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Arsène Lupin joue et perd 813 : une des meilleures adaptations de Lupin dans une aventure sombre et embrouillée (en DVD et VOD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)

Synopsis 

Trois meurtres sont commis au « Grand Hôtel Palace » parisien, dont celui du richissime Kesselbach. Les indices pour démasque le criminel sont le chiffre « 813 », les lettres « A.P.O.O.N. » et les initiales « L.M. ». Arsène Lupin, gentleman cambrioleur, et M. Lenormand, chef de la sureté, mène alors leurs enquêtes…

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  • Titre original : Arsène Lupin joue et perd 813
  • Support testé : DVD
  • Genre : minisérie, policier
  • Année : 1980
  • Réalisation : Alexandre Astruc
  • Casting : Jean-Claude Brialy, Maurice Biraud, Christiane Krüger, Jacques Duby, Anton Diffring, Marco Perrin, Sacha Briquet, Maurice Sarfati
  • Durée : 5 h 18 mn 56 (60 mn 58, 59 mn 57, 57 mn 30, 56 mn 49, 62 mn 32, 57 mn 15)
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 1,33/1
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : Dolby Digital 2.0 monophonique français
  • Bonus : 5 bandes annonces - galerie de photographies (3 mn 46)
  • Éditeur : Elephant Films 

  

Commentaire artistique

Une des aventures les plus célèbres d’Arsène Lupin écrites par Maurice Leblanc, « 813 », est d’abord parue en feuilleton dans Le Journal, puis publiée en volume en version tronquée en juin 1910 et enfin en version complète en 1917 (en deux romans : « 813 » et « Les trois crimes d’Arsène Lupin »). Cette histoire change le ton des aventures antérieures en multipliant les cadavres et en décrivant un Arsène Lupin ambitieux au prise avec L.M., un ennemi invisible et redoutable. En 1920, 813 est la première adaptation cinématographique réalisée par William Christie avec Wedgwood Nowell dans le rôle du gentleman cambrioleur, puis en 1923, Kenjoo Mizoguchi réalise 813, une aventure d’Arsène Lupin (Hachi ichi san) dans lequel Kömei Minami incarne le détective privé Akira Naruse. En 1979, Hiroshi Sasagawa dirige l’anime japonaise Kaitô Lupin, 813 no Nazo. En 1980, la télévision française va consacrer au roman la minisérie Arsène Lupin joue et perd 813, une coproduction coécrite par Roland Laudenbach et Alexandre Astruc et réalisée par ce dernier. Le rôle-titre est attribué à Jean-Claude Brialy en tête d’un casting qui réunit le gratin des acteurs de l’époque dont Maurice Biraud (inspecteur Weber), François Maistre (président Valenglay), Marco Perrin (Gourel), Hubert Deschamps (Steinweg), Jacques Duby (Mr. Formerie), Jacques Dacqmine (Mr. Kesselbach). Christiane Krüger interprétera Dolorès Kesselbach et Jeanne Goupil sera Catherine. De l’avis général, l’excellente incarnation de Lupin par Jean-Claude Brialy est de loin la meilleure, surpassant celles de Robert Lamoureux et de Georges Descrières. En disposant de plus de cinq heures sur 6 épisodes, Roland Laudenbach et Alexandre Astruc ont pu être à la fois fidèles et détaillés par rapport au texte de Maurice Leblanc : rarement on aura vu un développement psychologique aussi nuancé du héros avec sa part d'ombre et de lumière. Jean-Claude Brialy compose avec classe et subtilité toutes les facettes de ce personnage, notamment quand il endosse d’autres personnalités : nul doute que Maurice Leblanc aurait salué cette interprétation magistrale de son héros de papier. Avec ses longueurs, son statisme au rythme très éloigné des séries actuelles, la série aurait gagnée à disposer d’un montage plus condensé mais n’oublions pas que Arsène Lupin joue et perd 813 est typique d’une forme de télévision très spécifique des années 80. Le jeu des divers acteurs est caractéristique de cette époque où la surenchère visuelle et l’action frénétique n’étaient pas de mise. Un feuilleton certes daté mais qui saura contenter tous les amateurs du gentleman cambrioleur, avec cette aventure au suspense tendu, et plus généralement tous les friands de nostalgie télévisuelle.

 

Commentaire technique

Image : copie SD, définition moyenne et manque de piqué, texture argentique épaisse (tournage en 35 mm), contraste appuyé, éclairages tranchés, images souvent bouchées, noirs envahissants, étalonnage chaud, colorimétrie naturaliste aux teintes datées 

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Son : mixage français 2.0 monophonique, dialogues clairs au niveau élevé, bonne dynamique sur les ambiances (automobiles) et sur la musique banale et répétitive de Georges Delerue

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Mixage sonore : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)
Bonus : etoile rougeetoile griseetoile griseetoile griseetoile grise(1/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0198056/

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