Reivers : une comédie plaisante avec Steve MacQueen (en Blu-ray, DVD et VOD)

Note artistique : 



(3/5)
Synopsis
Boon, un ouvrier que rien ne désarçonne, « emprunte » la splendide voiture de son patron pour une balade à Memphis. Il invite pour l'occasion Ned, un garçon d'écurie noir, et Lucius, un gamin de 12 ans. D'une maison close à une course de chevaux, un périple où le jeune Lucius perdra même son innocence…
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- Titre original : The Reivers
- Support testé : Blu-ray
- Genre : comédie dramatique
- Année : 1969
- Réalisation : Mark Rydell
- Casting : Steve McQueen, Sharon Farrell, Ruth White, Michael Constantine, Clifton James, Juano Hernandez, Lonny Chapman
- Durée : 1 h 51 mn 18
- Format vidéo : 16/9
- Format ciné : 2,39/1
- Sous-titrage : français
- Pistes sonores : DTS-HD MA 5.1 et 2.0 anglais, français
- Bonus : présentation du film par Samuel Blumenfeld, journaliste (29 mn 39)
- Éditeur : BQHL Éditions
Commentaire artistique
Reivers ou Les Reivers (The Reivers) est un film réalisé par Mark Rydell en 1969 adapté par Irving Ravetch et Harriet Frank du roman « Les Larrons » (1962), le dernier écrit par William Faulkner. Ce roman tranche sur le reste de son œuvre en décrivant une existence fantasmée selon une vision plus optimiste sous la forme d’un conte plein d’humour aux personnages franchement pittoresques. La star incontestée du film, selon Steve McQueen (Boon), est la voiture jaune vif « Winton Flyer » de la Winton Motor Carriage Company : c’est un véhicule créé de toutes pièces par Kenneth Howard, et conçue pour ressembler à un véhicule de 1904 mais en plus solide néanmoins. Steve McQueen a récupéré cette voiture à la fin du tournage et elle a été un des fleurons de sa collection d'automobiles : elle est actuellement visible au Petersen Automotive Museum de Los Angeles. Lorsqu’il joue dans Reivers, la star sort de deux films qui l’ont consacré : L’Affaire Thomas Crown (1968) et Bullitt (1968) et c’est à son instigation que le film de Mark Rydell voit le jour, peut être fasciné par le fait de conduire cette automobile d’exception dans un film (cf. bonus), par ailleurs secondaire dans son immense carrière. Steve McQueen a la main sur la production, les acteurs, le tournage ! Le reste du casting est plus ou moins convaincant : si Rupert Crosse (Ned) domine l’interprétation, au point d’être le premier Afro-américain à entrer en lice pour l’Oscar du second rôle (qu’il n’aura pas), difficile en revanche d’apprécier le jeu sans émotion de Sharron Farrell (Corrie). Mitch Vogel est assez crédible en Lucius candide et Burgess Meredith prête sa voix caractéristique au narrateur. Reivers est un divertissement plaisant, haut en couleurs, qui se regarde comme une comédie dramatique sans prétention sur le passage à l’âge adulte et sur le penchant immodéré de certains de ceux-ci pour les maisons closes et les belles voitures d’époque, rien de plus. Le talent littéraire de William Faulkner à peine transcrit n’est guère un argument pour ce film sympathique pas vraiment mémorable. Fort bien photographié par Richard Moore et porté par la musique colorée de John Williams, Reivers est un film presque familial, tant sa présentation demeure constamment humoristique, truculente et édulcorée, qui a fait le bonheur des spectateurs américains. Une comédie à voir pour sa voiture rutilante et si l’on est un fan inconditionnel de Steve McQueen.
Commentaire technique
Image : copie HD, excellente définition et très beau piqué, hormis le générique, sur les gros plans, texture argentique homogène (tournage en 35 mm avec caméras Panavision, Master Format 2K), copie bien nettoyée, excellent gestion du contraste, respect des images très lumineuses du chef op Richard Moore, noirs profonds, étalonnage chatoyant chaud colorimétrie éclatante aux teintes vives et tons saturés
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Son : mixage anglais 5.1 (remix : stéréo 3 canaux au cinéma), voix claires et sans distorsion, excellent dynamique sur les effets sonores (voiture, train, ville) et sur la brillante musique de John Williams, spatialisation contenue assez frontale aux effets surrounds limités qui privilégient la musique, LFE ponctuels ; VF 5.1, claire, dynamique, doublage d’époque avec voix historiques (Jacques Thibaut pour Steve McQueen et Henri Virlogeux pour Burgess Meredith), mais trop détaché des ambiances
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : (3,5/5)
Bonus : (2,5/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : https://www.imdb.com/fr/title/tt0064886/
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