• avec les Wiener Virtuosen
• Deutsche Grammophon (Universal)
• Durée du CD : 1 h 7’ 4’’
• Note avis : (4/5)

Publié à partir de 1805 par Achim von Arnim et Clemens Brentano, le recueil Des Knaben Wunderhorn va fournir à Gustav Mahler et ceci jusqu’à sa Quatrième Symphonie, un inépuisable réservoir littéraire où son imagination fertile va s’inspirer aussi bien de contes moqueurs, de fables sentimentales que de terrifiantes histoires de fantômes issues de champs de bataille hantés de soldats morts au combat…

• Virgin Classics (EMI)
• CD 1 : 1h 11’ 44’’ CD 2 : 1h 17’ 45’’ CDd 3 : 1h 13’ 47’’
• Notre avis : (5/5)

Si Haydn et surtout Mozart portent la sonate pour violon et piano au plus haut au XVIIIe siècle, il revenait logiquement à Beethoven de pousser cette forme dans ses dernières limites, ce qu’il accomplira dans sa Neuvième Sonate « à Kreutzer» grâce à ses dimensions inusitées et à la hardiesse de son écriture.

• Durée : 1h 1' 38''
• Le Chant du Monde CDM 175 (Harmonia Mundi)
• Notre avis : (4/5)

Le miracle avec le fado, comme avec le blues, le gospel, le chant breton ou toute autre musique authentique, véritable, vivante et différente de ces soupes qu’on nous sert souvent sous l’appellation commerciale de world music, c’est qu’au bout de deux secondes vous êtes dans le bain, vous connaissez et vous reconnaissez. Et pourtant, c’est toujours différent.

• Durée : 58' 19''
• Abalone 003 (Distribution Musea)
• Notre avis : (3/5)

De quoi s'agit-il ? Le tentet du violoniste Serge Huby, avec la chanteuse Maria Laura Baccarini, navigue dans un album entre musique contemporaine hexagonale et musiques celtiques revisitées, entre pop anglaise et musiques improvisées européennes pour un récit en anglais et en français, plus anglais que français, façon Lewis Carroll avec personnages oniriques plus ou moins effrayants.

• avec Regis Huby (vln), Sébastien Boisseau (b) et Tom Arthurs (tp)
• Durée : 49' 23''
• Abalone 005 (Musea)
• Notre avisd : (3/5)

Le pianiste Denis Badault nous offre, avec ce CD empli uniquement de ses propres compositions, un exemple de musiques improvisées européennes agréables à écouter.

Salle archi-comble, ce dimanche 5 décembre, pour écouter et voir un programme consacré à Marin Marais (1658-1726) pour la sortie de l'ultime CD consacré à l'œuvre pour viole de ce musicien baroque exceptionnel, maître incontestable de la viole de gambe. Les dix musiciens de l'ensemble Marin Marais étaient là, plus le récitant, en l'occurrence Jean-Pierre Marielle, qui joua en 1991 un fabuleux Monsieur de Ste Colombe (le professeur de Marin Marais) dans le film Tous les matins du Monde d'Alain Corneau.

Durée : 40' 18''
Coin Coin Productions 48769792
(L'Autre Distribution)
Notre avis : (4/5)

Antiquarks est un OWNI, un Objet World Non Identifié, tant le rayon d'action des influences est large.

Direction artistique Alexandre Desplat
Au Théâtre des Bouffes du Nord
Lundi 6 décembre 2010

C’est par le visage de l’inoubliable Maria Callas que s’ouvre à l’écran le premier tableau de ce drame musical imaginé par Dominique Lemonnier qui est également le premier violon du Traffic Quintet. Les musiques obsédantes, vénéneuses, elliptiques et tournoyantes de Bernard Hermann  servent de contrepoint aux apparitions fugaces et magiques des visages d’Ingrid Bergman ou de  Kim Novak dans le troublant et délirant Vertigo d’Alfred Hitchcock.

Audite (Intégral  Distribution)
Durée : 67 mn 14
Notre avis : (4/5)

Plus encore que dans ses opéras où Leos Janacek fait usage d’un expressionnisme violent, comme par exemple dans Katia Kabanova ou l’Affaire Makropoulos, les deux quatuors à cordes explorent encore davantage  les méandres de la passion humaine.

Live from the Frauenkirchen Dresden, 2010
1 DVD Arthaus Musik (Intégral Distribution)
Durée du DBVD : 77 mn
Notre avis : (4/5)

Daniel Harding en dirigeant ce concert à Dresde en hommage à Robert Schumann choisissait délibérément l’originalité en inscrivant à son programme des œuvres peu jouées ou même carrément inédites comme  cet Abendmusik reconstitué par  Joachim Draheim et donc donné ici en première mondiale. Daniel  Harding débutait son concert par l’Ouverture de Genoveva Op. 81, poursuivant  par un  Scherzo  provenant d’un fragment d’une symphonie datant de 1841. Ensuite, toujours sous les voûtes de l’immense nef de la Frauenkirche de Dresde, le Nachtlied Op. 108 et le Requiem für Mignon Op.98b retentirent avec la concours des solistes du Dresdner Kreuzchor et du Mdr Rundfunkchor de Leipzig.