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Rollerball 4K : une dystopie culte pacifiste en très haute définition (en UHD et Blu-ray)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis 

En l'an 2018, les cadres dirigeants se sont substitués aux hommes politiques, et les États ont été remplacés par six départements mondiaux : Énergie, Luxe, Alimentation, Logement, Communications et Transports. Grâce à cette organisation, tous les hommes jouissent d'un confort matériel inégalé. Mais une société en paix a besoin de purger les pulsions violentes de ses membres. C'est dans ce but qu'a été créé le rollerball, un sport très violent, à la fois mélange de hockey, de boxe, de football américain…

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  • Titre original : Rollerball
  • Support testé : UHD
  • Genre : science-fiction
  • Année : 1975
  • Réalisation : Norman Jewison
  • Casting : James Caan, John Houseman, Maud Adams, John Beck, Moses Gunn, Pamela Hensley, Barbara Trantham, Ralph Richardson
  • Durée : 2 h 04 mn 36
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 1 ,85/1 (HDR10)
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 anglais, français
  • Bonus : combo avec l'UHD du film et le Blu-ray du film
  • Bonus sur l'UHD : bandes annonces VO (2 mn 57) et VF (3 mn 04)
  • Bonus sur le Blu-ray : commentaire audio de Norman Jewison - commentaire audio de William Harrison - Un sport sanglant avec James Caan (2014, 10 mn 59) - La 4ème ville, le tournage de Rollerball à Munich (2015, 18 mn 55) - De Rome à Rollerball, la boucle est bouclée (1975, 7 mn 56) - entretien avec Craig R. Baxley sur les cascades à moto (2015, 17 mn 3) - Retour dans l'arène, les coulisses du tournage (2001, 25 mn 05) - bande annonce VOST (2 mn 56) - bande annonce VF (3 mn 03) - spots TV (1 mn 33)
  • Éditeur : L’Atelier d’Images

 

Commentaire artistique  

Rollerball est un film culte de science-fiction réalisé par Norman Jewison et adapté de la nouvelle de William Harrison « Meurtre au jeu de boules » (1973). Si sa production est américaine, le film a été tourné en Europe (arène olympique de basket-ball et autres lieux de Munich, Suisse, etc.) et, bien que souhaité comme une critique directe de la violence dans le sport et de la pensée unique autocratique, il a eu l’effet inverse au point que certains ont souhaité créer des équipes réelles de sportifs pratiquant ce sport ! Les séquences de matchs très impressionnantes ont bénéficié de la superbe photographie de Douglas Slocombe, qui a su mettre en valeur la palette de couleurs tranchées typiques des années 70, et de la participation d’excellents cascadeurs (qui pour le première fois dans un film hollywoodien sont crédités dans le générique). A l’instar de Stanley Kubrick, Rollerball  utilise un assemblage de musiques classiques en guise de bande originale. Métaphore de l’asservissement des masses par le sport comme exutoire de la violence, cette intrigue dystopique n’a rien perdu de son efficacité en raison de la pertinence de son message, de la simplicité de ses effets vérités et de la qualité de ses comédiens. James Caan y démontrait ses capacités à incarner un individu qui prend conscience de son aliénation, lorsqu'il perd sa femme, et cherche de toutes ses forces à échapper à l’inexorable dictat d'une société prétendue harmonieuse. Une dystopie pessimiste symbolisée par une piste circulaire sans issue et son jeu létal...

 

 UHD Rollerball

Commentaire technique 

Image : copie UHD, belle définition et très bon piqué sur les détails, texture argentique cinéma homogène bien restituée (tournage en 35 mm avec caméras Panaflex, Master Format 4K 2022), copie fort bien nettoyée, excellente gestion HDR10 du contraste, images lumineuses bien détaillées en basses lumières, noirs profonds, étalonnage chatoyant chaud, colorimétrie éclatante aux teintes vives (rouge, orange, vert), tons saturés, compression très fluide 

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Son : mixage anglais 5.1, dialogues clairs au centre, pas de saturation, excellente dynamique sur les ambiances (match, motos, foule, etc.) et sur la compilation de musiques classiques dirigées par André Previn, spatialisation mesurée aux effets surrounds ouverts et enveloppants (surtout durant les matchs), LFE ponctuellement efficace ; VF 5.1, claire, dynamique, doublage soigné d’époque, un peu moins convaincant que le mixage VO 

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rouge(5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0073631/

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