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The Hitcher 4K : un autostoppeur maléfique dans un film culte (en UHD et Blu-ray)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis

Alors qu'il roule sur une autoroute déserte en direction de la Californie, Jim Halsey prend en auto-stop un dénommé John Ryder, un personnage étrange et inquiétant. Jim comprend très rapidement qu'il a affaire à un tueur psychopathe. Alors qu'il parvient à s'en débarrasser, une course-poursuite commence entre Ryder et sa proie, qui endosse, malgré elle, les meurtres de son poursuivant. Jim est pris en chasse par la police locale et ne trouve personne à qui se confier, excepté Nash, une serveuse qu'il est contraint de prendre en otage…

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  • Titre français : Hitcher
  • Support testé : UHD
  • Genre : thriller, horreur
  • Année : 1986
  • Réalisation : Robert Hamon
  • Casting : Rutger Hauer, C. Thomas Howell, Jennifer Jason Leigh, Jeffrey DeMunn, Billy Green Bush, John M. Jackson, Jack Thibeau, Armin Shimerman
  • Durée : 1 h 37 mn 01
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 2,39/1
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 stéréo anglais, français
  • Bonus : Digibook limité avec l’UHD du film et le Blu-ray du film - un livre (60 pages) «  De l'apprentissage à la violence » par Olivier Père - présentation du film par Samuel Blumenfeld (2024, 35 mn 50) - Comment peut-on faire ces films ?, Making of rétrospectif de Jörg Bauer (VOST, 2002, The Hitcher : How Do These Movies Get Made ?, 38 mn 06) - Rutger Hauer - Blond aux yeux bleu, documentaire sur Rutger Hauer réalisé par Simone de Vries (VOST, 2006, Blond, Blue Eyes, 61 mn 17) - bandes annonces (5 mn 13)
  • Éditeur : Sidonis Calysta

 

Commentaire artistique

The Hitcher, réalisé par Robert Hamon en 1986, bénéficie aujourd’hui du statut de film culte, plébiscité par un certain public et encensé par la critique. Ce ne fut pas vraiment le cas à sa sortie aux USA qui se soldera par un échec commercial. Objectivement, ce petit film de violence et d’horreur est plus proche des slashers que du chef-d’œuvre d’auteur : son plus grand atout est de dépeindre le psychopathe John Ryder au grand jour sans l’artifice d’un masque et de l’avoir fait incarner, après désistement de Sam Elliott, par Rutger Hauer, acteur néerlandais dont la carrière avait décollée avec Blade Runner (1982). Son intensité de jeu en autostoppeur diabolique et impitoyable, qui effraya même son partenaire C. Thomas Howell (Jim Halsey), et son implication totale - il exécute lui-même les cascades les plus dangereuses -  contribuent pour une grande part  à la réussite de ce thriller. Le film semble inspiré par Billy Cook, un réel tueur ayant sévit sur les routes désertes de Californie et du Missouri en 1951 et exécuté en 1952 : ce tueur avait déjà été le protagoniste du film d’Ida Lupino, Le Voyage de la peur (1953). Néanmoins le jeune auteur Eric Red, indique (cf. bonus) que son expérience de traversée en voiture des USA et la chanson des Doors, « Riders of the Storm », pour l’ouverture du film, seraient à l’origine de son scénario dont la violence sera édulcorée pour éviter la censure. The Hitcher, premier long métrage dirigé par Robert Harmon, réunit à nouveau, après La Chair et le sang (1985), Rutger Hauer et Jennifer Jason Leigh : l’actrice incarne la jeune serveuse Nash, personnage au sort tragique mémorable. Ce road-movie pas si éloigné du célèbre film de genre Duel (1971) mais nettement plus sanglant est cependant surtout centré sur les confrontations entre le jeune conducteur Jim, qui va perdre son innocence en chemin, et le tueur John qui est traité comme un personnage fantastique aux apparitions toujours inopinées et qui semble quasi indestructible. Tourné dans les paysages arides de Californie, The Hitcher profite de la très belle photographie en Scope de John Seale qui venait d’assurer celle de Witness (1985) de Peter Weir. L’atmosphère singulière de cette histoire glauque aux scènes routières spectaculaires ne serait pas aussi mémorable sans la musique suggestive de Mark Isham. Avec sa mise en scène efficace et ses moments de violence sanglante exacerbée, The Hitcher a indisposé les critiques qui lui reprochèrent son sadisme gratuit dans la mesure où l’on ne saura jamais rien des antécédents et des motivations du psychopathe John Ryder, ce qui réduit significativement sa dimension psychologique. Écrit et réalisé par de parfaits inconnus, qui ne réitéreront pas l’exploit, The Hitcher est devenu un film culte (soutenu par les vidéoclubs) dont l’intérêt s’est bonifié avec le temps : son influence dans la culture américaine et sa dimension métaphorique dénonçant une société gangrenée par la violence pourront être appréciées grâce à cette édition 4K aux suppléments confortables, notamment le documentaire de Simone de Vries.    

 

UHD The Hitcher

Commentaire technique 

Le film a été restauré en 4K par Sidonis Calysta en 2024 à partir d’un interpositif 35 mm qui après un nettoyage du support pour enlever les poussières a d’abord été scanné en 4K par le laboratoire Eclair en France. Le scan a ensuite été envoyé au laboratoire Subtilly/DR couleur à Madrid (Espagne) pour y être nettoyé numériquement, image par image afin de retirer les défauts et points blancs subsistants et étalonné pour une finalisation destinée à sa ressortie en salles puis en vidéo. Le sous-titrage français est nouveau.

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Image : copie UHD, bonne définition globale et piqué honorable sur les détails mais jamais chirurgical, grain argentique fin et texture homogène (tournage en 35 mm avec caméra Panaflex Gold, Master Format 4K restauré), copie correctement nettoyée, contraste SDR sans profondeur mais naturaliste, image lumineuse en lumière diurne, basses lumières manquant de détail, noirs corrects, étalonnage chaud, colorimétrie nuancée aux teintes réalistes manquant de vivacité, tons moyennement saturés 

Son : mixage anglais 2.0 (Dolby Stéréo au cinéma), dialogues clairs sans distorsion, pas de souffle, belle dynamique sur les ambiances explosives (explosions, crashs) et sur la partition suggestive de Mark Isham, spatialisation frontale avec quelques rares effets latéraux ; VF 2.0 claire, dynamique, doublage ancien qui manque d’intensité

 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5) 

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0091209

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