Pierre Génisson, clarinette
David Bismuth, piano
Œuvres de : Camille Saint-Saëns, Ernest Chausson, Claude Debussy, Francis Poulenc, Jean Françaix, Jules Massenet
Aparté (Harmonia Mundi)
durée du CD : 59’
notation : (5/5)

Pierre Génisson, clarinette et David Bismuth, piano décidaient de débuter ce qui ressemble à s’y méprendre à un récital en mettant à leur programme une Sonate pour clarinette et piano bien oubliée de nos jours puisqu’il s’agissait de la Sonate pour clarinette et piano op.167 de Camille Saint-Saëns.

Concertos op11 et 21
version pour piano et pianino : Soo Park
pianoforte et pianino : Mathieu Dupouy
Label-Hérisson (Distribution : Socadisc (France) & New Arts (International))
durée du CD : 79’25’’
notation : (4/5)

C’est le 5 avril 1835 que Frédéric Chopin donne dans sa version avec orchestre son premier Concerto pour piano en mi mineur. Ce concert est donné au bénéfice de réfugiés polonais obligés de s’exiler à Paris car menacés de mort par la répression qui s’abat sur la Pologne. C’est le grand chef d’orchestre François-Antoine Habeneck à qui l’on doit les premières exécutions des symphonies de Beethoven à Paris qui dirige l’orchestre avec Frédéric Chopin au piano interprétant son propre Concerto pour piano.

Requiem KV.626, Adagio en si mineur KV.540, Choral pour orgue KV.620
Sandrine Carpentier, Véronique Reinbold, Christophe Einhorn, Mourad Amirkhanian
Chœur Amadeus
Orchestre de Chambre du Marais
direction : Pascal Vigneron
Quantum AEMC
durée du CD : 57’59’’
notation : (4/5)

Qui est ce mystérieux personnage qui prend contact avec Mozart, lui commandant ce fameux Requiem ? S’agit-il d’une farce macabre ourdie par on ne sait qui ? Mozart semble en être très affecté et va tenter bien que très malade d’honorer cette commande. Mais exténué, à bout de forces il disparaîtra d’ailleurs peu après cette rencontre étrange. Mozart sera secondé pour tenter d’achever ce Requiem par un de ses élèves Xaver Süssmayr qui s’efforcera, grâce aux indications de Mozart, de terminer l’œuvre après la mort prématurée du compositeur.

Anna Netrebko, Gaston Rivero, Placido Domingo, Marina Prudenskaya
Staatskapelle Berlin
Daniel Barenboim, direction
metteur en scène : Philipp Stölzl
1 DVD Deutsche Grammophon (Universal)
durée du DVD : 145 min
notation : (5/5)

Sur un livret aux rebondissements multiples, extravagants, Verdi réussit le prodige de rendre vraisemblables, crédibles, des personnages sortis tout droit d’un conte fantastique où l’incroyable le dispute au possible. Car en effet l’histoire du Trouvère relève de situations effroyablement dramatiques, mettant en jeu un thème essentiel : la vengeance.

CD Deutsche Grammophon (Universal)
durée du CD : 63’ O6 ‘’
notation : (5/5)

Bien qu’entreprise immédiatement après avoir achevé la première version de sa Huitième Symphonie, la Neuvième Symphonie de Bruckner ne verra son achèvement que le 31 octobre 1894.
Bruckner vient en fait de terminer l’Adagio qui devait précéder un Finale qui aurait certainement atteint les proportions du Finale de la Huitième Symphonie. Mais Bruckner ne se doutant nullement de sa fin prochaine s’est attelé à de multiples tâches et du même coup ne trouve guère le temps de conclure son ultime Symphonie.

Halphen, Février, Jürgens, Ravel, Butterworth, Kelly, Fauré, Farrar, Devaere , Stephan, Debussy ,
Hahn , Schulhoff
avec Marc Mauillon (baryton), Anne Le Bozec (piano Bechstein)
WWW1 Editions Hortus
durée du CD : 69’ 49’’
notation : (4/5)

Pendant toute la durée du conflit qui débutant en 1914 et ne prit fin qu’en 1918, les compositeurs allemands, français et anglais engagés ou non dans cette guerre meurtrière, tentèrent tant bien que mal de composer songs, mélodies et lieder. Ce CD en est le vivant témoignage, prouvant que malgré la barbarie des combats, une pensée musicale pouvait encore s’exprimer.

avec Olga Kerevel (piano), Nathalie Chatelain (harpe), Gwendoline Quartenoud (alto)
Debussy, Roussel, Ferroud, Poulenc, Chaynes, Jolivet
Gallo CD-1428
durée du CD : 71’ 22’’
notation : (4/5)

Avec Syrinx de Claude Debussy qui débute ce CD entièrement consacré à la flûte, nous replongeons dans un passé hellénique intemporel, qui bien que replié à jamais dans un passé immémorial, peut néanmoins à travers une pièce pour flûte seule, ressurgir comme par magie.

Orchestre de Chambre de Paris
John Nelson, direction
Kun Woo Paik, piano
Guillaume Paoletti, violoncelle
Valeria Kafelnikov, harpe
Roussel : Le Festin de l’araignée, fragments symphoniques, op.17
Chopin : Concerto pour piano No2 en fa mineur
Gounod : Ave Maria, pour violoncelle et piano
www.orchestredechambredeparis.com

Le Festin de l’araignée est à l’origine une œuvre commandée par le mécène Jacques Rouché. C’est le 3 avril 1913 au Théâtre des Arts que ce ballet-pantomime verra sa création, l’orchestre étant dirigé par Gabriel Grovlez et la chorégraphie assurée par Léo Staats. Les fragments symphoniques provenant du Ballet le Festin de l’araignée d’Albert Roussel présentés ce jeudi 16 octobre, au public du Théâtre des Champs-Elysées permettent de mesurer le haut degré de raffinement orchestral auquel le compositeur de Bacchus et Ariane était parvenu.

Karol Szymanowski : Concerto pour violon et orchestre No 1
Gustav Mahler : Symphonie No 7

Orchestre Philharmonique de Radio France
Vasily Petrenko, direction
Baiba Skride, violon
vendredi 17 octobre 2014
Salle Pleyel, 20h Etrange Concerto pour violon que ce Concerto composé par Karol Szymanowski en 1917. En effet il offre dans son premier mouvement une palette orchestrale chatoyante qui plonge l’auditeur dans un climat sonore fortement teinté d’impressionnisme comme si Debussy et Ravel avaient d’une certaine façon, influencé le compositeur polonais.

Tragédie lyrique de Jean-Baptiste Lully
Livret de Philippe Quinault
avec Auvity, Van Waroij, Perruche, Crossley-Mercer, Arnould, Tauran, Bennani, Boisseau, Van Mechelen, Weynants, Thomas, leChoeur de Chambre de Namur
LES TALENS LYRIQUES dirigés par Christophe Rousset
Aparté (distribution Harmonia Mundi)
CD 1 : 42’ 46’’ CD 2 : 64’58’’ CD 3 : 56’21’’
notation : (5/5)

Jean-Baptiste Lully en contractant une amitié durable avec Molière à partir de 1662, allait entamer avec celui-ci une collaboration  qui se prolongera jusqu’en 1671. C’est ainsi que la réunion de ces deux génies permit la création de Monsieur de Pourceaugnac, l’Amour médecin, le Mariage forcé et du fameux Bourgeois gentilhomme. Mais heureusement cette collaboration avec les grands auteurs de son temps ne s’arrêta pas en 1671 car Jean-Baptiste Lully à partir de 1672 débuta une fructueuse alliance avec un très grand poète et écrivain de son époque : Philippe Quinault auteur de nombreuses tragédies dont Astrate.