Bloodsport 4K : le film culte qui lança JCVD (en UHD, Blu-ray, DVD et VOD)

Note artistique : (3,5/5)

Synopsis

Franck Dux, un champion américain de karaté, n'a qu'une obsession : remporter le Kumite, un tournoi clandestin d'arts martiaux organisé à Hong Kong, une rencontre où tous les coups sont permis, y compris les coups mortels !

>>> ACHETER SUR AMAZON
- LE COMBO UHD/BLU-RAY

LA SUITE APRÈS LA PUB

Titre original : Bloodsport
Support testé : UHD
Genre : biopic, action
Année : 1988
Réalisation : Newt Arnold
Casting : Jean-Claude Van Damme, Donald Gibb, Leah Ayres, Norman Burton, Forest Whitaker, Roy Chiao, Rani Gill, Philip Chan
Durée : 1 h 32 mn 15
Format vidéo : 16/9
Format ciné : 1,85/1 (HDR10+, HDR10, Dolby Vision)
Sous-titrage : français
Pistes sonores : Dolby Atmos (TrueHD 7.1) anglais - DTS-HD MA 5.1 anglais - DTS-HDA MA 1.0 monophonique français
Bonus : combo avec l’UHD du film et le Blu-ray du film - affiche du film
Bonus sur l’UHD : bande annonce VF (0 mn 49) - bande annonce VO (1 mn 38)
Bonus sur le Blu-ray : 16 scènes commentées par Arthur Cauras et Mohammed Qissi (46 mn 32) - La légende Van Damme, entretien croisé entre David Da Silva, auteur de « Jean-Claude Van Damme et ses doubles » (2022) et Arthur Cauras (45 mn 12) - entretien promotionnel d'archives avec Jean-Claude Van Damme (4 mn 18) - Bloodsport 2, la suite avortée avec Van Damme par David Da Silva et Arthur Cauras (3 mn 26) - Van Damme - Le Poing sur sa carrière, partie 9 : De l'empreinte de la mort, Jusqu'à la mort par Arthur Cauras (27 mn 46) - bandes annonces VF et VO (0 mn 19, 1 mn 41)
Bonus sur les éditions collector limitées avec boîtier VHS-Box, UHD du film, Blu-ray du film, DVD du film - affiche du film - 5 tirages argentiques de photos du film - 5 tirages argentiques de photos d'exploitation du film - livret « K.O. Mag » - silhouette découpée JCV - titre du film - Blu-ray de bonus exclusif : film en version VHS (VF, 1 h 29 mn 38) - Soit on réussit, soit on crève ici, entretien inédit avec Mohammed Qissi, acteur dans Bloodsport, Kickboxer et Full Contact (63 mn 44) - Worth (24 mn 25) - Lettich (46 mn 43) - L'Héritage de Jean-Claude Van Damme, entretien avec des combattants professionnels (16 mn 04) - galerie de photographies (2 mn 06)
Éditeur : ESC Éditions

Commentaire artistique

Bloodsport, réalisé en 1988 par Newt Arnold, est le film américain d’arts martiaux qui a assuré la renommée internationale de l’acteur Jean-Claude Van Damme, Van Vaerenbergh de son vrai nom. Ce karateka et culturiste belge a débuté en 1982 sa carrière aux USA en compagnie d’Abdel Qissi et, après des années de galère à Hollywood, il va réussir à persuader le producteur Menahem Golan de l’embaucher pour incarner Franck Dux à l’écran. Le scénario écrit par Sheldon Lettich et deux autres scénaristes s’inspirerait d’une « histoire vraie », mais semble-t-il affabulée par son protagoniste Frank Dux. Ce militaire et sportif en art martial aurait participé à un tournoi clandestin à Hong Kong, le Kumite, réunissant tous les cinq ans les stars du ninjutsu, et il l’aurait gagné. Le film sera tourné à Hong Kong dans différents lieux authentiques, dont la citadelle de Kowloon (remplacée par un parc en 1993), et réunit divers acteurs pratiquant les arts martiaux, comme Bolo Yeung qui joue le vilain Chong Li (en empruntant pas mal à Bruce Lee) et Donald Gibb qui est Ray Jackson. La romance est assurée par Leah Ayres qui incarne la séduisante journaliste Janice et l’inspecteur militaire Rawlins est interprété par Forrest Whitaker, alors en début de carrière. Les combats dans le film sont chorégraphiés par Frank Dux mais le tournage se révèle compliqué. Le premier montage est si désastreux que Jean-Claude Van Damme himself va le reprendre et devient le réalisateur en apportant des innovations graphiques (ralentis, coups dédoublés) plutôt positives sur le tournage des affrontements. Finalement Bloodsport sort en vidéo, mais le succès est tel (150 000 cassettes vendues aux USA en 1988) que le film sera projeté en salles et obtiendra un triomphe mondial inespéré qui va propulser l’acteur au rang de star. Ce sont les amateurs d’arts martiaux qui assurent cette renommée car le film ne brille pas par ses ressorts dramatiques ou par sa qualité artistique : Bloodsport se contente de reprendre la trame classique prévisible du modeste combattant qui, au prix d’un dur entrainement, va triompher des meilleurs de sportifs de la disciplines et accéder au rang de héros... comme l’avait si bien dépeint Rocky (1976). Cette trame basique a pour but d’assurer le lien entre les longues séquences consacrées aux combats avec pour piment supplémentaire que tous les coups létaux sont permis. Bloodsport, film devenu culte, ne peut captiver que les fans de kickboxing car sa mise en scène sans génie, ses clichés à gogo et son interprétation parfois approximative ne séduisent guère. On peut cependant reconnaitre à Jean-Claude Van Damme un certain brio dans les cascades qu’il exécute lui-même. Le principal intérêt du film est d’avoir popularisé les arts martiaux mixtes dont ceux de contact comme le kickboxing. Un film distrayant toujours aussi efficace à recommander aux amateurs qui auront plaisir de le revoir dans une très belle copie restaurée.

Commentaire technique

Image : copie UHD, très belle définition malgré quelques pertes dans certains plans de combat, et un piqué impressionnant sur les gros plans, texture argentique homogène (tournage en 35 mm avec caméras Panavision Panaflex, Master Format 4K 2023), image stable et très bien nettoyée, gestion HDR10+ nuancée du contraste un peu dense mais avec une image toujours lumineuse sans accentuation des pics d’éclairages, du détail dans les ombres, noirs francs, étalonnage chatoyant chaud, colorimétrie vive aux teintes éclatantes et naturelles sans dominante excessive, tons saturés, compression fluide sans défaut

LA SUITE APRÈS LA PUB

Son : mixage anglais Dolby Atmos (remix car en Ultra stéréo à sa sortie au cinéma), dialogues très clairs au centre, superbe dynamique mettent en valeur les ambiances des scènes d’action (entrainements, compétition) et la musique énergique de Paul Hertzog, spatialisation ouverte aux effets surrounds efficaces mais relativement discrets (port, combats, foule), usage inégal des canaux de hauteur au rendu très limité, LFE ponctuellement solide ; VF 1.0 monophonique, claire, dynamique, doublage correct mais assez artificiel