Mon ami robot (Robot Dreams) : de la fragilité des relations amicales (en Blu-ray, DVD et VOD)
Note artistique : 
(4/5)
Synopsis
DOG, vit à Manhattan et la solitude lui pèse. Un jour, il décide de construire un robot et ils deviennent alors les meilleurs amis du monde ! Par une nuit d'été, DOG avec grande tristesse, est obligé d'abandonner ROBOT sur la plage. Se reverront-ils un jour ?
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- Titre original : Robot Dreams
- Support testé : Blu-ray
- Genre : animation
- Année : 2023
- Réalisation : Pablo Berger
- Casting son : Ivan Labanda, Albert Trifol Segarra, Rafa Calvo, José García Tos, José Luis Mediavilla, Graciela Molina, Esther Solans
- Durée : 1 h 42 mn 34
- Format vidéo : 16/9
- Format ciné : 1,85/1
- Sous-titrage : aucun
- Piste sonore : DTS-HD MA 5.1 effets sonores et musique
- Bonus : boîtier avec fourreau avec le Blu-ray du film et 2 cartes postales - les thèmes du film (5 mn 16) - retrouver le New York des 80's (3 mn 55) - un film sans paroles (3 mn 27) - bande-son (5 mn 09) - animation (7 mn 12) - Hits des 80's (2 mn 11) - le son de New York des 80's (6 mn 35) - dessiner New York (6 mn 48) - de la prise de vue réelle à l'animation (5 mn 39) - bande annonce (1 mn 42)
- Éditeur : Wild Side Video
Commentaire artistique
Animation franco-espagnole sans parole aux effets sonores recherchés - un voyage sensoriel selon son réalisateur - et à la musique omniprésente, Mon ami robot (Robot Dreams) aura occupé cinq années de travail du cinéaste espagnol Pablo Berger, auteur du film muet remarqué, Biancanieves (2012). Le cinéaste s’est inspiré pour son scénario et pour son esthétique du Comics graphique de l’américaine Sara Varon « Robot Dreams » (2007). Réflexion sur la vulnérabilité des relations et le temps qui passe, Robot Dreams a toute la saveur d’une comédie musicale imprégnée d’émotion et de fantaisie en hommage à la ville de New York des années 80 dont les ambiances urbaines et les architectures (Tours Jumelles) sont fidèlement reproduites. Pablo Berger a su profiter de l’univers anthropomorphique singulier imaginé par Sara Varon pour exprimer à la fois son amour pour la métropole newyorkaise et le cinéma allant jusqu’à faire de Dog un cinéphile et à multiplier les allusions au 7ème Art (Yoyo, 1965, animations de Sylvain Chomet, Shining, 1980, Steamboat Bill Jr., 1928, Busby Berkeley, Lonesome, 1928, Taxi Driver, 1976, etc.). On remarquera aussi, parmi les jouets de Dog, les incontournables Robbie le Robot (Planète interdite, 1956) et C3PO et R2D2 (Star Wars, 1977). Produit à Madrid et à Pampelune, Robot Dreams a pleinement profité des talents conjugués (cf. bonus) de nombreux artistes sous la férule du directeur artistique José Luis Agreda : Daniel Fernàndez Casas a peaufiné le style des nombreux personnages, Benoit Feroumont a prouvé sa dextérité à les animer et il faut saluer les graphistes qui ont dessinés une ville de New York typée aux innombrables détails visuels. La gageure de Robot Dreams était de raconter une histoire sans paroles capable de maintenir l’attention des spectateurs. Cette intention est parfaitement satisfaite : les déambulations de Dog et Robot dans la ville puis à Coney Island sont ponctuées de trouvailles narratives et visuelles fascinantes ! Difficile de ne pas être sensible à la délicatesse et l’émotion qui imprègnent cette intrigue familiale charmante et nostalgique sur la solitude et sur l’amitié. Un film généreux et bienveillant ancré dans les années 80 avec son graphisme chatoyant restituant le New York de l’époque et l’énergie communicative de sa bande originale fondée sur des succès d’alors comme « September » d’Earth, Wind & Fire. Animation à la simplicité désarmante, Robot Dreams est une réussite.
Commentaire technique
Image : copie HD, excellente définition, superbe contraste pour une image très lumineuse aux éclairages tranchés, noirs soutenus, étalonnage chaud, colorimétrie chatoyante aux teintes vives et aux tons nuancés
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Son : mixage sonore 5.1, film sans parole mais chaque personnage émet des sons (respiration, onomatopée), excellente dynamique mettant en valeur les effets sonores urbains recherchés de la vie à New York (cf. bonus) et la bande originale composée par la musique jazzie d’Alfonso de Vallalonga et par un choix de chansons des années 80, notamment « September » d’Earth, Wind & Fire, spatialisation spectaculaire avec des effets surrounds constants et immersifs (sons des rues, trafic, foule, mer), LFE ponctuellement efficace
Notre avis
Image : (4/5)
Mixage sonore : 
(5/5)
Bonus : (3/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt13429870/
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