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Test vidéoprojecteur JVC DLA-X9500 : toujours pas de 4K native, mais des noirs et un rendu cinéma renversant

jvc 9500

Chez JVC les vidéoprojecteurs se suivent et se ressemblent ! La famille D-ILA est heureuse de vous annoncer l'arrivée du nouveau haut de gamme de l'année. Ce DLA-X9500 améliore la luminosité, le HDR et la technologie e-shift d'interpolation 4K a été optimisée. Pour le reste, sous un look identique ce modèle assure toujours autant au niveau du contraste.

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Depuis des années JVC s'est mué en spécialiste de la vidéoprojection Home Cinéma grâce à sa technologie D-ILA (du LCD réflectif). Comme chaque année (on est à la sixième génération de matrices), le constructeur améliore certains points. Ce vidéoprojecteur DLA-X9500 n'est donc pas la révolution tant attendue à l'heure de l'Ultra HD 4K, il faudra encore patienter. Pour faire de la 4K, il utilise toujours des matrices Full HD, en 1920 x 1080 pixels, et un système de dédoublement e-shift pour faire monter la résolution jusqu'à l'Ultra HD en 3840 x 2160 px.

JVC a bien mis sur le marché un vidéoprojecteur avec de vraies matrices 4K, le fabuleux DLA-Z1, mais son prix de 35 000 euros risque de rebuter de nombreux amateurs. Sinon au dernier IFA, salon high-tech à Berlin, la marque a présenté la version 5 de son procédé e-shift et trois vidéoprojecteurs dont un DLA-X9900 (9000 euros), successeur du présent X9500, devrait arriver d'ici 2018.

Un vidéoprojecteur massif, costaud et 3D ready

Notre JVC DLA-X9500 est donc le haut de gamme de la marque, en dehors du DLA-Z1, et il ressemble comme deux gouttes d'eau à son prédécesseur. Disponible en noir ou en blanc, il est toujours aussi massif avec pratiquement 48 cm de profondeur et un poids de plus de 15 kg. Il est donc fortement conseillé de bien étudier son emplacement avant de l'installer. Il est prévu pour les salles de home-cinéma dédiées, il pourra se positionner en fond de salle et il assure une image pouvant aller jusqu'à 5 m de diagonale. Néanmoins le recul peut être moins important : pour 2 mètres de base, la distance entre le vidéoprojecteur et l'écran peut varier entre 2,8 m et 5,6 mètres selon la position du zoom. Ce dernier est motorisé, c'est un 2x, tout comme le lens-shift permettant un bon débattement de l'objectif en cas de projection dans des conditions difficiles.
Ce vidéoprojecteur JVC arbore une belle robe lustrée, sa coque est ornée du logo THX 3D. L'objectif est protégé par un cache métallique qui se dévoile automatiquement dès l'allumage de l'appareil. Bien que 3D ready, il n'est pas livré avec une seule paire de lunettes 3D, vu le prix élevé on peut trouver cela un peu mesquin. Il faut donc acheter un kit 3D (3 paires de lunettes + émetteur pour 450 euros) en plus, fort heureusement certains revendeurs ne s'y sont pas trompés et propose gratuitement cette option.

Traitement vidéo, contraste et e-shift 4K améliorés

Si le capot noir brillant reste identique de génération en génération, JVC améliore l'intérieur par petites touches. Sur ce modèle, la luminosité a été accentuée, on passe à 2000 lumens, l'image est donc plus lumineuse que sur l'ancien 9000 et le contraste, déjà élevé, est encore monté d'un cran avec une valeur de 160 000:1 contre 150 000:1 précédemment. Ce X9500 améliore également le temps de latence avec un nouveau mode d'Image dévolu aux gamers et le HDR est activé automatiquement en présence de ce type de signal. Il est compatible avec le HDR 10 et le HDR HLG (Hybrid Log-Gamma). Les matrices D-ILA sont les dernières nées, c'est un procédé unique chez JVC, elles sont au nombre de trois, d'une taille de 1,8 cm et leur résolution native est le Full HD (1920 x 1080p). Cette technologie délivre un des meilleurs contrastes du marché, grâce à un iris dynamique on peut atteindre 1 600 000:1. L'autre procédé original est l'e-shift ici dans sa version 4. Il s'agit de redimensionner l'image Full HD en 4K, c'est un upscalling optique. En bref, le projecteur va recréer deux images décalées de 0,5 pixel et le traitement vidéo MPC (Multiple Pixels Control) va les assembler ou en ajouter afin de produire une image 4K. Cette technologie a été ici optimisée en s'appuyant sur le haut de gamme DLA-Z1, un nouvel algorithme a été intégré afin d'améliorer la restitution des diagonales. On est donc en présence d'une image 4K reconstruite et non native. Il convient de noter que l'e-shift ne fonctionne pas avec la 3D.

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Un équipement et des réglages fidèles à l'esprit haut de gamme de ce vidéoprojecteur, à cheval entre le Home Cinéma grand public et le monde de l'intégration

La connectique est classique avec deux entrées HDMI 2.0a HDCP 2.2, une RS-232C, une D-Sub, une trigger, une Ethernet et une prise pour la synchronisation 3D. La mise en service ne pose aucun problème, l'objectif est entièrement motorisé, à l'aide de la télécommande on peut donc agir facilement sur la taille de l'image et le décalage vertical ou horizontal. Ce vidéoprojecteur JVC intègre un système de calibrage automatique, il faut se munir d'une sonde et télécharger un logiciel sur le site du constructeur pour l'utiliser. Il est possible de mettre en mémoire jusqu'à 10 positions de zoom selon ses besoins. La domotique n'est pas oubliée sur ce modèle compatible avec le protocole Control4 SDDP (Simple Device Discovery Protocol). La télécommande rétroéclairée reste identique à celles des modèles précédents. Les menus de réglage sont nombreux, mais la navigation reste logique et sans prise de tête excessive. Les modes Image de base (naturel, film, cinéma, THX, animation, 3D et utilisateur) sont bien équilibrés et permettent de se lancer dans la découverte de la grande image.

Des réglages avancés performants

Les pros ou amateurs éclairés pourront se plonger dans les arcanes technologiques avec par exemple le réglage des niveaux RVB, le gamut, ou encore le choix de l'espace couleur. En ce qui concerne le MPC il est réglable sur quatre positions : netteté accentuée, contraste dynamique, image lissée et NR (réducteur de bruit). Une des nouveautés introduites par ce X9500 est le mode "Faible latence" qui réduit le temps d'affichage entre la source et le projecteur ce qui est un facteur déterminant pour les joueurs. Toujours dans le menu de réglage, le mode HDR est présent, il permet de sélectionner le HDR10, le HLG ainsi que les espaces de couleurs BT2020 ou DCI. Les modes Naturel et THX sont les plus équilibrés et ils délivrent la meilleure image avec des films en Blu-ray. L'iris dynamique peut être activé selon deux modes, dont un mode fixe, l'amélioration de la luminosité est palpable et son utilisation est particulièrement discrète au niveau bruit et gêne visuelle.
Le bruit de fonctionnement de ce vidéoprojecteur est donné pour 21 dB en mode éco, cela grimpe d'environ 10 dB en mode lampe haute, ce n'est pas le plus silencieux du marché et cela reste un peu audible si vous êtes placé pas trop loin du projecteur. Parmi les réglages disponibles, l'amélioration de la fluidité des mouvements (Clear Motion Drive) est toujours aussi performante avec tous types de signaux.

Un rendu du noir toujours plus impressionnant

Comme avec ses concurrents, nous avons envoyé à ce JVC des films à partir de lecteurs Oppo (Blu-ray et Blu-ray UHD) pour le pousser dans ses retranchements. Dès les premières secondes, les noirs intenses frappent les esprits. On est toujours aussi subjugué par cette capacité à fournir des teintes sombres aussi profondes et un fort niveau de contraste que l'on peut comparer à celui d'un téléviseur OLED. Le piqué est impressionnant et les mouvements sont d'une grande fluidité. Avec des films Blu-ray simples, le spectacle est garanti, le mode Naturel est le plus intéressant. Il rajoute de la couleur et du piqué et sans débordement numérique. L'e-shift 4 et le traitement vidéo MPC améliorent légèrement la perception visuelle, mais cela ne saute pas vraiment aux yeux. On peut scruter attentivement l'image et voir par-ci par-là une amélioration sur les sous-titres ou sur les contours, mais rien de fondamentalement renversant sur du Full HD.
Avec des signaux UHD 4K non HDR, c'est mieux, mais l'image manque un peu de relief dans les plans et de précision. Le HDR s'en sort beaucoup mieux avec sur «Mad Max Fury Road» des reflets brûlants sur les carrosseries et des pics de lumière très bien gérés, même s'il faut un peu déboucher les noirs pour apporter plus de nuances dans les zones faiblement éclairées. La profondeur de champ est importante, l'optique utilisée n'y est pas pour rien, et le contraste élevé apporte de la matière et un surcroît de dynamique. Cela se ressent à tous les instants que le film soit sombre ou lumineux, ce vidéoprojecteur JVC DLA-X9500 apporte une restitution de très haut niveau. Une très belle image digne d'un cinéma et certainement une des meilleures du marché !

Prix indicatif officiel : 9000 €

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Caractéristiques techniques :

  • Vidéoprojecteur D-ILA , 3D Ready, THX 3D
  • Technologie : 3 panneaux de 0,7 pouce (1920 x 1080 px)
  • Résolution UHD : 3840 x 2160 avec e-shift4 4K
  • Zoom : 2x motorisé
  • Lens shift : ± 80 % sur l'axe vertical et ± 34 % sur l'axe horizontal
  • Lampe : NSH 265W
  • Durée de vie de la lampe : 4500 heures (mode basse consommation)
  • Bruit de fonctionnement : 21 dB (mode éco)
  • Taille de l'écran : 1,52 à 5 m de diagonale
  • Luminosité : 2000 lumens
  • Contraste : 160 000:1 (en mode natif)
  • Connectique : 2 HDMI, Ethernet, Trigger, Rs-232C, 3D Sync
  • Dimensions (L x H x P) : 45,5 x 17,9 x 47,2 cm
  • Consommation : 380 W (0,5 W en veille)
  • Poids : 15, 6 kg

Notre avis :

  • Qualité de fabrication : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleue (4,5/5)
  • Equipement et fonctions : etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile grise (4/5)
  • Ergonomie : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleue (4,5/5)
  • Performances : etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orange (5/5)
  • Intérêt : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleue (4,5/5)



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