Durée : 48’ 3’’
AC 147
www.accords-croises.com
Harmonia Mundi
Notation : (4/5)

Kamilya Jubran chante et joue du ‘oud, Sarah Murcia de la contrebasse. La première est palestinienne, la seconde française. Très discrètement accompagnées par trois autres femmes, Marion Brizemur (avln), Catherine Debroucker (vln) et Christine Krauz (cello), elles captent notre attention, tout d’abord avec des textes chantés de poètes arabes contemporains comme Mohamed Younes Al Qadi, l’Israélien druze Salman Masalha ou encore Hassan Najmi, fondateur de la Maison de la Poésie au Maroc.

Durée : 1h 13’ 43’’
WVF 026
www.worldvillagemusic.com
Harmonia Mundi
Notation : (5/5)

Omar Sosa, comme son nom ne l’indique pas, est un pianiste cubain (son père aimait le poète Omar Khayyam et sa mère l’acteur Omar Sharif, d’où son prénom exotique). Son album, intitulé Eggun, fait référence à la religion santoria (culte des Orishas), toujours très vivace à Cuba.

Op.18 n°6
Op. 132
par le quatuor Terpsycordes
Durée : 1h 7’ 19’’
AMY 037
www.ambronay.org (Harmonia Mundi)
Notation : (5/5)

Le quatuor Terpsycordes n’y va pas par quatre chemins avec cet album d’exception. Il s’attaque à deux quatuors pour cordes de Beethoven parmi les plus imposants. Le sixième, en si bémol majeur, tiré de l’opus 18 et le fameux opus 132, en la mineur. Et ce, sur des instruments prestigieux, du luthier Jean-Baptiste Vuillaume (1798-1875) qui réalisa ces quatre merveilleuses copies de Guarneri del Gesu et de Stradivarius.

avec Manu Katché, A.R. Rahman, Omar Faruk Tekbilek, Billy Cobham ou d’autres
Durée : 53’ 4’’
EUCD 2349
www.arcmusic.co.uk
Notation : (3,5/5)

Hozam Ramzy est un joueur de tabla égyptien. Sur ce CD, il s’est fait plaisir, il s’est fait accompagner par des musiciens qu’il apprécie, venant d’horizons très différents, mais ayant une qualité d’écoute et d’improvisation exceptionnelles.

Durée : 49’ 22’’
Sans numéro
www.electrobamako.com
Notation : (3,5/5)

Le Mali étant au rendez-vous de l’actualité pour des raisons dont il se serait volontiers passé, penchons-nous un peu sur la world music de ce pays pacifique. Le groupe Electro Bamako est un trio : Paul Sidibé, chanteur et joueur de kamele n’goni à huit cordes, Damien Traini, joueur, lui, de djembé et le guitariste, arrangeur et réalisateur, qui joue de la guitare et bricole le son.

par Ludus Modalis
dirigé par Bruno Boterf
Durée : 1h 11’ 58’’
RAM 1301
www.outhere-music.com
www.ramee.org
Notation : (4,5/5)

Cet album du Ludus Modalis, chantant des polyphonies spirituelles et amoureuses de la Renaissance composées par Guillaume Costeley (1530 ?-1606) atteint une quasi-perfection. Le groupe, ici de sept voix, plus un claveciniste, mais en concert, ça peut aller jusqu’à douze, a de telles qualités de voix et de mise en place, une telle connaissance intime des chansons, que cela donne une vraie merveille de pureté et de beauté.

Durée : 47’ 57’’
EUCD 2351
www.arcmusic.co.uk
Notation : (5/5)

Il n’y a pas qu’Amalia Rodrigues pour le fado. Dans les années quatre-vingt-dix, émergeait le novo fado et on peut, à bon droit, se demander pourquoi la période qui suivit immédiatement la révolution des œillets, après 1974, n’a pas connu ce renouveau. Sans doute que le rejet du salazarisme et de tous ses épigones a balayé le fado traditionnel, qui lui était très lié, et que le désir de nouveauté immédiate, qui naissait, a porté les gens à se tourner vers ce qui leur semblait vraiment neuf, à savoir le rock, et tout ce qui s’écoutait hors de leurs frontières.

Durée : 1h 4’ 11’’
CAL 1208
www.indesens.fr
www.indesensrecord.com
Notation : (5/5)

J’avais été absolument conquise par le précédent enregistrement de Carlo Tessarini, (voir article), compositeur oublié (1690 ?-1766 ?) et dont on venait de publier les douze concertos de l’opus I. Je terminais l’article en disant que, ravie des douze premiers, j’espérais les trente autres. Je suis en quelque sorte exaucée, puisque voici un second album, tout aussi remarquable que le premier, des œuvres de ce Carlo Tessarini dont nous savons si peu de chose, sinon qu’il avait bien du talent.

par l’Orchestre Philharmonique de Radio France
dirigé par Markus Stenz
Concert du 1^er février 2013
Salle Pleyel  à 20h

Depuis longtemps, le Concerto pour violon de Brahms fait partie de la grande trilogie des grands Concertos inaugurée d’abord par le Concerto pour violon de Beethoven que rejoint celui de Mendelssohn datant, lui de 1822. Pourtant le Concerto pour violon de Brahms mit un certain temps à s’imposer car beaucoup de grands virtuoses de l’époque refusèrent de le jouer, mettant en avant les difficultés techniques qu’il semblait accumuler à l’infini.

Durée : 50’ 38’’
Soulbeats sans numéro
www.soulbeats.fr
www.harmoniamundi.com
Notation : (4/5)

Le groupe bordelais des Défenseurs du Temple de Shaolin, appelé ainsi en référence avec le célèbre monastère du Henan, où sont cultivés les arts martiaux, paraît-il, depuis le VIIIème siècle est, en fait, à sa manière, un groupe des gardiens du temple, mais de celui de la soul des années 70-80, comme on en faisait chez Motown.