Test TV LG OLED65G4 : toujours plus lumineuse et une qualité d’image exceptionnelle

La série G4 de LG succède à la série G3. Ses modèles embarquent une dalle White OLED fabriquée par LG Display avec une technologie d’optimisation qui promet un pic de luminosité encore supérieur à la précédente génération. Ces téléviseurs haut de gamme se veulent également extrêmement précis en termes de calibration pour rendre hommage aux réalisateurs lors du visionnage de films, séries et autres contenus. Embarquant toutes les technologies pour l’optimisation des jeux vidéo, ils sont compatibles avec la fréquence de 144 Hz pour les configurations gaming les plus avancées.
Mais sont-ils aussi intéressants sur le terrain que sur le papier ? Et comment se positionnent-ils par rapport à la concurrence ? C’est ce que nous avons voulu savoir en testant la version de 65 poucesréférencée OLED65G4, sachant que la série G4 se décline aussi en 55, 77 et 83 pouces, sans oublier un impressionnant modèle de 97 pouces (mais qui n’a pas la dernière technologie d’optimisation de la luminosité et reste limité à 120 Hz).

LG OLED65G4

Type : téléviseur White OLED Ultra HD 4K Dolby Vision
L’avis d’ON-mag :  (5/5)
Prix au moment du test : 3590 €

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Le design du téléviseur LG G4, quelle que soit la diagonale, reprend exactement les mêmes lignes que la série G3 de l’an passé. Rappelons qu'il se destine à être accroché au mur ; il est donc fourni avec une fixation murale. Toutefois, il est possible de se procurer un pied, vendu séparément.

Pour être parfaitement complet, sachez que les modèles achetés sur le site de LG (avec l’option correspondante) sont livrés avec un pied distinct de celui que l’on peut se procurer à l’unité. C’est dans cette configuration que nous avons pu tester le LG OLED65G4 et que l’on peut le voir sur les photos illustrant notre test.

Quant au pied vendu séparément, c’est exactement le même que celui qui équipe la série G3. Celui livré par le site LG avec l’écran est central, tubulaire et creux, ce qui lui permet d’accueillir les câbles pour organiser leur fuite vers l’arrière. Toujours au sujet du pied testé, ce dernier propose deux hauteurs afin d’ajuster l’élévation de l’écran si on veut placer une barre de son devant. C’est bien pensé et pratique. Sa base est rectangulaire, d’une largeur de 48,5 cm et d’une profondeur de 26 cm.
L’écran du téléviseur mesure quant à lui 2,3 cm d’épaisseur et l’image est encadrée par une bordure noire de 5 mm environ avec un cadre de 2 mm. Le modèle testé profitait de finitions parfaites, dignes de son rang de téléviseur haut de gamme.

Toutes les connectiques nécessaires à un spectacle total

Entre les séries G3 et G4, les connectiques sont strictement identiques. Elles sont réparties en deux pôles, certaines étant dirigées vers le bas tandis que d’autres sont orientées vers le côté pour un branchement plus facile, notamment si le téléviseur est accroché au mur.

Il y a toujours quatre entrées HDMI 2.1 plein débit dont une est compatible avec la technologie eARC pour une liaison vers une barre de son ou un amplificateur Home Cinéma. Notez que cette série supporte la technologie WOW Cast qui permet d’envoyer le son HD (Dolby Atmos et DTS:X) vers une barre de son de la marque, sans fil.
En complément, on trouve une entrée Ethernet, trois ports USB-A, une sortie audionumérique optique, une prise antenne et une autre pour le satellite. Un port PCMCIA est également présent, de même qu’un port infrarouge si besoin (avec un câble livré) pour le report du signal. Le téléviseur supporte les technologies sans fil Bluetooth et WiFi 6. Toujours pas de prise casque, dont le précédent modèle était déjà dépourvu.

Mode anti-marquage

Pour limiter les risques de marquage, comme chez les autres marques, il y a ici un mode qui décale légèrement les pixels en hauteur et en largeur à intervalles réguliers. Un écran de veille se déclenche automatiquement après 2 minutes d’inactivité et la dalle profite d’une maintenance automatique au moment de l’extinction. Enfin, notez que le chipset du TV est capable de détecter les logos persistants à l’écran et, le cas échéant, d’atténuer la luminosité sur certaines zones de l’image.

Gaming : une TV idéale pour les PC et les consoles

Pour la partie gaming, nous l’avons évoqué en introduction, le téléviseur bénéficie de toutes les technologies d’optimisation, qu’il s’agisse d’une connexion depuis une console de jeu ou un PC. Le VRR (Variable Refresh Rate) ainsi que l’ALLM (Auto Low Latency Mode) sont bien entendu de la partie ainsi que la prise en charge des modes FreeSync Premium Pro et G-Sync. En outre, le LG OLED65G4 profite d’une dalle qui supporte les fréquences 100, 120 et jusqu’à 144 Hz, comme beaucoup de modèles haut de gamme en 2024, dont le Samsung TQ65S95D mais aussi les Panasonic Z95A ou Z93A.

En outre, on peut compter sur un temps de retard à l’affichage extrêmement bas puisque nous avons relevé un délai de seulement 9,2 ms avec le mode Renforçateur activé, exactement comme sur la série précédente. Ce téléviseur est donc un parfait allié pour les jeux vidéo. Il ne lui manque absolument rien dans ce domaine, d’autant qu’on peut aussi profiter d’une barre de menu de configuration virtuelle pour régler rapidement certains paramètres. Celle-ci est personnalisable. Notez aussi l’accès aux plateformes de Cloud Gaming GeForce Now et Utomik. Ajoutez à cela la compatibilité Dolby Vision Gaming et une luminosité très intéressante. En effet, nous avons relevé un pic de luminosité de 1461 cd/m² (1282 cd/m² pour la série G3 et 1685 cd/m² pour la série S95D de Samsung dans les mêmes conditions).

Le "seul" reproche que l’on pourrait adresser au LG OLED65G4 est une justesse des couleurs qui n’est pas optimale en mode gaming. En effet, les couleurs sont légèrement trop saturées car nous avons mesuré un Delta E moyen de 4,1, un peu supérieur au seuil de 3 en dessous duquel l’œil humain n’arrive plus à faire la différence entre la couleur demandée et celle affichée à l’écran.

L'interface webOS 24 mise sur l’accessibilité et sera tenue à jour pendant 5 ans

La nouvelle version de l'interface connectée LG, webOS 24, ressemble beaucoup à la précédente qui avait subi une profonde refonte. L’organisation est identique avec des vignettes qui permettent d’accéder à des univers différents ou aux applications correspondantes portant des logos distincts. Les chaînes LG Channels (via Internet) sont toujours proposées. Le système est promis à quatre ans de mises à jour pendant les cinq prochaines années. C’est une très bonne chose car jusqu’ici les systèmes étaient figés pour un modèle et évoluaient très peu, hormis peut-être avec l’arrivée d’une ou deux applications.

WebOS 24 propose - c’est nouveau - une vignette Accessibilité. Cette dernière permet d’accéder aux paramètres idoines du téléviseur et de se voir proposer des fonctions pour les personnes souffrant de certains handicaps comme des problèmes d’audition ou de vision.

Le tableau de bord est toujours présent pour gérer les objets connectés installés dans la maison. Notez la compatibilité Chromecast permettant d’envoyer directement, sans fil, des contenus audio et vidéo au téléviseur depuis des appareils mobiles Android. La technologie AirPlay 2, pour les dispositifs Apple, est toujours disponible. Alexa est intégré mais Google Assistant nécessite une enceinte connectée à proximité.

Enfin, LG nous a confié que les équipes de développement étaient en train d’élaborer des applications "box opérateur" pour pouvoir se passer de la box TV de votre FAI et de sa télécommande. Une simple mise à jour sera nécessaire pour en profiter, nous dit-on, d’ici la fin de l’année. À ce jour, seuls les TV Samsung profitent des applications des quatre opérateurs français.

Une très haute qualité d'image avec une luminosité accrue et un calibrage parfait

Le TV LG OLED65G4 utilise une dalle White OLED de type Evo fournie par LG Display et profite de la seconde génération de la technologie MLA (2.0) avec un filtre de microlentilles sur toute sa surface pour optimiser la luminosité. Les microlentilles ont vu leur courbure s’améliorer afin d’offrir un rayonnement plus important que la précédente génération. En outre, les TV de la série LG G4 embarquent un nouveau processeur développé par LG, l’Alpha 11, qui dispose d’une plus grande puissance de calcul et permet, conjointement au nouveau filtre de microlentilles, d’obtenir une luminosité supérieure à toutes les autres séries de la marque. Notez que les diagonales de 55, 65, 77 et 83 pouces en profitent mais pas le téléviseur de 97 pouces qui conserve la technologie de l’année précédente. En outre, ce dernier ne bénéficie pas non plus de la fréquence de rafraîchissement de 144 Hz qui est proposée sur les autres tailles d’écran de cette série.

Le filtre antireflet du LG OLED65G4 est relativement satisfaisant pour une dalle en verre, mais maintenant que nous avons vu la technologie embarquée sur la série S95D de Samsung, il est très sérieusement en retrait. Il ne permet pas de profiter du téléviseur en plein après-midi, ce qui est possible avec les modèles haut de gamme OLED du fabricant sud-coréen.
On peut apprécier ici des angles de vision particulièrement larges, mais une fois encore, pas aussi étendus que ceux des TV dotés de la technologie QD-OLED de Samsung.

La compensation des mouvements est parfaite, gérée par la nouvelle puce Alpha 11, proposant des scènes fluides et sans aucune saccade, avec des contours exceptionnellement précis. Un très léger effet de postérisation peut être constaté sur certains médias mais rien de rédhibitoire ici. Globalement, l’image est homogène et montre des qualités certaines. Les séquences que nous avons l’habitude de diffuser pour les tests ont révélé des images magnifiques, avec des détails extrêmement précis, lumineux dans toutes les circonstances, aussi bien dans les zones sombres que les plus claires. La colorimétrie est des plus justes, rendant hommage aux réalisateurs, notamment avec le mode Filmmaker. Sans conteste, le LG OLED65G4 est l’un des téléviseurs qui offre la plus belle qualité d’image sur le marché en ce moment.

LG OLED65G4 : les mesures d'ON-mag

Une fois encore, c’est le mode "Filmmaker" qui permet d’obtenir les meilleurs résultats pour un rendu cinéma - à l’œil, mais également sous nos sondes de mesure. En effet, dans ce mode, à partir de sources SDR, nous avons mesuré un Delta E moyen de 1,25 soit inférieur à 3, synonyme de couleurs fidèles, sans avoir besoin de modifier les réglages prévus par défaut. La température des couleurs moyenne a été mesurée à 6327 K, ce qui est extrêmement proche de la valeur cible de 6500 K. Le gamma moyen a été relevé à 2,33 pour une valeur idéale de 2,4 avec une courbe qui est particulièrement régulière sur toute l’échelle de gris. Un modèle du genre. Enfin, la couverture de l’espace colorimétrique rec709 est de 99,6%, très proche de la perfection.

Pour les contenus HDR, le téléviseur propose les mêmes modes avec une compatibilité HLG, HDR10 et Dolby Vision. Si Samsung boude toujours le Dolby Vision, LG semble toujours fâché avec le HDR10+, moins répandu cependant. Une fois encore, le mode "Filmmaker" permet d’obtenir les meilleures mesures. Le Delta E moyen est ainsi de 1,03, donc parfait. Toujours avec ce mode, nous avons relevé un pic de luminosité de 1618 cd/m². C'est supérieur aux 1430 cd/m² de la série précédente LG G3 mais sans égaler la mesure relevée sur le Samsung S95D (1671 cd/m²). Ce dernier est l'OLED le plus lumineux à ce jour. Il sera peut-être battu par le sommet de gamme de Panasonic (de la série Z95A) que nous testerons certainement bientôt. Celui-ci utilise exactement la même technologie d’écran que LG alors que, rappelons-le, la série Samsung embarque une dalle QD-OLED fabriquée par Samsung Display avec une structure différente des autres dalles fournies par LG Display.

Notez qu’en plein écran, nous avons mesuré une luminosité maximale de 257 cd/m², soit plus que les 226 cd/m² de la série G3 dans les mêmes conditions. Enfin, pour les couvertures des espaces colorimétriques DCI-P3 et BT2020, nous avons relevé des valeurs respectives de 95% et 73%, qui restent en deçà de celles obtenues par les modèles OLED Samsung (99% et 88%).

Audio : un système à 11.1.2 canaux virtuels

Pour le son, le téléviseur compte sur un système à 11.1.2 canaux virtuels s’appuyant sur 4.2 canaux réels pour une puissance totale de 60 watts. Notez la compatibilité avec le format Dolby Atmos tandis que le TV est capable de faire passer le signal DTS mais pas de l’exploiter, ce qui peut être fait sur une barre de son. Nous avons été plutôt séduits par le son délivré par ce téléviseur qui offre une certaine chaleur au regard de la finesse de l’appareil. Cela manque évidemment de punch et de basses profondes mais disons que le rendu est plutôt équilibré et sonne juste, selon nous. On apprécie aussi les tentatives de spatialisation même si, là aussi, elles ne valent pas les effets produits par une barre de son haut de gamme ou encore mieux, des enceintes séparées.

Via la fonction WOW Orchestra, on peut utiliser les haut-parleurs du téléviseur conjointement avec ceux d’une barre de son de la marque pour un environnement audio plus immersif. C’est le même principe que les technologies Q-Symphony de Samsung, Hi Concerto d’Hisense ou Tutti Choral de TCL, par exemple. Rappelons que l’on peut envoyer un signal audio HD vers une barre de son LG via la fonction WOW Cast, ce qui évite d’avoir une liaison filaire entre les deux appareils.

Exactement la même télécommande que la précédente série

Le téléviseur est livré avec la même télécommande que la série précédente. Toujours dépourvue de système de rétroéclairage, elle fonctionne en infrarouge et en Bluetooth. Elle intègre un microphone pour les commandes vocales et embarque toujours le système gyroscopique qui a largement fait ses preuves depuis plusieurs années maintenant.
Quatre services de streaming sont immédiatement disponibles grâce à des touches dédiées. La télécommande est ergonomique, mais on regrette l’absence de rétroéclairage. En outre, elle est alimentée par deux piles alors que chez Samsung, cela fait plusieurs générations qu’on utilise une batterie facilement rechargeable.

En résumé

LG place la barre encore plus haut avec sa nouvelle série de TV G4, qui offre une luminosité supérieure, une colorimétrie parfaite et des réglages par défaut impeccables. La qualité d'image est exceptionnelle, répondant efficacement à la concurrence. Le traitement antireflet n'est pas aussi performant que celui des TV Samsung S95D et demande plus d’obscurité. En revanche, pour le gaming, la compatibilité VRR 144 Hz est désormais disponible. L'interface connectée avec ses applications est pratique et réactive. La qualité sonore est plus que correcte avec un semblant de spatialisation et de la justesse. La consommation d'énergie reste raisonnable malgré une luminosité accrue. Le LG OLED65G4 est un must pour 2024.

Le téléviseur LG OLED65G4 par ON-mag

Photos officielles de la TV LG OLED65G4

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Spécifications

• Type : TV White OLED Ultra HD 4K
  Taille de l’écran : 65 pouces (165 cm)
• Définition : 3840 x 2160 (4K)
• Convertisseur/mise à l’échelle : oui
• Compatibilité : HLG, HDR10, Dolby Vision
• Interface connectée : webOS 24
• Contrôle vocal : oui
• Connectivité : WiFi 6, Bluetooth 5.2, 4x entrées HDMI 2.1 dont une compatible eARC, sortie audionumérique optique, 3x prises USB, Ethernet, entrée antenne, entrée satellite/câble, emplacement PCMCIA
• Compatible Sony PlayStation 5 / Xbox Series X : oui
• Pied : central
• Dimensions (l x h x p) : 1441 x 910 x 263 mm (avec pied)
• Poids : 29,1 kg (avec pied)
• Prix : 3590 €
• Site du fabricant : LG

Notre avis

• Usages & fonctionnalités :  (5/5)
• App & ergonomie :  (5/5)
• Design/Finition :  (5/5)
• Connectivité :  (5/5)
• Qualités sonores :  (4/5)
• Qualité d’image :  (5/5)
• Rapport qualité/prix :  (5/5)
• Intérêt :  (5/5)

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