Test TV LG OLED65G3 : un nouveau record de luminosité pour une TV OLED
La série de TV LG G3 représente le haut de gamme de la marque sud-coréenne. Ses modèles sont dotés d’une dalle White OLED fournie par LG Display avec une nouveauté cette année : un filtre de microlentilles permettant d’augmenter significativement la luminosité de l’écran. L’idée est encore et toujours de tenter de rivaliser sur ce point avec les TV LCD qui conservent l’avantage de proposer un pic de luminosité supérieur aux modèles OLED. Pari gagné ? C’est ce que nous allons vérifier dans notre test complet de la TV LG OLED65G3 de 65 pouces, sans oublier de passer en revue la qualité d’image, les connectiques, le design, les capacités dans le domaine du gaming et autres nouveautés comme la nouvelle version de l’interface WebOS.
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LG OLED65G3
Type : télévision White OLED Ultra HD (4K) Dolby Vision
L’avis d’ON-mag : (5/5)
Prix au moment du test : 3590 €
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La série LG G3 se décline en différents modèles de 55, 65, 77 et 83 pouces. Elle reprend le même design que la précédente génération LG G2. Il s’agit d’une série de téléviseurs conçus avant tout pour être accrochés au mur. Le fabricant livre le support mural qu’il suffit de fixer au mur pour une parfaite intégration.
L’arrière du téléviseur propose des accroches spécifiques dans un renfoncement spécial pour coller au plus près du mur, mais il est toutefois possible d’utiliser les fixations à la norme VESA. Le téléviseur est donc, comme ceux de la série G2, livré sans pied. Ce dernier est disponible en option pour un prix de 199 €. Ne pouvant pas accrocher le téléviseur OLED65G3 au mur, nous l’avons testé avec son pied. Celui-ci est identique à celui livré avec la série G2. D’ailleurs, il est possible d’utiliser un pied de la série G2 pour une TV G3. Il y a de petites roulettes dessous, qui permettent de faire pivoter l’écran. C’est très bien pensé.
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Installé sur son pied, l’écran se retrouve légèrement incliné, de 4 degrés vers l’arrière, un peu comme le Sony de la série A95K. L’avantage d’avoir un pied central est qu’il est possible d’installer le téléviseur sur un support relativement étroit. Ici comptez sur une profondeur de 25 cm et une largeur de 43 cm. L’ensemble est parfaitement stable. L’écran est ainsi surélevé de 6 cm, autorisant l’installation d’une barre de son devant, sans gêner le récepteur infrarouge.
Le modèle prêté par la marque pour réaliser ce test ne souffrait d’aucun défaut de fabrication et proposait des finitions parfaites. Le design est identique à celui du précédent modèle. Il n’est pas aussi fin que sur les TV de la série C car il y a un dissipateur thermique derrière la dalle qui permet de faire s’échapper la chaleur produite par les composants internes. Il y a donc de très nombreux petits orifices sur tout le pourtour de l’écran, à l’arrière.
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On retrouve le dos totalement plat de la précédente génération pour être au plus proche du mur. Il y a également le même chemin, comme creusé dans l’épaisseur de la dalle, qui permet d’organiser la fuite des câbles vers le centre de l’appareil. Il y a plusieurs guide-fils qui aident.
C’est parfaitement pensé et des plaques en plastique viennent terminer les finitions pour obtenir une surface totalement épurée.
Côté connectiques, vu que la précédente génération disposait de tout le nécessaire, la nouvelle reprend exactement les mêmes caractéristiques. On a donc toujours droit à quatre entrées HDMI 2.1 48 Gbits/s compatibles avec toutes les technologies d’optimisation pour les jeux vidéo et dont une supporte l’eARC pour renvoyer le signal audio vers une barre de son ou un amplificateur. Les prises HDMI acceptent les signaux Ultra HD et Dolby Vision jusqu’à 120 Hz. Il y a également une sortie optique audionumérique, un port Ethernet, trois ports USB-A, une prise antenne et une autre satellite. LG livre toujours son câble de report infrarouge à brancher dans l’entrée correspondante. Les téléviseurs de la série LG G3 sont compatibles avec le WiFi 6 et ils ont aussi le Bluetooth.
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Des performances et des équipements presque parfaits pour le gaming
Pour le gaming, nous avons évoqué le fait que toutes les entrées HDMI supportent les fonctions d’optimisation dont le VRR, l’ALLM, le FreeSync Premium et le G-Sync. Pas de problème pour jouer en Dolby Vision à 120 images par seconde non plus. La série G2 propose un temps de retard à l’affichage de 9,5 ms mais la série G3 de cette année fait encore mieux, offrant un input lag de 9,1 ms, ce qui en fait la gamme qui propose le plus faible temps de retard à l’affichage, toutes technologies et marques confondues. Cela correspond à moins d’une image de retard entre le moment où le joueur appuie sur le bouton de la manette et où l’action se déroule à l’écran. Les joueurs les plus exigeants peuvent être satisfaits.
N’oubliez pas d’activer le mode "renforçateur" pour atteindre ce niveau car sinon, en sélectionnant simplement le mode "Optimiseur de Jeu", on plafonne à 12,5 ms. Si jusqu’ici le tableau est idyllique, on peut regretter que la fidélité des couleurs ne soit pas tout à fait au rendez-vous en mode "Optimiseur de Jeu" car nous avons mesuré un Delta E moyen de 3,71 en HDR, donc supérieur au seuil de 3 en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée à l’écran.
On a toujours droit à l’affichage d’une barre de jeu qui, cette année, profite d’une interface entièrement personnalisable. Les options dans le menu principal de réglages deviennent alors inaccessibles pour privilégier l’utilisation des menus de la barre de jeu pour configurer l’image et le son. L’affichage d’une aide à la visée est possible.
Interface connectée WebOS 23 : il y a du nouveau
La série LG G3 adopte le système WebOS dans sa version 23. Celle-ci ne peut pas être disponible sur les TV des précédentes générations. Il s’agit d’une mise à jour importante.
L’interface principale est maintenant dotée de vignettes ou cartes qui concentrent, pour chacune, des applications ou des fonctions correspondantes. Après avoir cliqué sur la carte "Télétravail", on trouve ainsi les applications Google pour travailler ; on a aussi la possibilité de brancher et de contrôler facilement un clavier et une souris. D’autres cartes sont disponibles : "Tableau de bord maison", "Sports", "Jeu" et "Musique". Dans le menu "Musique", on trouve toutes les applications de lecture audio. Le menu "Sports" permet de suivre les résultats de ses équipes de sport favorites alors que le menu "Jeu" propose d’afficher les différentes plateformes de cloud gaming accessibles.
Enfin, le "Tableau de bord maison" sert à contrôler les objets connectés présents dans l’habitat. Le téléviseur étant compatible avec le protocole Matter, il est possible d’interfacer les équipements qui supportent cette technologie. Bien entendu, il est toujours possible de télécharger des applications depuis la plateforme prévue à cet effet.
WebOS 23 propose désormais l’affichage des principaux réglages possibles sous la forme d’un panneau de notifications (un peu comme sur les smartphones). On peut y changer rapidement le mode d’image, le mode de son, le périphérique de la sortie son, la minuterie, etc. Cette interface peut être personnalisée et il y a un historique qui affiche le dernier menu auquel on a accédé, pour y revenir plus rapidement.
L’une des grandes nouveautés de cette nouvelle version de WebOS, c’est la possibilité de configurer le rendu de l’image selon ses propres goûts sans avoir à passer par des menus plus ou moins digestes. En effet, le mode d’image personnalisé lance un assistant qui affiche sept séries de six images. Pour chaque série, il s’agit de choisir l’image qu’on préfère. À la fin de la procédure, l’assistant vous montre l’image originale comparée à l’image que vous préférez et applique les réglages désirés.
La réactivité du système reste excellente, avec un temps d’allumage inférieur à 10 secondes ainsi qu’une sortie de veille en 4 secondes. L’extinction est instantanée après l’affichage du logo LG.
Pour éviter les risques de marquage de la dalle, LG propose des fonctionnalités de maintenance. En outre, un écran de veille se déclenche automatiquement après 3 minutes d’inactivité.
Image : la TV OLED la plus lumineuse à ce jour, merci le filtre MLA
Le téléviseur OLED65G3 est donc équipé d’une dalle White OLED de type Evo fabriquée par LG Display et profitant d’un dissipateur thermique, comme l’année dernière. Mais la grande différence avec l’écran de la série G2, c’est que celui de la nouvelle série G3 est, en plus, doté d’un filtre de microlentilles (MLA Micro Lens Array). Chaque pixel est recouvert par 5117 microlentilles permettant d’augmenter la luminosité de la dalle.
Attention, ce filtre est disponible sur les modèles de 55, 65 et 77 pouces mais la version de 83 pouces en est dépourvue. La dalle est toujours de type 10 bits 100/120 Hz, capable d’afficher une définition Ultra HD 3840x2160 pixels (donc 4K). Une autre nouveauté, cette année, c’est l’utilisation d’un nouveau filtre antireflet. Il s’avère nettement plus efficace que celui de la précédente génération, arrivant à réduire de manière particulièrement intense les reflets des sources de lumière qui se trouvent en face de l’écran. Jusqu’ici, c’est le meilleur traitement antireflet que nous ayons pu voir, surpassant tous ceux que nous avons pu rencontrer sur des modèles OLED mais aussi LCD.
La série G3 bénéficie d’angles de vision plus ouverts que sur la série G2, grâce à l’utilisation des microlentilles. Ils sont presque aussi larges que ceux proposés par les TV embarquant la technologie QD-OLED (Samsung S95B, S90C, S95C mais aussi Sony A95K et A95L).
Une nouvelle génération de processeur, la 6e pour le chipset Alpha9 développé par LG, est présente ici. Il gère la mise à l’échelle des contenus et propose des rendus extrêmement qualitatifs. Il y a une légère progression par rapport à la précédente version avec des objets qui sont détectés au premier plan, se détachant particulièrement bien du reste de l’image. Les compensations de mouvements sont réalisées avec brio et toutes les options sont disponibles pour avoir une parfaite synchronisation des images, quelle que soit la fréquence, 24p, 50p, 60p et plus pour les jeux. On a droit à un traitement d’image véritablement très performant.
Dès l’allumage du téléviseur, on est saisi par l’intensité lumineuse de l’image produite. En effet, on profite d’une luminosité bien supérieure à la moyenne, sans éblouir pour autant. Elle permet surtout de rendre l’image beaucoup plus naturelle, empreinte d’un grand réalisme pour les contenus les mieux définis. On a une très belle profondeur de champ. Malgré la forte luminosité proposée, les noirs restent parfaits et le contraste est également conservé. En outre, alors qu’on aurait pu s’attendre à avoir des couleurs délavées car trop lumineuses, elles sont extrêmement satisfaisantes d’un point de vue subjectif.
LG OLED65G3 : les mesures ON-mag
Pour des contenus SDR, c’est le mode "Filmmaker" qui propose les meilleurs résultats puisque nous avons pu mesurer un Delta E moyen de 1,12, un résultat nettement inférieur au seuil de 3. C’est mieux que sur la série G2 dont le Delta E moyen avait été mesuré à 1,48. Toujours en mode "Filmmaker", nous avons obtenu une température de couleur moyenne de 6370 K, donc très proche de la valeur cible qui est de 6500 K. La courbe est un modèle du genre, avec extrêmement peu de dérive chromatique. Les niveaux de référence du gamma sont également très bons puisque nous avons une valeur moyenne de 2,38, soit très proche du niveau attendu de 2,4. Là aussi, la ligne de référence est parfaitement suivie même s’il y a un léger décrochage pour les gris les plus clairs. L’espace colorimétrique rec.709 est presque entièrement couvert, à 99%.
En HDR, c’est à nouveau le mode "Filmmaker" qui est le meilleur, avec un Delta E moyen mesuré à 0,78 ne nécessitant, de notre point de vue, pas de réglages spécifiques ; le téléviseur est parfaitement calibré dès sa sortie de carton.
Le pic de luminosité en mode "Filmmaker" a pu être relevé à 1430 cd/m². Il s’agit d’une progression de plus de 66% par rapport au pic de luminosité mesuré sur la précédente série G2 de LG (946 cd/m² pour une mire à 10%). C’est énorme ! Cette mesure dépasse largement celle qui a été constatée sur la référence pour une TV OLED jusqu’ici, le Samsung de la série S95B (1066 cd/m²). Nous verrons lors de prochains tests de quoi sont capables les Panasonic MZ2000E, Philips 908 (technologie White OLED avec MLA) et les Samsung S95C ou Sony A95L (technologie QD-OLED), aussi prometteurs d’un très haut pic de luminosité. Rappelons que les modèles LG G1, sortis en 2021, avaient été mesuré à 785 cd/m²…
Pour ne rien gâcher, la luminosité est également supérieure pour une mire qui occupe toute la surface de l’écran puisque nous avons relevé une valeur de 226 cd/m² contre 179 cd/m² pour la série G2 et 225 cd/m² pour la série Samsung S95B. Cette performance est d’autant plus remarquable que sur des contenus HDR, nous avons mesuré une consommation de seulement 60 Wh (selon nos conditions de test) soit nettement inférieure à celle notée sur le Panasonic 65LZ2000E qui était de 75 Wh pour une luminosité maximale de 995 cd/m² !
En mode "Optimiseur de Jeu HDR", nous avons mesuré un pic de luminosité de 1282 cd/m².
Enfin, notez que le téléviseur couvre l’espace colorimétrique DCI-P3 à 96,40% et celui du BT2020 à 72,11%, ce qui est très satisfaisant. Ces valeurs sont légèrement inférieures à celles proposées par les Samsung S95B ou Sony A95K (QD-OLED) qui restent donc les maîtres dans ce domaine.
Audio, même configuration mais avec du DTS en bonus
Pour la partie audio, le téléviseur LG OLED65G3 reprend le système 4.2 canaux avec quatre haut-parleurs de 10 watts chacun et deux woofers de 20 watts. On peut lancer un processus de calibration du son. Comme la précédente génération, ce téléviseur est compatible Dolby Audio et Dolby Atmos. Absent sur la série G2, le format DTS est ici supporté, ce qui est une bonne nouvelle. Si le son produit par le téléviseur est relativement chaud, il manque sérieusement de punch et de dynamisme. Les explosions n’ont pas de relief, offrant un rendu bien trop plat. L’équilibre tonal est correct. Nous avons trouvé que les voix étaient parfois un peu étouffées, ce qui a rendu délicate l’écoute de certains échanges chuchotés.
La grande nouveauté, c’est que les modèles de TV LG 2023 sont compatibles avec la technologie WOW Orchestra développée par la marque pour faire fonctionner de concert les haut-parleurs de la télévision avec ceux d’une barre de son LG. Il s’agit d’un principe similaire à celui que l’on trouve chez Samsung sous le nom marketing de Q-Symphony. N’ayant pas de barre de son LG compatible à tester en même temps que la télévision, nous n’avons pas pu essayer cette fonctionnalité.
La télécommande : la même que l’année dernière et toujours pas de rétroéclairage
La télécommande livrée avec le téléviseur LG OLED65G3 est identique à celle qui est fournie avec la précédente série, G2. Elle reprend le principe (génial) du pointeur initié sur les précédentes Magic Remote. Les boutons sont organisés autour de l’élément central qui permet de pointer à l’écran, donc facilement repérables malgré l’absence de rétroéclairage que nous regrettons toujours. On change de chaîne grâce à la molette. Les plateformes Netflix, Amazon Prime Video, Disney+ et Rakuten TV profitent chacune d’une touche dédiée, ce qui est pratique. Il y a également une touche pour accéder aux chaînes TV LG. Un microphone est intégré pour piloter certaines fonctions du téléviseur à la voix. Ergonomique, cette nouvelle télécommande est très pratique.
En résumé
Si l’évolution du pic de luminosité de la série LG G2 par rapport à la série G1 n’était pas si extraordinaire que cela, celle du LG G3 est une véritable révolution. En effet, avec un pic à 1430 cd/m², à ce jour, il s’agit de la série qui offre le plus haut niveau de luminosité pour la technologie OLED (White OLED et QD-OLED confondues), surpassant très largement la référence qui était jusqu’ici le téléviseur Samsung de la série S95B. C’est d’autant plus impressionnant que la consommation reste parfaitement raisonnable, même inférieure à celle de certains modèles de l’année dernière, nettement moins lumineux. Pour l’image, cela permet d’obtenir des séquences particulièrement réalistes tout en conservant un niveau de noir exceptionnel inhérent à la dalle OLED et empreintes d’une extrême fidélité des couleurs en mode "Filmmaker". Les espaces colorimétriques ne sont certes pas aussi bien couverts que sur les modèles QD-OLED, mais jusqu’à quand conserveront-ils cet avantage ? Les angles de vision sont plus larges que sur les précédentes générations et on profite également d’un traitement antireflet d’un niveau jamais atteint, qui parvient à atténuer les plus fortes sources de lumière.
La partie gaming est toujours aussi complète supportant toutes les technologies d’optimisation et proposant le plus faible input lag du plateau. Enfin, avec ce nouveau téléviseur LG OLED65G3, on a droit à une interface WebOS 23 qui s’avère pratique et ergonomique. La partie audio est peut-être son point faible mais on aura vite fait de lui associer une barre de son pour harmoniser la qualité d’image exceptionnelle avec un son aussi immersif et percutant que possible.
Le téléviseur LG OLED65G3 par ON-mag
Photos officielles de la TV LG OLED65G3
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Spécifications
- Type : TV OLED Ultra HD 4K
- Taille de l’écran : 65 pouces (165 cm)
- Définition : 3840 x 2160 pixels
- Convertisseur/mise à l’échelle : oui
- Compatibilité : HDR10, HLG, Dolby Vision
- Interface connectée : WebOS 23
- Contrôle vocal : Oui
- Connectivité : WiFi, Bluetooth 5.0, 4x entrées HDMI 2.1, sortie audionumérique optique, 3x prises USB, Ethernet, prise antenne, prise satellite, emplacement PCMCIA, report infrarouge
- Compatible Sony PlayStation 5 / Xbox Serie X : oui
- Pied : central et pivotant, en option (199 €)
- Dimensions (l x h x p) : 1441 x 821 x 24,3 mm (sans pied)
- Poids : 22,8 kg (sans pied)
- Prix : 3590 €
- Site du fabricant : LG
Notre avis
- Usages & fonctionnalités : (5/5)
- App & ergonomie : (4,5/5)
- Design/Finition : (5/5)
- Connectivité : (5/5)
- Qualités sonores : (4,5/5)
- Qualité d’image : (5/5)
- Rapport qualité/prix : (4,5/5)
- Intérêt : (5/5)
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