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Le Maître et Marguerite au Théâtre de La Tempête

Le Maitre et Marguerite Boulgakov intro

  • Le Maître et Marguerite
  • De Mikhaïl Boulgakov
  • Adaptation et mise en scène : Igor Mendjisky

  • Avec :
    Marc Arnaud, en alternance avec Adrien Melin : Le Maître
    Romain Cottard : Woland, Afrani, Docteur Stravinski
    Pierre Hiessler : Pilate, Trépan, Berlioz
    Igor Mendjisky : Ivan, Rimsky
    Pauline Murris : Hella, une infirmière, Frieda
    Alexandre Soulié : Behemoth, Le bourreau, Pagoda
    Esther Van den Driessche, en alternance avec Marion Déjardin : Marguerite 
    Yuriy Zavalnyouk : Azzazelo et Yeshua

  • Théâtre de la Tempête, Salle Serreau
    du 10 mai au 10 juin 2018
    Du mardi au samedi à 20 h et le dimanche à 16 h
    www.la-tempete.fr

Si le mythe de Faust créé par Goethe s’était d’abord imposé au XIXe siècle principalement dans l’opéra (Faust de Charles Gounod, Mefistofele d’Arrigo Boïto) il est également présent chez Berlioz, Liszt et Mahler. Dans son roman, le Maître et Marguerite ou Le Consultant au pied fourchu, Boulgakov, hardiment, en pleine tourmente révolutionnaire des années trente en Russie, n’hésite pas à introduire ce personnage ténébreux à Moscou : le diable.

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Le Maitre et Marguerite Boulgakov

Boulgakov en transportant en Russie révolutionnaire le diable en personne bouscule certains tabous et fait s’effondrer définitivement des théories bien arrêtées sur l’existence ou la non-existence de ce personnage sulfureux, imprévisible, surgissant toujours là où on ne l’attend pas.
Cette entité arrogante, déstabilisante, va s’efforcer, tout au long de cette adaptation du roman de Boulgakov, de conduire dans de terribles impasses ceux qui se retrouvent sous sa coupe. À eux le malheur et la folie. Igor Mendjisky qui assure la mise en scène de ce roman de Boulgakov et qui lui-même endosse les rôles de Ivan et de Rimsky, s’il respecte dans les grandes lignes la structure du récit de l’auteur, intègre également dans son spectacle des séquences fort éloignées du sujet. Si la distribution s’avère dans l’ensemble assez efficace, un acteur se détache tout de même très nettement du lot. Il s’agit de Romain Cottard qui endosse le rôle capital du diable (Woland). Il donne à son personnage, venu tout droit de l’enfer, tout le cynisme, la perfidie et la méchanceté abjecte qui sont les attributs invariables de cette sinistre entité.
Les spectateurs se montrent ravis par la scénographie pleine de surprises que Claire Massard et Igor Mendjisky ont imaginée.


Texte de Michel Jakubowicz

 

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Théâtre de la Tempête

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