Reportage : Exposition Clama
Jusqu’au 31 mars et au-delà
à l’Atelier de Marianne (Paris 6ème)
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C’est à l’Atelier de Marianne, 12 rue Stanislas, que de 14h30 à 19h30, on peut aller voir la dernière exposition de peintures et de papiers découpés de Pierre Clama, jusqu’au 31 mars en principe, mais de fait, probablement davantage.
Nous nous y sommes rendus lors du vernissage. Une galerie étroite, entre Raspail et Montparnasse, emplie d’un public de curieux et d’amateurs. Depuis ses premiers décors de théâtre (1955) et ses premières expositions (1956) à Fontainebleau, le style de Pierre Clama s’est affirmé, s’est structuré, et a gagné en assurance et en lumière. Cet artiste, né en 1934, est un grand coloriste et un enthousiaste. Sociétaire du Salon des Indépendants depuis 1985, il a gagné des prix réputés (Cannes, Barbizon). Ses couvertures de disques pour Georges Arvanitas, ses premières de couverture pour la revue Jazz Hot montraient assez son goût pour la musique. C’est encore une peinture musicale, pourrait-on dire, même quand elle ne traite pas de musique qu’il nous présente à l’Atelier de Marianne, tant elle paraît heureuse et légère. Peinture et papier collé mélangés pour un « Compositeur » superbe. Mais également une « Desserte » automnale et claire, un « Jardin » estival, resplendissant dans sa tranquillité ensoleillée ou une « Fumeuse » pensive et rêveuse. Ou encore, clin d’œil complice, un « ami Marcel » dédié à Azzolla. Chacun s’arrête devant les toiles qu’il préfère et cette petite galerie en contient beaucoup.
