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Indiana Jones et le Cadran de la destinée 4K : une dernière aventure du professeur Jones retraité (en UHD, Blu-ray, DVD et VOD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis

En 1969, après avoir passé plus de dix ans à enseigner au Hunter College de New York, l'estimé docteur Jones, professeur d'archéologie, est sur le point de prendre sa retraite et de couler des jours paisibles. Tout bascule après la visite surprise de sa filleule Helena Shaw, qui est à la recherche d'un artefact rare que son père a confié à Indy des années auparavant : le fameux cadran d'Archimède, une relique qui aurait le pouvoir de localiser les fissures temporelles. En arnaqueuse accomplie, Helena vole l'objet et quitte précipitamment le pays afin de le vendre au plus offrant. Indy n'a d'autre choix que de se lancer à sa poursuite. Il ressort son fedora et son blouson de cuir pour une dernière virée…

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  • Titre original : Indiana Jones and the Dial of Destiny
  • Support testé : UHD
  • Genre : aventure, fantastique
  • Année : 2023
  • Réalisation : James Mangold
  • Casting : Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen, Antonio Banderas, John Rhys-Davies, Shaunette Renee Wilson, Thomas Kretschmann, Toby Jones, Karen Allen
  • Durée : 2 h 34 mn 28
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 2,39/1 (HDR10)
  • Sous-titrage : français, espagnol, allemand, italien, néerlandais, norvégien, danois, finnois, suédois, anglais
  • Pistes sonores sur l’UHD : Dolby Atmos (TrueHD 7.1) anglais - DTS-HD MA 7.1 anglais - Dolby Digital Plus 7.1 français, allemand, italien, espagnol - DTS 5.1 catalan
  • Pistes sonores sur le Blu-ray : DTS-HD Master Audio 7.1 anglais - Dolby Digital Plus 7.1 français
  • Bonus sur l’UHD : bande originale isolée (Dolby Atmos TrueHD)
  • Bonus sur le blu-ray : bande originale isolée (Dolby Digital Plus 7.1) - Making of en 5 parties (VOST, 56 mn 46)
  • Éditeur : Disney / LucasFilms

 

 

Commentaire artistique  

Dans Indiana Jones et le cadran de la destinée, pour la cinquième fois, Harrison Ford enfile son blouson de cuir, se coiffe de son fameux Fedora et empoigne son fouet : à 80 ans, l’acteur rempile une dernière fois dans ce rôle d’archéologue aventurier qui l’a rendu célèbre. Si George Lucas et Steven Spielberg, les créateurs de la franchise, sont les producteurs exécutifs du film, c’est James Mangold qui assure la réalisation. La bande originale épique (cf. bonus : piste isolée) est toujours composée par John Williams, 90 ans, et le casting réunit deux figures emblématiques des opus précédents : Karen Allen (Marion) et John Rhys-Davies (Sallah). Il aura fallu cinq scénaristes pour mettre au point cet ultime aventure du professeur Henry Jones qui est fondée sur la convoitise par un scientifique nazi, Jürgen Voller (excellent Mads Mikkelsen), de l’Antikythera. Cet objet archéologique bien réel, appelée aussi « machine d’Anticythère », a été trouvé en 1902 dans l’épave d’une galère romaine qui coula entre 70 et 60 avant J.-C. au large de l’île grecque. La datation et l’attribution de ce calculateur astronomique (type astrolabe), dont le mécanisme à engrenages est en bronze, reste un sujet débattu entre spécialistes mais tous sont convaincus qu’Archimède (joué par Nasser Memarzia) était mort un siècle avant sa fabrication. Peu importe, car ce volet final des aventures du professeur Jones, ne cherchent pas, tout comme les quatre autres films, a vraiment traquer la réalité : bien au contraire, l’objet est transformée en machine à voyager dans le temps ! Indiana Jones et le cadran de la destinée, fidèle à l’esprit de la franchise, respecte les ingrédients qui ont fait son succès : l’archéologie énigmatique avec recherche des preuves dans divers sites étrangers pittoresques et un soupçon de situations fantastique. Les fans d’Indiana Jones auront certainement plaisir à le retrouver, forcé malgré lui par Helena Shaw sa filleule n’ayant pas froid aux yeux (Phoebe Waller-Bridge), à défendre l’Antikythera et à décrypter son mécanisme avant les nazis. Dirigé par un réalisateur qui a bien saisi l’esprit de la franchise, en alternant références nostalgiques et action musclée, le film se déroule dans trois lieux et trois époques différentes : en 1944, en 1969 et en 213 avant J.-C. Filmé avec ampleur au Royaume Uni et en Sicile par Phedon Papamichael, dans la tradition de Douglas Slocombe (cf. bonus), Indiana Jones et le cadran de la destinée ne déçoit pas avec son intrigue astucieuse qui a su prendre en compte le vieillissement de son héros : pour cet adieu définitif à son personnage, Harrison Ford a pu lui offrir sa belle sensibilité, son humour référentiel et sa pugnacité. Entouré de comédiens savoureux, comme Toby Jones (Basil Shaw) ou Antonio Banderas (Renaldo), secondé par des cascadeurs efficaces et une technique CGI irréprochable, l’acteur fait belle figure en archéologue partant à la retraite mais propulsé dans une dernière aventure ébouriffante. Le duo avec Phoebe Waller-Bridge fonctionne à merveille et la présence du jeune Teddy (Ethann Isidore) apporte une touche de fraicheur supplémentaire. Même si l’enthousiasme suscité par les surprises d’Indiana Jones et les aventuriers de l’arche perdue (1981) n’est plus au rendez-vous, ce cinquième et ultime film avec Harrison Ford reste très plaisant à regarder. Ce que l’on perd en étonnement en raison d’une intrigue qui ne souhaitait pas rompre avec l’esprit de la franchise (aventures surréalistes, femme fatale, train, motocycle, avions, nazis…), on le gagne en références sympathiques et plaisantes : accessoires de l’aventurier, clin d’œil à des scènes cultes précédentes, personnages récurrents. Un bon divertissement en somme, même si l’on peut lui reprocher un manque de concision, c’est le film le plus long de la franchise, et un abus d’effets spéciaux numériques qui le démarque assurément des premiers Indiana Jones. Moins surprenant, mais respectant les codes de l’aventurer mythique, ce cinquième opus mérite incontestablement la vision.

 

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Commentaire technique

Image : copie UHD, 4K natif, excellente définition et piqué chirurgical sur les gros plans de visage, pas de réelle texture argentique (premier film de la franchise qui n’est pas tourné en 35 mm) mais la post-production a su ajouter, selon les époques (rajeunissement), de la matière à l’image sans la rendre artificielle (tournage numérique avec caméras Arri Alexa LF et Arri Alexa Mini LF, Master Format 4K), très belle gestion HDR10 des contrastes, image lumineuse aux éclairages nuancés et aux noirs francs, très bon niveau de détail en basse lumière, étalonnage chaud un poil magenta et variable pour suggérer les périodes temporelles, colorimétrie aux teintes chatoyantes et naturalistes, compression irréprochable

Son : mixage anglais Dolby Atmos, dialogues très clairs et bien équilibrés, dynamique remarquable sur les nombreux effets sonores des scènes d’action et sur la musique épique de John Williams (écoutable également sur piste isolée), spatialisation ample aux effets surrounds nombreux et immersifs (véhicules comme le tuk-tuk ou les avions, tirs) accrus par l’usage de canaux de hauteur très efficaces (écho, bombe, train, avion, explosions), LFE costauds et énergiques ; VF en 7.1, claire, dynamique, bonne spatialisation même si elle un peu plus limitée (siège de Syracuse), doublage soigné et bien intégré     

 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rouge(5/5)
Mixages sonores : VO etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue(5/5) VF etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

 IMDb : https://www.imdb.com/title/tt1462764/

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