret Avery (chanson Sister interprétée par Táta Vega). Si La Couleur pourpre demeure le premier grand film « sérieux » de Steven Spielberg, c’est lui qui l’affirme, son intrigue très sombre est traité avec la bienveillance que le réalisateur accorde toujours à ses personnages. Malgré son récit mélodramatique, son film émeut toujours autant parce que le cinéaste et ses acteurs ont su lui conférer une humanité poignante à laquelle il est difficile de résister. Avec sa magnifique photographie signée Allen Daviau, sa musique mémorable de Quincy Jones et son interprétation irréprochable, La Couleur pourpre suscite un réel plaisir à être revu, surtout que cette nouvelle édition UHD 4K est à la hauteur technique de son contenu. Brillant.
Commentaire technique
Image : copie UHD, magnifique résolution au piqué impressionnant sur les gros plans, texture argentique fine et homogène (tournage en 35 mm avec caméras Arriflex 35-III et Panavision Panaflex Gold, Master Format 4K), format d’exploitation 1,85/1 respecté, copie très bien nettoyée aux défauts imperceptibles, images lumineuses, gestion HDR10 du contraste magistrale qui restitue toutes les nuances de la photographie subtile d’Allen Daviau avec, en particulier, une grande richesse de détails dans les basses lumières, noirs profonds, étalonnage chaud, colorimétrie aux teintes délicatement reproduites en HDR10, tons nuancés, compression irréprochable
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Son : mixage anglais 5.1 (à sa sortie au cinéma : Dolby Stéréo), dialogues centrés équilibrés, très belle dynamique sur les ambiances et sur la musique tonique de Quincy Jones, spatialisation ample très immersive avec des canaux surrounds très actifs (voitures, locomotive, orage), LFE solide et énergique ; VF 2.0 claire et dynamique, spatialisation limitée, doublage soigné mais ne pouvant rivaliser avec la VO
Notre avis
Image : (5/5)
Mixages sonores : 
(4,5/5)
Bonus : (3/5)
Packaging : (4/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0088939/
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