Durée : 54’ 29’’
RJAL 397017
www.labuissonne.com
www.carrothers.com
Notation : (4/5)

L’excellent pianiste de jazz Bill Carrothers, s’étant mis à fredonner à sa manière, en arpégeant négligemment sur « Once in a While », Gérard de Haro, qui venait de l’enregistrer, fut frappé par la ressemblance avec cette autre voix qui fit un malheur en son temps, chez les minettes et les douairières, celle du regretté Chet Baker.

à 20 h 30 à Basilique Cathédrale

Au programme :
Brahms : Schicksalslied (Le Chant du destin), Ein deutsches Requiem (Un Requiem allemand) avec
Karina Gauvin (soprano), Christopher Maltman (baryton), le Rundfunkchor Berlin (Nicolas Fink, chef de chœur) et l'Orchestre de chambre de Paris - Laurence Equilbey (direction)

Ce soir du 4 juin 2013, dans l’impressionnante nef de la Basilique Cathédrale de Saint-Denis, c’était à Laurence Equilbey de nous proposer un programme exclusivement dévolu à Johannes Brahms. À la tête de l’Orchestre de Chambre de Paris et du Rundfunkchor Berlin, Laurence Equilbey entamait ce concert par Schicksalslied (Chant du Destin) une œuvre assez brève, qui bien que débutant dans la sérénité contemplative, n’était pas exempt d’épisodes orageux.

Deutsche Grammophon (Universal)
Durée CD 1 : 59’ 37’’ CD 2 : 1h 2’ 26’’
Notation : (4/5)

Après des débuts plus que prometteurs à Mexico où il incarne Alfredo dans La Traviata de Verdi en 1960, Placido Domingo est invité à camper le rôle d’Arturo dans le Lucia di Lammermoor de Donizetti aux côtés d’une célébrité de toutes les scènes internationales : Joan Sutherland. Ceci a lieu à l’Opéra de Dallas. Les grandes capitales européennes commencent à s’intéresser à lui puisque, dès 1967, il a la possibilité d’être engagé à Vienne, Hambourg et Berlin.

Deutsche Grammophon (Universal)
Durée :  1h 9’ 45’’
Notation : (4/5)

Brillants débuts pour ce ténor français qui commence par décrocher le Concours international Luciano Pavarotti à Philadelphie en 1988 alors qu’il n’est âgé que de vingt-cinq ans. Porté par ce succès, Roberto Alagna est engagé la même année au Festival de Glyndebourne où il incarne le rôle d’Alfredo dans La Traviata de Verdi. Du coup, Roberto Alagna, surfant sur ce succès, est réclamé dans ce rôle d’Alfredo sur la majorité des grandes scènes européennes et particulièrement à la Scala de Milan où il tient ce rôle en 1990.

Déodat de Séverac, Claude Debussy, Emmanuel Chabrier, Paul Le Flem, Francis Poulenc
Durée : 1h 4’ 32’’
Autoproduit sans numéro
www.spiriade.com
Notation : (4/5)

Disons-le tout net, comme ça, on n’aura plus à y revenir, le livret est indigent et la pochette hideuse. Cela dit, un CD, c’est d’abord et avant tout de la musique, et celle-ci n’est plutôt pas mal.

Durée : 1h 9’ 52’’
Ago 006
www.agogique.com
Notation : (5/5)

Quelle magnifique idée que de publier un album entier consacré aux quatuors de jeunesse de George Onslow et de les interpréter de cette façon ! Le quatuor Ruggieri l’a fait et, à mon humble avis, ce CD est loin d’être le dernier à paraître. Car il y a chez George Onslow de véritables pépites et il est grand temps de le sortir de l’oubli injuste où une critique stupide et une incompréhension esthétique l’ont plongé.

Durée : 56’ 49’’
Combustible sans numéro
dist. Absilone Technologies
www.bubblies.net
Notation : (3,5/5)

Voici, tenez-vous bien, eh oui, ça a l’air d’être le sixième CD, sans compter le bestoffe, des Bubblies, ces quatre Toulousains qui te vous remuent le rock avec leur pop à eux. En angliche et en français, ils ne se prennent pas au sérieux, mais remontent les bretelles à ceux qui le font (se prendre au sérieux. Eh un peu d’attention, faut suivre).

Durée : 1h 16’ 50’’
Milan 399 475-2
www.milanrecords.com
Notation : (4/5)

Gatsby le Magnifique ! Après Robert Redford, c’est Leonardo DiCaprio qui s’y colle ! Le livre de Francis Scott Fitgerald, « snob, profond, désenchanté » (Eric Neuhoff) est une nouvelle fois porté au cinéma, mais a été décalé, musicalement parlant, vers des D.Js. et Beyoncé.

Mardi 14 mai 2013

Pour la sortie de leur CD, The Art of Violin, chez Indésens (Codaex), dont nous avons rendu compte il y a peu (voir article), la violoniste Solenne Païdassi et le pianiste Laurent Wagschal avaient choisi le Centre Culturel Allemand de Paris, le Goethe Institut, pour un concert public et pour y dédicacer leurs disques.

Durée : 1h 39
WM 12-001
www.franckwolf.com
Notation : (5/5)

Voici un trio, Frank Wolf aux saxes soprano et ténor, Marcel Loeffler à l’accordéon et Davide Petrocca à la contrebasse, qui, manifestement, se régale à jouer une musique jubilatoire. Non qu’elle soit particulièrement gaie, elle a sa part de mélancolie, mais parce qu’elle est belle.