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Bolero : un biopic sur l’auteur de l’œuvre classique la plus jouée dans le monde (en DVD et VOD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5) 

Synopsis

En 1928, alors que Paris vit au rythme des années folles, la danseuse Ida Rubinstein commande à Maurice Ravel la musique de son prochain ballet. Tétanisé et en panne d'inspiration, le compositeur feuillette les pages de sa vie - les échecs de ses débuts, la fracture de la Grande Guerre, l'amour impossible qu'il éprouve pour sa muse Misia Sert… Ravel va alors plonger au plus profond de lui-même pour créer son œuvre universelle, le Bolero.

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  • Titre original : Bolero
  • Support testé : DVD
  • Genre : biopic, musical, drame
  • Année : 2024
  • Réalisation : Anne Fontaine
  • Casting : Raphaël Personnaz, Doria Tillier, Jeanne Balibar, Emmanuelle Devos, Vincent Perez, Anne Alvaro, Sophie Guillemin, Alexandre Tharaud, Serge Riaboukine
  • Durée : 1 h 56 mn 00
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 2,39/1
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : Dolby Digital 5.1 et 2.0 français
  • Bonus : aucun
  • Éditeur : M6 Video SND

  

Commentaire artistique

Écrit et réalisé par Anne Fontaine, Bolero est un biopic consacré au grand compositeur Maurice Ravel et plus particulièrement à l'écriture de son œuvre mondialement célèbre dont la création date du 22 novembre 1928. Le film ne prétend pas reconstituer exactement les faits mais s’inspire librement de l’ouvrage « Maurice Ravel » publié en 1987 par Marcel Marmat. Cette licence artistique touche autant la personnalité du musicien, campé avec finesse par Raphaël Personnaz, que celle de son entourage dont l’évocation a été profondément remodelée. Ainsi Bolero invente une romance improbable avec la pianiste Misia Sert, jouée par Doria Thiller, qui fut mécène de nombreux artistes et qui eut une vie affective complexe. Les autres personnages féminins qui dominent l’intrigue, la mère de Maurice Ravel (Anne Alavaro), la danseuse russe Ida Rubinstein incarnée par Jeanne Balibar (remarquable) et la pianiste Marguerite Long par Emmanuelle Devos, sont également retravaillés, amplifiant, plus que de nature, les rapports affectifs avec le compositeur. Le film ménage aussi une belle place à Cipa Godebski (Vincent Pérez), ami de nombreux artistes dont Maurice Ravel, et à madame Revelot (Reveleau), la gouvernante du musicien entre 1921 et 1937 jouée par Sophie Guillemin. C’est au pianiste Alexandre Tharaud que le rôle du critique musical Pierre Lalo, qu'il incarne avec fougue, est confié : la preuve de l’attention qu’Anne Fontaine, elle-même fille de musicienne et danseuse, porte à la qualité de son biopic. Ainsi elle tourne une partie de son film dans la maison réelle de Maurice Ravel à Montfort-L’amaury (Le Belvédère). On apprendra par ailleurs les circonstances de la création du boléro, une commande d’Ida Rubinstein pour un ballet « à caractère espagnol ». Maurice Ravel comptait adapter des pièces pour piano de la suite « Ibéria » d’Isaac Albéniz mais, apprenant que les droits sont réservés, il décide de reprendre un ancien projet et écrit une mélodie répétitive rythmée selon la danse andalouse. Bolero aura moins cette intérêt pédagogique de faire connaitre les coulisses de l’élaboration de ce que son auteur considérait comme une simple et authentique étude d’orchestration et qui confia à Arthur Honegger que son chef d’œuvre était « vide de musique » ! C’est ce jugement, manifestation d’une personnalité exigeante et difficile à cerner, que le film tente d’analyser en choisissant de débuter l'évocation de la vie de ce compositeur incompris et antiacadémique à partir de ses échecs répétitifs au Prix de Rome. Cependant au moment où il compose le boléro, Maurice Ravel était devenu un musicien réputé. Ce biopic plutôt conventionnel sur le thème largement exploité de la création musicale manque souvent d’émotion : sa reconstitution appliquée peine à dépasser le classicisme du biopic studieux malgré un montage complexe et quelques scènes fascinantes dédiées à l’élément féminin qui fut indispensable à l’écriture du boléro. Un biopic soigné un rien trop sage sur le tube absolu de la musique classique.  

 

 

Commentaire technique

Image : copie SD, définition extrêmement limitée et manque constant de piqué (tournage en numérique), contraste naturaliste aux basses lumières détaillées, noirs soutenus, étalonnage chaud, colorimétrie chatoyante aux teintes vives et tons saturés 

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Son : mixage français 5.1, dialogues clairs et équilibrés, excellente dynamique qui profite autant aux ambiances (concerts, voitures) qu’à la musique, spatialisation impressionnante aux effets immersifs efficaces (concerts, musique, trafic urbain), LFE ponctuel et énergique 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleue(4,5/5)
Bonus : etoile griseetoile griseetoile griseetoile griseetoile grise(0/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile griseetoile grise2,5/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt26656821/

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