Rawhead Rex Le monstre de la lande : une créature maléfique qui peine à convaincre (en Blu-ray et DVD)
Note artistique : (3/5)
Synopsis
L'auteur américain Howard Hallenbeck se rend en Irlande en famille, à la recherche d'objets religieux datant d'avant le Christianisme. Au même moment, des fermiers déplacent une énorme pierre posée au milieu d'un champ, libérant par erreur une créature monstrueuse enterrée là depuis des siècles. La route de la famille Hallenbeck va croiser celle du monstre.
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- Titre original : Rawhead Rex
- Support testé : Blu-ray
- Genre : horreur
- Année : 1996
- Réalisation : George Pavlou
- Casting : David Dukes, Kelly Piper, Cora Lunny, Ronan Wilmot, Niall Toibin, Niall O'Brien, Hugh O'Conor, Heinrich von Schellendorf
- Durée : 1 h 29 mn 51
- Format vidéo : 16/9
- Format ciné : 1,85/1
- Sous-titrage : français
- Pistes sonores : DTS-HD MA 2.0 monophonique anglais, français
- Bonus : Digipack Collector limité avec le Blu-ray du film (90 mn) et le DVD du film (87 mn) - livret « Sa majesté le monstre » (24 pages) - bande annonce (0 mn 53)
- Éditeur : Rimini Éditions
Commentaire artistique
Rawhead Rex n’est certainement pas une série B d’horreur qui a marqué les esprits. Pourtant l’édition blu-ray américaine Kino Lorber en 2018 était bourrée de bonus et en mars 2023 Kino Lorber a sorti un UHD 4K HRD10/Dolby Vision avec un remix anglais DTS-HD MA 5.1. Cependant avec cette édition hexagonale, il faudra se contenter, en guise de bonus, de la bande annonce et d’un livret explicatif sur la production. Le film est présenté uniquement avec les mixages monophoniques anglais (original) et français. Contrairement au titre qui laisserait supposer une créature issue du Jurassique, le scénario de Clive Barker imagine dans la campagne du Kent l’existence d’un monstre Rawhead qui est ranimé fortuitement et sème la terreur en utilisant le bedeau du village comme son serviteur : seul l’usage d’une amulette représentant une femme enceinte pourra l’annihiler. Cette histoire est adaptée de sa nouvelle effrayante « Rawhead Rex » parue en 1984 dans le tome 3 de ses célèbres « Books of Blood » qui lui valurent l’enthousiasme de ses fans et de Stephen King ! Le film, désavoué par Clive Baker, a été réalisé par George Pavlou, cinéaste britannique à la filmographie chétive (six longs métrages) et méconnue. Quoique le récit soit situé dans le Kent, Rawhead Rex a été filmé en Irlande et compte pour interprètes principaux David Dukes qui joue le chercheur Howard Hallenbeck et Kelly Piper qui incarne sa femme Elaine. Le rôle du bedeau maléfique est tenu par Ronan Wilmott et celui de l’inspecteur par Niall O’Brien. C’est Heinrich von Schellendorf qui se cache sous le masque de la créature Rawhead, une sorte de dieu païen monstrueux dont l’origine est issue du folklore anglo-saxon avec l’existence d’un croque-mitaine inventé au 16e sicle pour effrayer les enfants. C’est à Peter Litten et Paul Catlking que l’on doit l’apparence terrifiante de Rawhead avec ses yeux rouges phosphorescents et ses crocs acérées, mais le maquillage, aussi soigné soit-il, ne pouvait égaler l’abomination que suggérait la description de Clive Baker. Cependant, si l’on veut bien accepter les limites et le style daté des années 80, Rawhead Rex, qu’on a pu rapprocher de la série Children of the Stones (1977), demeure un petit film d’horreur distrayant, qui a pour originalité d’ancrer son intrigue dans la tradition locale et rurale d’un modeste village de campagne. Compte tenu des progrès des effets spéciaux et l’imagerie numérique, il conviendra d’être assez indulgent sur la crédibilité physique de la créature. Il en est de même pour les effets spéciaux sommaires dus à un budget trop limité, notamment les effets lumineux qui concluent le film dans un déluge d’éclairs assez peu convaincants. Comparé à la nouvelle, Rawhead Rex a sévèrement édulcoré les éléments transgressifs introduits par Clive Barker dans son récit pour se contenter de raconter une histoire de monstre tueur : le résultat est nettement plus banal mais néanmoins distrayant.
Commentaire technique
Image : copie HD, bonne définition, excellent piqué sur les détails qui faiblit ponctuellement sur certains plans à effets spéciaux, texture argentique fine (tournage en 35 mm, Master Format 4K 2017), copie stable et bien nettoyée, excellent contraste avec des éclairages tranchés et lumineux, noirs solides, étalonnage chaud, colorimétrie vive aux teintes franches et tons saturés
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Son : mixage anglais 2.0 monophonique, dialogues clairs, pas de distorsion, belle dynamique sur les effets sonores (méfaits de la créature) et sur la musique du compositeur de Rock Colin Towns, pas de souffle ou de défaut sonore ; VF 2.0 monophonique, claire, dynamique, doublage d’époque décollé des ambiances
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : (3,5/5)
Bonus : (2/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/title/tt0091829/
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