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Le Chat et le canari : un « whodunit » haut en couleurs (en Blu-ray et DVD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5) 

Synopsis

Pour le vingtième anniversaire de la mort du richissime Cyrus West, ses héritiers sont réunis dans son château : ils vont enfin connaitre le contenu de son testament. Selon ses dernières volontés, la jeune Annabelle West sera la seule bénéficiaire de sa fortune. C'est alors qu'on apprend qu'un dangereux psychopathe écume la région. Les morts violentes vont se succéder.

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  • Titre original : The Cat and the Canary
  • Support testé : Blu-ray
  • Genre : horreur, policier
  • Année : 1978
  • Réalisation : Radley Metzger
  • Casting : Honor Blackman, Michael Callan, Edward Fox, Wendy Hiller, Olivia Hussey, Beatrix Lehmann, Carol Lynley, Daniel Massey, Peter McEnery, Wilfrid Hyde-White
  • Durée : 1 h 38 mn 11
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 1,66/1 Noir et blanc et Couleur
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais, français
  • Bonus : le livret « Qui veut gagner des millions ? » (24 pages)
  • Éditeur : Rimini Éditions 

  

Commentaire artistique

Le Chat et le canari, réalisé par Radley Metzger en 1978, est la quatrième adaptation au cinéma, mais la première en couleur, de la pièce de théâtre « The Cat and the Canary » de John Willard montée à Broadway en 1922. Il est question de l’héritage de l’excentrique Cyrus West qui décide que son testament, ouvert 20 ans après sa mort, désignera le seul héritier : la pièce se déroule le temps d’une nuit dans son manoir hanté.  La première version La Volonté du mort (1927), avec Paul Leni, est muette, la seconde est un remake du précédent The Cat Creeps (1930) qui est tournée simultanément en espagnol avec d’autres acteurs La Voluntad del muerto, la troisième Le Mystère de la maison Norman (1939) a pour stars Bob Hope et Paulette Goddard. Dès 1927, une version parodique La Maison de la peur est filmée avec le tandem comique Laurel & Hardy. En 1978, c’est au tour de Radley Metzger de proposer sa version qu’il a écrite et dirigée. Il très étonnant que ce réalisateur réputé pour ses nombreux films pornographiques et cérébraux se soit attelé à ce polar horrifique qu’il va diriger très classiquement sans aucune allusion érotique. Le projet a été initié par son ami le producteur Richard Gordon qui désirait capitaliser sur les polars tirés d’Agatha Christie, or la pièce de John Willard se prêtait bien à cette intention. Le Chat et le canari arrive à point nommé dans les années 70 /80 avec la mode du whodunit (who done it ? = « qui l’a fait ? ») se déroulant dans un bâtiment glauque. Splendidement photographié par Alex Thomson dans le manoir de Pyrford Court (Surrey), Le Chat et le canari réunit un casting d’interprètes confirmés, à la manière des films adaptés d’Agatha Christie, comme Wilfrid Hyde-White (Cyrus West) et Edward Fox (Paul Jones) et une brochette d’actrices réputées : Honor Blackman (Susan), ex-James Bond Girl (Pussy Galore dans Goldfinger), Carole Linley (Annabelle West), Wendy Hiller (Allison) et Olivia Hussey (Cicily). Traité comme un whodunit traditionnel, le film possède une mise en scène inventive jouant sur les situations inattendues, les réactions imprévisibles, les bizarreries et dotée d’un net penchant pour l’esthétisme léché exploitant la grandeur de l’aménagement intérieur du manoir et le plaisir de couleurs rutilantes. Le suspense est bien mené malgré une réalisation inégale plutôt sérieuse et peu prodigue en scènes d’horreur mais qui heureusement sait manier la causticité de l’humour noir : par-delà la mort, via un film sonore préenregistré, l’ancêtre disparu n’aura pas sa langue dans sa poche ! À sa sortie, Le Chat et le canari ne fait pas florès, sauf en Italie, malgré une bonne critique et sera par la suite rarement projeté : cette édition permettra donc de découvrir ce whodunit à l’ancienne très distrayant.

 

Commentaire technique 

Image : copie HD, excellente définition et très bon piqué sur les gros plans de visage, texture argentique discrète (tournage en 35 mm), copie bien nettoyée, superbe gestion du contraste, image très lumineuse restituant les éclairages vifs des années 70, étalonnage chatoyant chaud, colorimétrie rutilante et spectaculaire aux teintes nuancées et tons saturés

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Son : mixage anglais 2.0 monophonique, dialogues clairs et équilibrés, pas de distorsion ni de souffle, très belle dynamique sur les effets sonores et surtout sur la partition suggestive de Steven Cagan ; VF 2.0 monophonique, claire, dynamique, doublage ancien mais soigné et équilibré 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rouge(4,5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile griseetoile grise(2,5/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5) 

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0077304/

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