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La Ronde d'Arthur Schnitzler au Théâtre 14

La Ronde theatre14

  • La Ronde, une pièce d’Arthur Schnitzler
  • Mise en scène : Jean-Paul Tribout, assisté de Xavier Simonin
  • Avec : Léa Dauvergne (la soubrette) ; Marie-Christine Letort (la femme mariée) ; Caroline Maillard (la grisette, la fille) ; Claire Mirande (la comédienne) ; Florent Favier (le fils de famille) ; Laurent Richard (le mari) ; Xavier Simonin (le soldat, le comte) ; Jean-Paul Tribout (l’auteur) ; Alexandre Zerki (musicien)
  • Du 15 novembre au 31 décembre 2018
  • Théâtre 14
    20 Avenue Marc Sangnier
    75014 Paris
    www.theatre14.fr

Vienne, au cœur de l’Europe, est en position dominante sur le plan des arts. En coulisses, Arthur Schnitzler dépeint les rapports amoureux qui se combinent en d’innombrables variations se déroulant dans le secret des alcôves.

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La pièce d’Arthur Schnitzler avait tenté plusieurs cinéastes comme par exemple Max Ophuls, qui en 1950 tourne en France La Ronde, soulignant dans sa mise en scène élégante, le côté tourbillonnant semblable à une valse de Johann Strauss fils. Roger Vadim s’emparera lui aussi du sujet, plus tardivement en 1964, dans une réalisation beaucoup plus banale. Jean-Paul Tribout, qui met en scène cette pièce d’Arthur Schnitzler au Théâtre 14, structure sa mise en scène sur un schéma rigoureux, puisqu’il découpe cette pièce en dix tableaux nettement identifiables. Naturellement, ce sont dix personnages qui occupent ces saynètes qui toutes se déroulent dans une Vienne à l’aube du XXème siècle. Elles vont nous révéler l’envers du décor de cette ville mythique qui cumule à elle seule non seulement l’élite intellectuelle, mais aussi les représentants de la modernité en peinture (Egon Schiele, Gustav Klimt).Toujours à Vienne, la musique domine aussi l’Europe avec l’opéra de Vienne dirigé à l’époque par Gustav Mahler, mais aussi Richard Strauss triomphant avec ses nombreux ouvrages lyriques. Ces dix saynètes vont nous mener dans Vienne et ses environs immédiats, nous rendant spectateurs de scènes de séduction ininterrompues dont la finalité est la recherche frénétique du plaisir sexuel affiché sans hypocrisie. Jean-Paul Tribout, qui assure la mise en scène de La Ronde et qui joue lui-même un des personnages de cette pièce (L’auteur) va mener à un train d’enfer cette folle trajectoire amoureuse dont le but ultime des protagonistes est d’accomplir cette furieuse quête d’un bonheur peut-être illusoire, mais obéissant à l’appel des sens. Entouré d’excellents comédiens jouant leur partition avec virtuosité, Jean-Paul Tribout peut-être moins elliptique que dans la version cinématographique de Max Ophuls, parvient néanmoins à ses fins.

Une farandole amoureuse dirigée de main de maître par Jean-Paul Tribout s’incluant également dans la distribution !

Texte de Michel Jakubowicz



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