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La Louve au Théâtre La Bruyère (Paris)

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La Louve, comédie de Daniel Colas mise en scène par l’Auteur
Le Théâtre La Bruyère
5, rue La Bruyère
75009 Paris
www.theatrelabruyere.com
Mardi – samedi 21h ; samedi 16h ; dimanche 15h30

LA SUITE APRÈS LA PUB

Que serait-il advenu de François d’Angoulême, et serait-il même devenu François 1er sans la vigilance de sa mère Louise de Savoie ?

En effet, elle va mener un rôle décisif dans l’ascension de son fils au trône de France en tempérant les débordements amoureux de celui-ci envers la Reine Marie, délaissant ainsi sa propre épouse la Reine Claude qui s’efforce de lui donner un héritier mâle. L’intrigue de la pièce va soudainement rebondir de manière dramatique, lorsque contre toute attente on répand la stupéfiante nouvelle qui met en péril les projets de « La Louve ». On annonce que la Reine Marie va donner naissance à un royal rejeton, barrant ainsi la route du trône à François d’Angoulême. Devant cette effroyable perspective pour « La Louve » qui voit ainsi s’évanouir toute possibilité de règne pour son fils, elle va multiplier les embûches, imaginant les pires scénarios pour faire échouer ce funeste projet qui risque de mettre un terme à ses ambitions. Elle va même jusqu’à faire appel à un de ses admirateurs pour arriver à ses fins. Cet admirateur n’est autre que « Le Bègue »qui par dévouement pour « La Louve » se déclare prêt à assumer un rôle peu reluisant, consistant à épier chaque fait et geste du camp adverse.  Après de nombreuses péripéties mouvementées et un coup de théâtre final, la pièce bifurque vers une conclusion inattendue où chaque partie tire finalement son épingle du jeu. Construite sur des faits réels, la pièce réclamait une brillante distribution, permettant à ces épisodes historiques d’acquérir une certaine cohérence, redonnant à ces péripéties se déroulant dans un lointain passé une crédibilité avérée. C’est précisément ce que la mise en scène assez rigoureuse de Daniel Colas parvient à réaliser notamment grâce à la présence sur scène de Béatrice Agenin incarnant avec beaucoup de justesse « La Louve ». Mais il serait injuste d’induire à la seule présence de Béatrice Agenin la réussite de cette pièce (en costumes d’époque) et il faut citer l’excellente prestation de Gaël Giraudeau dans le rôle de François 1er, de Coralie Audret dans celui de la Reine Marie et de Maud Becker dans celui de la Reine Claude. Il faut signaler l’étonnante composition (hilarante) d’Yvan Garouel, incarnant « Le Bègue », ainsi qu’Adrien Melin, dans le rôle de Suffolk, Patrick Raynal assurant avec autorité le rôle du Roi. Un spectacle solidement construit sur une base historique réelle subtilement matérialisée par une mise en scène irréprochable, soutenue par des acteurs réellement impliqués dans une action pleine d’étonnants rebondissements imprévus.
Michel Jakubowicz



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