À l'intérieur : pur exercice de style pour un huis clos (en Blu-ray, DVD et VOD)
![](/templates/yootheme/cache/01/Blu-ray_A_l_interieur_00-012ef9d7.jpeg)
Note artistique : ![etoile rouge](/images/stories/etoiles/etoile-rouge.gif)
![etoile rouge](/images/stories/etoiles/etoile-rouge.gif)
![etoile rouge](/images/stories/etoiles/etoile-rouge.gif)
![etoile grise](/images/stories/etoiles/etoile-grise.gif)
(3/5)
Synopsis
Nemo, un voleur d'œuvres d'art de renom, se retrouve piégé dans un luxueux penthouse new yorkais après un cambriolage qui a mal tourné. Enfermé avec des œuvres hors de prix pour seule compagnie, il va devoir faire preuve d'habilité et d'inventivité pour survivre.
>>> ACHETER SUR AMAZON
- LE BLU-RAY
- LE DVD
LA SUITE APRÈS LA PUB
|
- Titre original : Inside
- Support testé : Blu-ray
- Genre : thriller
- Année : 2023
- Réalisation : Vasilis Katsoupis
- Casting : Willem Dafoe, Gene Bervoets, Eliza Stuyck, Andrew Blumenthal, Vincent Eaton, Daniel White, Josia Krug, Cornelia Buch
- Durée : 1 h 45 mn 46
- Format vidéo : 16/9
- Format ciné : 2,39/1
- Sous-titrage : français
- Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 anglais, français
- Bonus : entretien avec Vasilis Katsoupis (14 mn 16) - scènes coupées (5 mn 35) - bande annonce (1 mn 29)
- Éditeur : L’Atelier d’Image
Commentaire artistique
Premier long métrage de Vasilis Katsoupis qui a imaginé l’intrigue, A l’intérieur a été réalisé en 2021 dans les studios MMC TV & Film à Cologne mais n’est sorti qu’en 2023. Interprété presqu’uniquement par William Dafoe qui joue Nemo, un voleur d’œuvres d’art, le scénario de Ben Hopkins cantonne presque toute l’action dans un seul et unique lieu : le penthouse newyorkais ultra luxueux et connecté d’un architecte qui est décoré de nombreux tableaux et objets qui ont été confiés au cinéaste par des artistes contemporains réputés (cf. bonus). L’argument dramatique s’assimile à un brillant exercice de style : confier à un seul acteur, le rôle d’un personnage enfermé dans un lieu clos dont il ne peut s’échapper et observer comment il va survivre, coincé dans une existence sans interlocuteur. Cette histoire, façon Robinson Crusoé perdu dans l’environnement ultra peuplé de la mégapole, se passe de dialogues, hormis les monologues de Nemo qui glisse peu à peu dans la démence, et, pratiquement de casting, excepté Eliza Stuyck qui incarne Jasmine, la femme de ménage, vue par le truchement de l’écran de contrôle télévisé. Filmé dans l’ordre chronologique, puisque le héros de ce thriller dévaste peu à peu tout l’appartement, A l’intérieur est donc avant tout une performance artistique qui repose sur les épaules de William Dafoe : aidé par une cure d’amaigrissement et un maquillage saisissant supervisé par Esther De Goey, l’acteur livre une interprétation physique très impressionnante. Pourtant, passé les premiers instants à suspense durant lesquels Nemo se retrouve piégé sans espoir de sortir, le film s’installe dans une routine documentaire de moins en moins palpitante. Si on comprend vite la relation du film à l’art et au luxe, assortie d’une observation sur une certaine frange sociale aisée et sur la signification intrinsèque de l’art, sa progression peine à maintenir un réelle tension malgré quelques astuces scénaristiques (variations de température, approvisionnement en eau programmé, réfrigérateur connecté, issue possible par le plafond, etc.). À mi-parcours A l’intérieur a pratiquement épuisé son potentiel de suspense et on suit sans émotion ce héros en train de perdre ses repères en s’adressant à un public invisible ou victime d’hallucinations, avant de sombrer dans un délire artistique qui laisse de marbre. Ce one-man show se transforme en un étalage du talent de William Dafoe à exprimer une incroyable palette d’émotions et à improviser une belle part introspective de son personnage, ce qui ne rend pas pour autant ce huis clos plus passionnant.
Commentaire technique
Image : copie HD, excellente définition et très bon piqué sur les textures (tournage numérique avec caméra Arri Alexa Mini, Master Format probablement 4K), excellente gestion du contraste, images lumineuses malgré un tournage exclusivement en intérieur et éclairages artificiels, noirs francs, étalonnage réaliste, colorimétrie nuancée aux teintes naturelles
LA SUITE APRÈS LA PUB
|
Son : mixage anglais 5.1, voix claire (monologue), belle dynamique qui privilégie surtout les sons d’ambiances (alarme, appareils connectés) et la musique composée par Frederik Van de Moortel, spatialisation efficace aux effets surrounds immersifs (déclenchement de l’alarme, appareils intelligents, liquides), LFE très ponctuel ; VF 5.1 français, claire, dynamique, bonne spatialisation, doublage bien intégré mais qui ne s’impose pas
Notre avis
Image : (4,5/5)
Mixages sonores : (4/5)
Bonus : (2/5)
Packaging : (2,5/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt14781036/
>>> ACHETER SUR AMAZON
- LE BLU-RAY
- LE DVD
LA SUITE APRÈS LA PUB
|