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Actus Blu-Ray/DVD « Panique à Needle Park » : les débuts d’Al Pacino au cinéma

Blu ray Panique à Needle Park

Note artistique : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)

Synopsis

Dans les paysages de briques et de béton du West Side de Manhattan, l'histoire de deux jeunes qui s'aiment. Un récit imprégné de la tendresse, de la terreur, de l'amertume de jeunes acharnés à survivre au-delà de la peur et du désespoir d'un monde où sévit cruellement la drogue.

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• Titre original : The Panic in Needle Park
• Support : blu-ray coffret ultra collector
• Genre : drame
• Année : 1971
• Réalisation : Jerry Schatzberg
• Casting : Al Pacino, Kitty Winn, Alan Vint, Richard Bright, Raul Julia, Angie Ortega, Marcia Jean Kurtz
• Durée : 1 h 49 mn 38
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 1,85/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : DTS-HD MA 1.0 anglais, français
Bonus (2004) : Jerry photographe, avant ce film, les débuts de Jerry Schatzberg en tant que photographe, reconnu comme l'un des plus grands de l'univers de la mode, du cinéma et de la musique (17 mn 15) - Jerry cinéaste, le réalsateur revient sur Panique à Needle Park genèse, tournage (21 mn 12) - Al & Jerry, Al Pacino, vu par Jerry Schatzberg (9 mn 14) - Jerry à Cannes, Jerry Schatzberg se remémore ses sélections (5 mn 51) - 5 scènes commentées par le réalisateur : Helen & Bobby (3 mn 49), base-ball (2 mn 20), overdose de Bobby (3 mn 34), prison (5 mn 08), ferry (6 mn 06) - bande annonce (2 mn 52) - double DVD du film et ses bonus - le livre La vie sur grand écran incluant 50 photos inédites (200 pages)
• Éditeur : Carlotta

Commentaire artistique

Pour son troisième titre dans la collection des « Coffrets Ultra Collector » (édition limitée et numérotée à 2 000 exemplaires avec un visuel exclusif créé par Telegramme) l’éditeur a choisi le film de Jerry Schatzberg récompensé à Cannes par le prix d’interprétation féminine. Il a pour sujet le milieu des drogués newyorkais traité à la manière d’un film documentaire, sans musique, sans maquillage et souvent filmé au téléobjectif, centré sur un couple de junkies. L’originalité du scénario consiste à dépeindre la romance intense qui lie Helen et Bobby sans chercher à développer une véritable enquête sur le milieu des drogués. Ce couple est interprété par deux acteurs de théâtre reconnus qui allaient démontrer leurs aptitudes au grand écran, Kitty Winn, une actrice de San Francisco dont ce sera le meilleur rôle au cinéma, et Al Pacino, un acteur de New York, qui amorçait sa talentueuse carrière au 7e Art. Le réalisateur était un photographe de mode réputé qui avait retenu l’attention avec son premier long métrage Portrait d’une enfance déchue. L’ouvrage de James Mills, à la base du scénario de Joan Didion et John Gregory Dunne, découlait d’une enquête auprès de vrais drogués gravitant à l’angle de la 72e Rue et Broadway (« Needle Park »). Le réalisateur et ses acteurs se sont imprégnés du lieu en le fréquentant et en partageant les impressions des toxicomanes bien que le film soit entièrement interprété par des acteurs professionnels. Construit sous la forme d’un enchainement de séquences décrivant, sans concession, le délitement d’un couple plombé par l’addiction, le film se veut une analyse sans fard du fléau de l’héroïne dans la classe des indigents qui a toujours cédée à une toxicomanie aux effets nettement plus dévastateurs que ceux des fumeries hippies. L’émotion que dégage le récit est liée à son casting exceptionnel, à sa réalisation à l’économie et à l’efficacité de sa construction ; évitant toute tendance mélodramatique ou moralisatrice, le film suscite la compassion malgré sa tonalité très crue qui ne nous épargne ni l’overdose, ni le trafic et la prostitution. Revu dans sa belle copie restaurée, le film n’a rien perdu de son impact, même comparé au récent et plus radical Mad Love in New York. Ce drame intemporel est « vécu » avec une incroyable vitalité par des acteurs lâchés en toute liberté dans les rues de la ville et captés au téléobjectif par le virtuose Adam Hollender. Ce choix d’un tournage semi-documentaire, néanmoins très bien préparé (contrairement à l’impression d'improvisation qu’il procure), impressionne toujours parce qu’il a su donner l’illusion de la réalité en concédant, avec génie, un part de spontanéité à ses interprètes. Ce film de référence, qui aura marqué le genre, est très bien mis en valeur dans ce coffret réunissant les bonus de l’édition SD de 2004 et un ouvrage dossier très instructif sur sa genèse.

Commentaire technique

Cette nouvelle copie HD tirée d'un master 2K restauré sous la supervision de Jerry Schatzberg est bien définie en dépit d’un léger grain, contraste globalement excellent, étalonnage irréprochable conforme à celui du film, colorimétrie variable, tons saturés, défauts disparus ; mixage anglais monophonique clair, équilibré, homogène, sans saturation ; VF plus en retrait.

Notre avis

Image : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Mixages sonores : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile demi bleueetoile grise(3,5/5)
Bonus : etoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile rougeetoile grise(4/5)
Packaging : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue(5/5)

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IMDb : http://www.imdb.com/title/tt0067549/

 

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