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Test vidéoprojecteur : Sony VPL-HW15

sony-vw15-face1

Rapport qualité/prix : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-griseetoile-grise (3/5)
Prix : 2690 euros

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Le Sony VPL-HW15, successeur du HW10 lancé l’année dernière, ne propose pas le même gain qualitatif constaté sur son grand frère le VW85 par rapport au VW80. Il conforte toutefois et à un niveau de tarif comparable, toutes les qualités globales du HW10 et constitue de ce fait un excellent choix en matière de vidéoprojection full HD dédiée home-cinéma.

Présentation, équipement et fonctions

telecommande_vplhw15Le VPL-HW15 est le nouveau vidéoprojecteur home-cinéma d’entrée de gamme de Sony. Tout comme son prédécesseur le HW10 sorti fin 2008, il utilise la technologie LCD réflective propriétaire SXRD, associée à une lampe UHP classique à vapeur métallique, le tout en résolution full HD1080p. Le SXRD est très similaire au D-ILA mis en œuvre par JVC. La présentation est strictement identique à celle du HW10 et, placé côte à côte, il sera bien difficile de différencier les deux appareils : le look est massif, la forme est symétrique avec l’objectif dans l’axe, la connectique est latérale et pas très facile d’accès quand le projecteur est posé sur une table, et la présentation reprend la même robe Cosmic Black d’apparence cossue mais toujours aussi sensible aux tâches de doigts !

L’objectif, qui reste à commandes manuelles, est pourvu d’un double lens-shift ( ± 65 % vertical, ± 25 % horizontal) et d’un large zoom (x1.6) qui faciliteront la mise en œuvre de l’appareil. La connectique comprends 2 x HDMI 1.3 / CEC, une entrée informatique au standard VGA qui est configurable en RVB ou en composantes YPrPb, suivie des classiques s-vidéo, vidéo composite et composantes acceptant les signaux HDTV jusqu’au 1080i (50, 60 et 24sf). Le traitement vidéo interne est toujours le Bravia Engine 2.

Le VPL-HW15 intègre un iris dit « dynamique » permettant de faire grimper le rapport de contraste en ajustant en permanence son ouverture en fonction de la nature des images projetées. Il s’appelle ici « Advanced Iris 3 », et comprend deux modes Auto1 et Auto 2 très similaires en terme de résultats subjectifs, ainsi qu’un mode « manuel » (une position figée, à choisir parmi 100). Coté exploitation, on dispose classiquement de 3 modes images personnalisables (Standard, Dynamique, Cinéma), ainsi que de trois températures de couleur préréglées (High, Middle, Low) auquel s’ajoute 4 modes utilisateurs (User 1 à 4), ainsi que de sept modes gammas malheureusement non éditables (Off, gamma 1 à 7) – le HW10 n’en avait que 4 - et de ce qui est censé être un Color Management, en pratique bien difficile à mettre en œuvre (RCP ou Real Color Processing). Enfin, tout comme le HW10, le HW15 dispose aussi de réglages de convergences des panneaux SXRD assez précis ( ± 2 pixels, par pas de 0.1 pixel).

Vidéo de présentation des menus

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Nos essais

Définition

Définition

mire_indienDVDs Monstres et Compagnie, chapitre 4, Star Wars : Episode II, chapitre 6 et 7, Le Seigneur des Anneaux : La communauté de l’Anneau l’arrivée dans la Comté, Blu-ray Casino Royale, chapitre 2

P.H. : Une belle définition, une image franche et naturelle, nette et piquée mais sans excès et jamais numérisée. Résultats plus probants avec les sources numériques, à cause d’un léger bruit vidéo résiduel et d’une petite tendance à un trop marquer les contours en liaison composantes analogiques.
P.V. : On retrouve sur ce critère le même souvenir laissé par le HW10, et les tri-LCoS en général, à savoir un rendu très naturel sans le côté "forcé" de certaines projections vidéo qui donnent l'impression de vouloir offrir plus de détails qu'il y en a réellement… Avec le HW15, rien de tout ça, tous les extraits passent sans perte ni excès. C'est toujours agréable à l'œil, la définition naturelle de la HD confirmant cette impression "reposante"…

Luminosité

Luminosité

vertical_limitDVD Vertical Limit, chapitre 7, DVD DTS n°7, extrait de Fast and Furious, Blu-ray Baraka chapitre final

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P.H. : Un tout petit peu supérieure à celle du HW10 mais c’est vraiment très comparable en pratique ! Le mode Eco s’avèrera un peu juste si vous approchez les 3 mètres de base. Pas d’effets de saturation, le contraste pouvant être poussé au taquet (90) sans problème ce qui permet de gratter quelques lumens…
P.V. : Là aussi bon compromis avec une image assez dynamique permettant d'assurer un écran de 3 m sans souci. A noter que même en mode de lampe normal, préférable sur une telle base, la ventilation reste très discrète. Les scènes sombres conservent des nuances et les éclairages "agressifs" ne dénotent aucune saturation dans les blancs

Colorimétrie

Colorimétrie

mireDVD Le Pacte des Loups, chapitre 6, La Planète au Trésor, chapitre 6

P.H. : Un ensemble juste et nuancé, le léger déséquilibre constaté au mesures sur les premiers niveaux l’ensemble manque toutefois un peu de saturation ( cf. diagramme CIE), le réglage de Couleur ( saturation) mérite d’être un peu poussé pour corriger cette tendance parfois un peu « fade ».
P.V. : Bon équilibre d'origine sur le meilleur mode usine, nous avons un peu poussé la saturation pour obtenir un rendu plus "vif", surtout sur les sources SD. Sinon neutralité et nuances sont au rendez-vous sur tous nos extraits avec une bonne constante entre les scènes de jour et de nuit.

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Contraste

Contraste

mire_echelle_grisDVD Meurs un Autre Jour, chapitre 27, DVD Les Autres, chapitre 4, Blu-ray Casino Royale, chapitre 3 et 4, Le Seigneur des Anneaux : La communauté de l’Anneau les caves de la Moria.

P.H.: Des noirs profonds et denses, une très bonne sensation de relief, les meilleurs résultats sont obtenus avec l’iris dynamique activé mais ne sont pas meilleur subjectivement qu’avec le HW10. Des scènes sombres qui détaillées même dans les zones d’ombres, le gamma très linéaire jusque dans les premiers niveaux y contribue largement.
P.V. : Bon rendu intra-image et rapport natif élevé au point que l'apport de l'iris dynamique n'est pas des plus flagrants… Les scènes sombres conservent un relief détaillé et d'un réalisme convaincant. On ne note aucune tendance bouchée mais aussi aucun effet laiteux sur les noirs qui maintiennent le niveau assez bas que l'on attend de cette technologie. Très bon rendu sur disques Blu-ray où les noirs sont vraiment profonds

Fluidité

Fluidité et traitement vidéo interne

titanic28DVD DTS NTSC n° 3 : Trailer Titanic, extraits du DVD Coupe du Monde de Football : les Meilleurs Buts, DVD Le Pacte des Loups », chapitre 6. DVD Gladiator, chapitre 4.

P.H. : Certes, bien peu l’utiliserons avec des sources analogiques et entrelacées mais les résultats du traitement interne Bravia Engine 2 sont plutôt bons, avec un upscaling très convaincant des sources SD et à peine quelques effets de peigne sur les séquences d’origine vidéo. Pour mémoire, ce projecteur ne dispose pas de système anti-saccades 100 Hz, et c’est bien dommage !
P.V. : Si l'absence de traitement anti-saccades a quelques menues conséquences sur certains travellings qui mériteraient plus de fluidité, la prestation reste excellente en mode film. Rendu très "coulé" sur nos sources Blu-ray 24p et désentrelacement de qualité en vidéo. Globalement, le HW15 conserve logiquement les nombreuses qualités de son prédécesseur, il reste donc, malgré un prix qui lui n'évolue pas dans le bon sens, un excellent choix pour une installation haut de gamme encore raisonnable en budget.

Mesures et galerie photos

Mesures

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Verdict

l'avis de P.H.

L'avis de P.H.

  • Définition : etoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-grise (4/5)
  • Luminosité : etoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-grise (4/5)
  • Colorimétrie : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-griseetoile-grise(3/5)
  • Contraste : etoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-grise (4/5)
  • Fluidité / Traitement vidéo : etoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-grise (4/5)

Identique au HW10 sur le plan de la présentation, des menus et de la connectique, le HW15 l’est tout aussi bien aux mesures que sur le plan subjectif. Car, en dehors de la télécommande, empruntée au grand frère le VW85 qui a quant à lui grandement progressé par rapport au VW80, et de quelques modes gammas supplémentaires hélas non éditables, on trouve bien peu de différence avec le HW10. Contrasté et lumineux (chiffres quasiment identiques à ceux du HW10), doté d’une image vive et bien équilibrée (Gamma, très linéaire) ce projecteur est aussi très discret en termes de bruit de fonctionnement, même en mode Normal de lampe.
En l’absence de calibration, les modes par défaut s’avèrent très convaincants et proches des normes, notamment "Cinéma" associé à la température de couleur "Bas", au gamma "3" et à l’espace couleur "Normal". On regrettera que Sony ne l’ait pas doté d’un Motion Flow, même simplifié, ce qui aurait mieux justifié son évolution tarifaire…Le VPL-HW15 est toutefois un très bon choix si vous aimez l’image douce et très cinéma des LCD réflectifs, mais le gain en performances par rapport au HW10 est infime et peu significatif.

l'avis de P.V.

L'avis de P.V.

  • Définition : etoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-grise (4/5)
  • Luminosité : etoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-grise (4/5)
  • Colorimétrie : etoile-rougeetoile-rougeetoile-rougeetoile-griseetoile-grise(3/5)
  • Contraste : etoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-verteetoile-grise (4/5)
  • Fluidité / Traitement vidéo : etoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-bleueetoile-grise (4/5)

Remplaçant du HW10, le HW15 ne révolutionne pas la famille des projecteurs Tri-SXRD de Sony… Il conserve le même look et les mêmes fonctionnalités extérieures, ce qui n'est pas un défaut tant son prédécesseur était déjà très réussi et abouti de ce point de vue… Même du côté des spécifications, hormis un rapport de contraste annoncé par Sony comme doublé (ce qui n'est hélas pas le cas en pratique !) et ses sept modes de gamma inspirés du haut de gamme VW85, le reste s'annonce fort similaire. Ce "copier-coller" reste donc plutôt dans la continuité, un excellent projecteur au demeurant, maintenant essentiellement un très bon rapport prestations/prix. Il conserve aussi une bonne souplesse de placement ainsi qu'un bon calibrage en sortie de carton sur le mode "Cinéma", mais mérite d'être calibré in situ non seulement sur l'échelle des gris, en gains et offsets RVB, mais aussi en Color Management, du fait d'un diagramme CIE moins performant d'usine que le HW10 ! C'est dommage car ce réglage n'est jamais aisé à réaliser, même avec un outil objectif… On aurait aussi aimé que Sony fasse un effort concernant l'implantation de triggers et d'un mode pour lentille anamorphique qui aurait alors pleinement justifié une nouvelle appellation de son ancien HW10… Mais bon, comme continuité de ce dernier le HW15 reste un excellent choix subjectif à prix contenu, c'est déjà bien !

Spécifications

Données constructeurs

  • Type : vidéoprojecteur à technologie LCoS 3 x 0.61 ’’
  • Résolution : 2073600 pixels (1920x1080 )
  • Entrées : 1 x YPrPb (3xRCA), 1 x RVBHV (1 x Sub-D15), 1xS-vidéo (1x Ushiden), 1 x vidéo composite (1xRCA), 2xRVB/YCrCb numérique (2x HDMI/HDCP), 1 x RS-232 ( 1x DB9)
  • Luminosité : 1000 lumens ANSI
  • Contraste : 60000:1 full on/off
  • Lampe : 200 W UHP (3000 h, 500 €)
  • Bruit : 22 dB
  • Compatibilités : PAL/SECAM/NTSC/1080i/720p/576p/576i/480p/480i; 1080p24/50/60 (HDMI uniquement)
  • Dimensions : 464x179x407 (mm)
  • Poids : 10 kg
  • Origine : Japon
  • Prix indicatif : 2690 euros
  • Garantie : 3 ans sur site (via le contrat Prime Support)
sony-vw15-connectique



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