Wonder Woman 2017 : le retour d’une superhéroïne des années 70 (en Blu-ray, DVD et VOD)
Note artistique : 
(3,5/5)
Synopsis
C'était avant qu'elle ne devienne Wonder Woman, à l'époque où elle était encore Diana, princesse des Amazones et combattante invincible. Un jour, un pilote américain s'écrase sur l'île paradisiaque où elle vit, à l'abri des fracas du monde. Lorsqu'il lui raconte qu'une guerre terrible fait rage à l'autre bout de la planète, Diana quitte son havre de paix, convaincue qu'elle doit enrayer la menace. En s'alliant aux hommes dans un combat destiné à mettre fin à la guerre, Diana découvrira toute l'étendue de ses pouvoirs… et son véritable destin.
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• Titre original : Wonder Woman
• Support testé : blu-ray
• Genre : aventure, fantastique, superhéros
• Année : 2017
• Réalisation : Patty Jenkins
• Casting : Gal Gadot, Chris Pine, Connie Nielsen, Robin Wright, Danny Huston, David Thewlis, Elena Anaya, Lucy Davis
• Durée : 2 h 21 mn 15
• Format vidéo : 16/9
• Format ciné : 2,39/1
• Sous-titrage : français
• Pistes sonores : Dolby ATMOS anglais, français
• Bonus : épilogue : La mission d'Etta (2 mn 41) - la création de la Wonder Woman moderne (16 mn 26) - La vision d'une réalisatrice : Themyscira : l'île secrète (4 mn 56), bataille sur la plage (4 mn 56), une photo à travers le temps (5 mn 07), Diana dans le monde moderne (4 mn 39), Wonder Woman en guerre (5 mn 03) - les Amazones de Wonder Woman (9 mn 53) - la Trinité (16 mn 05) - Les femmes derrière la caméra (15 mn 34) - à la recherche de la Wonder Woman cachée en tous (23 mn 08) - cinq scènes en version longue (6 mn 04) - scène alternative : en marche vers un monde féminin (1 mn 04) - bêtisier (5 mn 37) - copie digitale du film au format UV
• Éditeur : Warner Home Video
Commentaire artistique
Wonder Woman est une superhéroïne apparue dans les DC Comics en 1941, une des toutes premières féministes décrites en bande dessinée. Elle est originellement la princesse Diana, la fille de la reine des Amazones grecques, dotée de bracelets pare-balles et d’un lasso magique « sérum de vérité ». Outre ses propres albums, elle apparaît aussi dans la « Ligue des justiciers d’Amérique » et remporte un succès international sous les traits de Lynda Carter, Miss World USA, dans la série télévisée homonyme (1975-1979, 60 épisodes). Il faut attendre 2016 pour que la superhéroïne soit aperçue sur grand écran en personnage réel dans le passable Batman vs Superman : l’Aube de la justice. Elle y est incarnée par Gal Gadot qui l’interprètera aussi en 2017 dans Justice League. Réalisé en 2017 par Patty Jenkins, Wonder Woman est en revanche le premier long métrage entièrement consacré à l’héroïne. Les scénaristes Allain Heinberg, Geoff Johns et Zack Snyder ont ficelé une intrigue assez respectueuse de la bande dessinée qui sera interprétée par un casting de stars confirmées dont Chris Pine jouant l’espion Steve Trevor, la contrepartie masculine de Diana. Le tournage au budget confortable aura lieu en Europe suivi d’une promotion pharaonique débouchant sur un succès commerciale à la hauteur. Et pourtant Wonder Woman se démarque à peine des blockbusters qui inondent les écrans ces dernières années. À moins d’être un fan convaincu de Comics et de super-héros ou d’aimer l’action pour l’action dans un but de simple divertissement, Wonder Woman est loin d’être la fiction féministe qu’on était en droit d’attendre, l’héroïne se contentant, dans un long flash-back, d’être une combattante sexy dans un film manichéen qui oppose symboliquement le bien et le mal durant la Première Guerre mondiale. Le film, en dépit de sa durée et malgré ses dialogues abondants, n’engendre pas l’ennui grâce à son rythme soutenu et l’avalanche de péripéties qui émaillent sa narration. Le recourt aux effets spéciaux surabondants et le tic actuel des super-ralentis (slow motion), utilisés ici comme un procédé gratuit sans aucune pertinence cinématographique, alourdit inutilement la mise en scène. Et que dire de la tenue sexy de l’héroïne, superbement modernisée, qu’elle ne quitte guère y compris son encombrant bouclier et son épée ostentatoire… Certes nous sommes en pleine bande dessinée et la vraisemblance n’est pas une priorité mais le contraste est frappant avec la minutie de l’évocation et ses superbes ambiances. Néanmoins le divertissement est assuré grâce à l’originalité de cette super-héroïne ingénue, plus convaincante que ses consœurs (Supergirl et Catwoman), confrontée au machisme ambiant et qui milite pour le pacifisme en plein conflit 14-18 ! Fort distrayant... à condition de priser le manque de finesse et de légèreté propre aux films « graphiques » façon Zack Snyder.
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Commentaire technique
Image : copie HD, excellente définition (tournage en Super 35 et Arri Alexa mais master en 2K), superbe contraste très travaillé, étalonnage chaleureux jouant amplement avec les ambiances colorées selon les scènes, colorimétrie chaude et teintes vives, tons saturés
Son : mixage anglais Dolby Atmos, dialogues centrés clairs, excellente dynamique sur les surrounds et les LFE, spatialisation immersive ample sur les surrounds mais dimension verticale Atmos beaucoup trop discrète au vu du genre, en revanche excellente distribution et transfert sonores entre les surrounds non Atmos
Notre avis
Image : (4/5)
Mixages sonores : 
(4/5)
Bonus : (3,5/5)
Packaging : (3/5)
IMDb : http://www.imdb.com/title/tt0451279/
Site officiel en anglais : http://wonderwomanfilm.net/ et http://wonderwomanfilm.com/
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