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Hellraiser Tetralogy 4K : la saga de « Pinhead » en très haute définition (en UHD)

Note artistique : Hellraiser I etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5) - II-IV etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5) 

Synopsis 

Hellraiser I : Le Pacte : en possession d'une boîte à énigmes, le dépravé Frank Cotton amène à lui les Cénobites, créatures de l'au-delà qui le mettent au supplice de souffrances infinies. De retour du royaume des morts, il reprend peu à peu forme humaine grâce à sa maîtresse et belle-sœur, Julia, prête à toutes les abominations par amour pour lui…

Hellraiser II : Les Écorchés : bien qu'elle survive aux Cénobites, Kirsty Cotton se retrouve internée dans un hôpital psychiatrique dont le responsable, le Dr Channard, se livre à de cruelles expériences, dans l'espoir de percer les secrets de l'autre monde. Il y réussit si bien qu'il ressuscite Julia Cotton qui, aux enfers, règne en maîtresse absolue…

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Hellraiser III : chef des Cénobites, Pinhead s'arrache à sa prison, un totem qu'expose Monroe dans l'antichambre de son night-club. Après avoir fait de nouveaux adeptes et pris le dessus sur son sauveur, Pinhead affronte un adversaire inattendu et redoutable : l'homme qu'il fût avant de vendre son âme au diable et de basculer dans les ténèbres…

Hellraiser IV : Bloodline : en 2127, dans une cité de l'espace, le Dr. Merchant affronte Pinhead, le démon à la tête semée d'épingles… Ce combat est la dernière phase d'une lutte qui remonte à bien des années auparavant…

  

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- LE COFFRET COLLECTOR UHD 

  • Titre français : Hellraiser I : Le pacte - Hellraiser II : Les écorchés - Hellraiser III - Hellraiser I : Bloodline
  • Titre original : Hellraiser - Hellbound: Hellraiser II - Hellraiser III : Hell on Earth - Hellraiser: Bloodline
  • Support testé : UHD
  • Genre : horreur, thriller
  • Année : 1987, 1988, 1992, 1996
  • Réalisation : Clive Barker, Tony Randel, Anthony Hickox, Alan Smithee (Kevin Yagher)
  • Casting : Andrew Robinson, Clare Higgins, Ashley Laurence, Sean Chapman, Doug Bradley, Nicholas Vince, Simon Bamford, Oliver Smith, Kenneth Cranham, Imogen Boorman, Barbie Wilde, Terry Farrell, Paula Marshall, Kevin Bernhardt, Lawrence Mortorff, Ken Carpenter, Sharon Ceccatti, Bruce Ramsay, Valentina Vargas, Kim Myers, Charlotte Chatton, Mickey Cottrell, Louis Turenne, Courtland Mead
  • Durée : 1 h 33 mn 21 (I) - 1 h 39 mn 03 (II, Director’s Cut) et 1 h 32 mn 05 (II, version cinema) - 1 h 36 mn 21 (III, Director’s Cut) et 1 h 33 mn 11 (III, version cinema) - 1 h 24 mn 45 (IV)
  • Format vidéo : 16/9
  • Format ciné : 1,85/1 (HDR10, Dolby Vision)
  • Sous-titrage : français
  • Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 anglais (I, II Director’s Cut, III, IV) - DTS-HD MA 2.0 anglais (II, version cinéma) - DTS-HD MA 2.0 français (I, II version cinéma monophonique, III version cinéma, IV)
  • Bonus : combo FuturePak avec les 4 UHD
  • Bonus sur l’UHD Hellraiser: Le Pacte : commentaire audio de Clive Barker (VOST) - Hellraiser : Résurrection(24 mn 25) - Ashley Laurence, une actrice en enfer (2007, 11 mn 55) - Andrew Robinson : M. Cotton, je présume ? (2007, 16 mn 13) - Christopher Young : un compositeur d'enfer (2007, 18 mn 47) - interviews de 1987 : Clive Baker (3 mn 09), Ashley Laurence (2 mn 01), Andrew Robinson (2 mn 28) - Clare Higgins (2 mn 11) - 6 bandes annonces, spots TV et merchandising d’époque (19 mn 13)
  • Bonus sur l’UHD Hellraiser II : Les écorchés : commentaire audio de Tony Randel (réalisateur) et Peter Atkins (scénariste) (VOST) - Hellraiser II - Les Écorchés: Perdus dans le labyrinthe (2000, 17 mn 04) - Kenneth Cranham : le docteur est là (2008, 13 mn 33) - Les Cénobites : la patrouille des damnés (2008, 22 mn 20) - interview du réalisateur Tony Randel (2008, 15 mn 09) - interviews 2008 de Clive Barker (3 mn 19) et Clare Higgins (3 mn 54) - coulisses du tournage (1 mn 52) - scènes coupée (4 mn 51) - 17 bandes annonces et spots TV d’époque (VOST, 13 mn 06)
  • Bonus sur l’UHD Hellraiser III : documents d'époque (1998) : sur le tournage (4 mn 59), Making of (22 mn 24), mini Making of (0 mn 58), bande annonce (1 mn 52)
  • Bonus sur l’UHD Hellraiser IV: entretien exclusif avec Xavier Desbarats chroniquer chez Devildead (2024, 34 mn 26) - bande annonce (1 mn 10) - espace éditeur (4 bandes annonces)
  • Éditeur : L’Atelier d’Images 

Commentaire artistique

En 2023, l’éditeur avait déjà sorti cette tétralogie, réunissant les films Hellraiser I : Le Pacte, Hellraiser II : Les écorchés, Hellraiser III et Hellraiser IV : Bloodline, en Blu-ray et DVD. Avec ce nouveau coffret, « Hellraiser Tetralogy», la collection, est désormais présentée dans un Futurpack et diffère surtout sur le plan technique puisque les quatre films sont disponibles en 4K, HDR10/ Dolby Vision (cf. critique technique ci-dessous). Certains bonus manquent aussi à l’appel comme les entretiens avec Thomas Aidan, Julien Maury et Guy Astic.

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La trilogie Hellraiser I : Le Pacte, Hellraiser II : Les écorchés, Hellraiser III ayant été chroniquée en détail en 2018, nous n’analyserons ici que Hellraiser IV : Bloodline, qui, suite à son échec commercial, sera le dernier titre de la saga projeté en salles. Le film est sorti en 1996 avec, au générique, comme crédit de réalisation : Alan Smithee, un pseudo signifiant « réalisateur inconnu ». En réalité cette mention cache le patronyme de Kevin Yagher qui fit retirer son nom lorsque les producteurs (dont Clive Barker) lui imposèrent des coupes et une réécriture pour accélérer la présence à l’écran de Pinhead. Coécrit par Peter Atkins, qui avait déjà œuvré sur les volets II et III,  Hellraiser IV : Bloodline, qui s’inspire de la fin de Hellraiser III, développe, selon le souhait de Clive Baker, une intrigue qui se déroule à trois époques différentes (1796, 1996 et 2127). Si c’est toujours Doug Bradley qui incarne Pinhead, le reste du casting est nouveau dont Valentina Vargas qui interprètera une Angélique plus sexy que maléfique. Quant à Bruce Ramsay, il jouera trois membres différents de la famille Lemarchand tandis qu’Adam Scott sera Jacques. Filmé à l’économie, le film compte peu de personnages, mais se distingue par un affreux cénobite (Chatterer Beast), mi chien, mi machine conçu par Gary J. Tunnicliffe et Kevin Yagher. Le tournage à Los Angeles, dans l’immeuble I. Magnin sur Broadway et dans une usine désaffectée, bien qu’affecté de très nombreux problème relationnels, sera bouclé en temps voulu… avant que Kevin Yagher ne claque la porte. C’est Joe Chappelle et Rand Ravich, qui auront le soin  de tourner des nouvelles scènes modifiant notablement la conception du film et de lui adjoindre une fin optimiste jamais envisagée. Tel qu’il a été distribué, raccourci de 26 minutes (le film original durait 111 minutes), Hellraiser IV : Bloodline est semble-t-il moins violent et plus trouble que la version de Kevin Yagher. Malgré sa gestation compliquée et son tournage difficile, ce quatrième volet n’est pas négligeable et traite de diverses questions intéressantes : la temporalité bousculée dans un récit ponctué de flashbacks, le thème central du jeu qui conditionne le destin des personnages, les pulsions basiques de la mort et du sexe, la part belle de la soumission dans les relations qui unissent les divers caractères et le substrat mythologique. Cependant cette richesse narrative ne suffira pas à sauver le film boudé par le public et la critique. Ni les effets spéciaux, ne le jeu des acteurs, et encore moins le récit, n’ont convaincu les spectateurs, mais il ne faut pas oublier que ce piètre résultat résulte en partie d’une version tronquée et remaniée. Un quatrième volet distrayant malgré ses handicaps.

Les fans de la saga Hellraiser apprécieront cette édition 4K techniquement nettement supérieure à toutes les précédentes éditions.

 

UHD Hellraiser IV Tetralogy

Commentaire technique

Les négatifs originaux 35 mm ont été scannés et restaurés en résolution 4K par Silver Salt Restoration à Londres. Des éléments tirés d’interpositifs 35 mm ont été également utilisés pour restituer les parties qui avaient été retirées des négatifs. Les films ont été étalonnés en SDR, HDR10 et Dolby Vision par Silver Salt Restoration à Londres

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Hellraiser I : Le Pacte

Image : copie UHD, très belle définition, variable selon les plans, et excellent piqué sur les détails (maquillages), texture argentique fine (tournage en 35 mm avec caméras Panavision Panaflex Platinum, Master Format 4K restauré 2023), belle gestion des lumières en HDR10 avec quelques variations de densité, images contrastées, noirs solides, étalonnage chaud, colorimétrie vive (rouge), bien nuancée en HDR10, tons saturés
Son : mixage 5.1 anglais (Dolby Stereo au cinéma), dialogues clairs et équilibrés, pas de distorsion, bonne dynamique sur les nombreux effets sonores (au-delà) et sur la musique brillante de Christopher Young, spatialisation ouverte mais assez frontale avec des effets surrounds mesurés, LFE efficaces ; VF 2.0 monophonique claire, dynamique, équilibrée mais sans relief, doublage correct

Hellraiser II : Les Écorchés

Image : copie UHD, excellente définition et très bon piqué sur les détails, texture argentique varaible parfois un peu épaisse (tournage en 35 mm avec caméras Panavision Panaflex, Master Format 4K restauré 2023), bon contraste aux éclairages tranchés en HDR10, noirs solides, étalonnage chaud, colorimétrie vive aux teintes éclatantes en HDR10 et ton saturés
Son : mixage 5.1 anglais (Dolby Stereo au cinéma) 5.1 (Director’s Cut), dialogues clairs et centrés, excellente dynamique sur les effets sonores (créatures) et sur la musique énergique de Christopher Young, spatialisation ample aux effets surrounds très immersifs (mouvements des créatures, labyrinthe), LFE efficaces ; VF 2.0 (version cinéma) claire, dynamique, plus étriquée que la VO 5.1, doublage plutôt artificiel

Hellraiser III

Image : copie UHD, excellente définition et piqué sur les détails, grain argentique assez discret et variable (tournage en 35 mm avec caméras Panavision, Master Format 4K restauré 2023), très belle gestion du contraste en HDR10, image très lumineuse aux éclairages francs, noirs profonds, étalonnage chaud, colorimétrie éclatantes aux teintes vives bien nuancées en HDR10
Son : mixage 5.1 anglais (Ultra Stereo au cinéma), dialogues clairs, excellente dynamique sur les effets (au-delà) et la musique énergique de Randy Miller, spatialisation immersive aux effets surrounds souvent spectaculaires (musique, déplacement des créatures), LFE efficace ; VF claire, dynamique, sans relief, doublage assez bien intégré

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Hellraiser IV : Bloodline

Image : copie UHD, excellente définition et bon piqué sur les gros plans, texture argentique fine (tournage en 35 mm avec caméras Panavision, Master Format 4K restauré 2023), belle gestion des contrastes en HDR10, images lumineuses, éclairages naturalistes harmonieux, noirs saturés, étalonnage chaud, colorimétrie nuancée aux teintes chatoyantes (bleu, rouge) en HDR10
Son : mixage 5.1 anglais (Dolby au cinéma), dialogues clairs et équilibrés, excellente dynamique sur les effets sonores et sur la musique de Daniel Licht, spatialisation immersive aux effets surrounds enveloppants très efficaces, LFE ponctuel ; VF 2.0 claire, bonne dynamique, stéréo limitée, doublage soigné assez bien intégré

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rouge(4,5/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile grise(4/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile demi rougeetoile grise(3,5/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)

IMDb
Hellraiser I : Le pacte : https://www.imdb.com/title/tt0093177/
Hellraiser II : Les écorchés : https://www.imdb.com/title/tt0095294/
Hellraiser III : https://www.imdb.com/title/tt0104409/
Hellraiser IV : Bloodline : https://www.imdb.com/title/tt0116514/  

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