EMI Classics - 10 CDs
Notation : (5/5)

C’est à partir de 1952 que le fameux producteur Walter Legge offrit un contrat fabuleux à Otto Klemperer chez EMI, lui permettant de réaliser avec The Philharmonia Orchestra devenu ultérieurement The New Philharmonia Orchestra, une prodigieuse série d’enregistrements consacrés à Beethoven, Mahler, Bruckner, Brahms, Mozart, Wagner, Schumann et Mendelssohn.

Durée : 54’ 2’’
Just Looking JLP 04
www.justlookingproductions.com
Harmonia Mundi
Notation : (4/5)

La violoniste Fiona Monbet, qu’on a entendue, il n’y a pas si longtemps, dans des morceaux de swing manouche et de jazz, nous sort son premier CD, et c’en est un de… musiques celtiques qu’auraient apprises des jazzmen. Pour cela, elle se fait accompagner par un guitariste, mais de guitare électrique, Daniel Mizrahi, par un pianiste de jazz, Armel Dupas et par un batteur, lui aussi jazzman, Mathieu Penot.

Durée : 51’ 14’’
HatOLOGY 718
www.samuelblaser.com
www.hathut.com
Notation : (4/5)

Prévenons tout de suite nos lecteurs. Ce CD est du jazz expérimental, d’avant-garde si vous préférez, qui s’adresse à des oreilles averties ou simplement curieuses. Le quartet du tromboniste Samuel Blaser joue sur la base de l’improvisation et de l’écoute mutuelle. Sur quel thème, demanderez-vous ? Justement, sur aucun thème précis.

Durée : 44’ 45’’
KMMK 22
www.kantatik.net
Notation : (3,5/5)

Le pianiste Nicolas Cante, son piano, et son ordinateur, nous ont concocté ce CD. A la question qu’il pose en plage 2, « Are You Kantatik », je répondrais : « Modérément ! ». Comme le piano et le micro du chanteur passent par le filtre d’un ordinateur, cela donne une musique, certes très étonnante, mais également très déshumanisée.

Durée : 51’ 18’’
Accords Croisés AC 148
www.accords-croises.com
Harmonia Mundi
Notation : (4/5)

La chanteuse Houria Aïchi a eu la bonne idée de reprendre des chansons que de grandes chanteuses algériennes avaient interprétées, et parfois enregistrées dans des conditions précaires ou avec du mauvais matériel. Ces chansons, beaucoup les connaissent en Afrique du Nord, pour les avoir entendues sur des disques d’une qualité médiocre ou lors de cérémonies comme de riches mariages où l’on s’offrait les services de ces chanteuses prestigieuses.

Durée : 1h 6’ 29’’
Decca
www.einaudiwebsite.com
Notation : (3,5/5)

Le compositeur et pianiste Ludovico Einaudi nous présente, avec In a Time Lapse, son vingtième album, si j’ai bien compté. Cet Italien de Turin, diplômé en composition au Conservatoire G. Verdi de Milan, et qui s’est perfectionné sous la direction de Luciano Berio, introduit dans sa musique des éléments dérivés de la musique pop, folk, voire rock.

Durée : 1h 1’ 37’’
La Cupa
www.ponderosa.it
www.viniciocapossela.it
Notation : (4/5)

Après son album Marins, prophètes et baleines, voici Vinicio Capossela revenu au port, mais au port du Pirée, en Grèce, « pour nous rappeler que nous avons une source », la Grèce « qui a donné au monde, en plus de la civilisation, le rébétiko », comme il le dit lui-même. Le rébétiko, cette musique populaire grecque qui a mis la bonne société cul par-dessus tête, comme le fit Brassens en France, le blues aux Etats-Unis ou le tango en Argentine.

Le Festival Jazz à l’Etage qui n’existerait pas sans le mécénat de BNP Paribas-Banque de Bretagne et sans la forte volonté de ses organisateurs, innove cette année pour sa  4^e édition par la variété de son parcours :

Durée : 44’ 15’’
323.A0008.020
www.deadcombo.net
Notation : (3,5/5)

Il a du mal à trouver son identité, ce CD de Dead Combo, et ce n’est qu’au bout de quelques airs qu’il la trouve enfin. Pourtant, c’est le cinquième de ce groupe portugais qui, ici, semble au début ne rechercher qu’une accumulation de guitares diverses et apparentées, guitare acoustique, mulata (celle qui vient de nulle part), guitare des petits poulets, lap steel, Gibson acoustique, sitar, banjo, guitare à cordes de nylon, guitares électriques Gretsch, Zimgar, Gibson, Telecaster, Tesco, Jaguar, cuatro mexicain.

Durée : 48’ 3’’
AC 147
www.accords-croises.com
Harmonia Mundi
Notation : (4/5)

Kamilya Jubran chante et joue du ‘oud, Sarah Murcia de la contrebasse. La première est palestinienne, la seconde française. Très discrètement accompagnées par trois autres femmes, Marion Brizemur (avln), Catherine Debroucker (vln) et Christine Krauz (cello), elles captent notre attention, tout d’abord avec des textes chantés de poètes arabes contemporains comme Mohamed Younes Al Qadi, l’Israélien druze Salman Masalha ou encore Hassan Najmi, fondateur de la Maison de la Poésie au Maroc.