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La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume 4K : une nouvelle trilogie aux effets spéciaux spectaculaires (en UHD, Blu-ray, DVD et VOD)

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5) 

Synopsis

Plusieurs générations après le règne de César, les singes ont définitivement pris le pouvoir. Les humains, quant à eux, ont régressé à l'état sauvage et vivent en retrait. Alors qu'un nouveau chef tyrannique construit peu à peu son empire, un jeune singe entreprend un périlleux voyage qui l'amènera à questionner tout ce qu'il sait du passé et à faire des choix qui définiront l'avenir des singes et des humains…

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  • Titre original : Kingdom Of The Planet Of The Apes
  • Support testé : UHD
  • Genre : science-fiction, aventures
  • Année : 2024
  • Réalisation : Wes Ball
  • Casting : Freya Allan, Kevin Durand, William H. Macy, Dichen Lachman, Owen Teague, Peter Macon, Sara Wiseman, Neil Sandilands
  • Durée : 2 h 24 mn 46
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 2,39/1 (HDR10)
  • Sous-titrage : français, allemand, castillan, italien, néerlandais, danois, finnois, norvégien, suédois, anglais
  • Pistes sonores : Dolby Atmos (TrueHD 7.1) anglais - Dolby Digital Plus 7.1 français, allemand, italien - DTS 5.1 castillan, cantonais
  • Bonus : combo avec l’UHD du film et le Blu-ray du film - pas de bonus sur l’UHD
  • Bonus en VOST sur le Blu-ray : Dans la zone interdite, le tournage (Inside the Forbidden Zone, 23 mn 25) - scènes coupées et versions longues avec commentaire audio optionnel de Wes Ball (32 mn 15) : SC 003 - Noa, Soona et Anaya escaladent la première corniche, SC 006 - Noa, Soona et Anaya après l'escalade de l'œuf, SC 020 - Discussion hamac Noa/Soona, SC 033 - Lightning et Sylva en chasse, SC 040 - Le Clan des Aigles - Prisonniers, SC 046 - Noa rêve de son père, SC 051A - A053 - Noa rencontre Raka au temple, Raka lui montre la sortie, SC 057 - Lightning et Sylva au feu de camp de Noa, SC 058 - Noa et Raka quittent l'aéroport, SC 062 - Noa poursuit MAe, rencontre des maraudeurs, SC 076 - Noa et Mae perlent des rêves, SC A120 - Entrée dans le silo version longue, SC 122 - Salle de classe du Silo, Anaya trébuche hors champ, SC 152 - Promenade sur la plage - Exode des singes
  • Éditeur : 20th Century Studios 

 

Commentaire artistique  

Depuis la parution en 1963 du roman de Pierre Boulle « La Planète des singes », critique satirique de l’humanité, de la science et de la guerre, et son excellente adaptation en 1968 dans le film de Franklin J. Schaffner La Planète des singes avec Charlton Heston, l’argument des singes évolués peuplant la planète terre est devenu une franchise réunissant longs métrages et séries télévisées. Entre 1970 et 1975, quatre films et deux séries tentent de capitaliser sur l’immense succès du film original. En 2001 la nouvelle adaptation de Tim Burton ne convainc qu’à moitié avant qu’en 2011 ne démarre une trilogie La Planète des singes (Les Origines, 2011, L’Affrontement, 2014 et Suprématie, 2017) centrée sur le destin de César, un singe éduqué qui meurt à la fin du troisième volet. En 2024, Disney, qui a racheté Fox, démarre une nouvelle trilogie avec La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume réalisée par Wes Ball à qui l’on doit une autre trilogie : Le Labyrinthe (2014-2018). Le scénario, écrit à quatre mains, situe le récit trois siècle après la mort de César et centre son intrigue sur le trio formé par Noa (Owen Teague), un chimpanzé à la recherche de son clan capturé, Raka (Peter Macon), un orang-outan philosophe et « Nova » Mae (Freya Allan), une jeune humaine qui connait le lieu où Proximus Cesar (Kevin Durand) maintient le clan en captivité. Désireux de faire une suite, tout en renouvelant les personnages, La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume décrit l’héritage de César tout en se plaçant du point de vue des singes. Si le récit est finalement sans franche originalité, ce nouvel opus se démarque par la beauté de ses décors de civilisation mangés par la végétation (région de Los Angeles en ruines) et ses effets spéciaux extraordinaires (société Weta FX, effets supervisés par Erik Winquist) qui autorisent une plus grande exactitude dans la création des singes et qui surtout leur permettent d’avoir de véritables expressions d’acteurs ! Le film est tourné en Australie en décors naturels somptueux et en décors de studio bien qu’une partie du film (33 minutes) soit réalisée en images de synthèse. Si visuellement le film est une réussite formelle par sa superbe esthétique, son scénario hollywoodien aux thèmes plus convenus (quête initiatique, menace de la tyrannie, aspect moralisateur) peine à surprendre même si le spectacle fertile en péripéties atteint son objectif de divertissement : malgré sa durée excessive (2 h 25 mn) et sa très longue introduction, l’aventure ne lasse pas. Sans jamais procurer le choc émotionnel éprouvé à la vision des scènes finales du film de 1968, La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume est un film extrêmement attrayant qui a su rendre hommage (chasse à l’homme, musique) au modèle initial : le réalisateur Wes Ball, qui admire le film de Franklin J. Schaffner, a d'ailleurs souhaité que son film puisse combler le hiatus entre celui de 1968 et la trilogie de César. Un premier volet distrayant qui ne répond pas à toutes les attentes et invite à attendre la suite...

 

 

Commentaire technique

Image : copie UHD, 4K natif, définition remarquable et piqué exceptionnel notamment sur les textures des fourrures simiesques (tournage en numérique avec caméras Arri Alexa LF, Arri Alexa Mini LF et Blackmagic URSA Mini Pro, Master Format 4K), aspect numérique discret mais présent, superbe gestion du contraste en HDR10, image lumineuse avec des éclairages magnifiques et sophistiqués, des basses lumières très détaillées, noirs profonds, étalonnage chaud, colorimétrie somptueuse aux teintes délicatement nuancées (verts de la végétation) et aux tons bien maitrisés en HDR10, compression sans heurt

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Son : mixage anglais Dolby Atmos, voix très claires au centre, extrême dynamique sur les effets sonores des nombreuses scènes d’action et sur la musique épique de John Paesano avec hommage à celle de Jerry Goldsmith, spatialisation spectaculaire aux effets surrounds enveloppants (déplacement des divers protagonistes, combats), usage efficaces des canaux de hauteur (scènes dans les arbres, aigles), LFE très énergique (mer) et souvent en activité ; VF 7.1, claire et dynamique, très belle spatialisation mais un peu moins grandiose que celle de la VO, faute de canaux de hauteur, doublage soigné très bien intégré

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rouge(5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue(5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile griseetoile grise(3/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile griseetoile grise(3/5)

IMDb : https://www.imdb.com/title/tt11389872/

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