Paris 26/10/210 : - Concerts du Ministère de la Défense - Jean-Philippe Rameau
C'est à la chapelle Saint-Louis de l'Ecole militaire qu'étaient données le 26 octobre les Pièces de clavecin en concert de Jean-Philippe Rameau (1683-1764).
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C'est à la chapelle Saint-Louis de l'Ecole militaire qu'étaient données le 26 octobre les Pièces de clavecin en concert de Jean-Philippe Rameau (1683-1764).
Il y a une vingtaine d'années, un personnage hantait les boîtes chic parisiennes, du genre Les Bains Douches ou l'Eléphant Blanc, amuseur public à la Cab Calloway, danseur, chanteur, joueur d'elephant sax (?), baratineur au français accentué à l'américaine, et surtout détourneur de jazz vers la voie jazz burlesque qu'il suivait du temps d'Helzapoppin.
Decca (Universal)
CD 1 : 77 mn 46 cd 2 h 30 mn 19
Notre avis : (5/5)
Contrairement à son précédent album Sacrificium où Cécilia Bartoli nous éblouissait par sa virtuosité, le présent CD semble reporter son centre de gravité vers la douleur, le pathétique et l’émotion comme par exemple dans cet air provenant de Serse de Haendel qui constitue en somme l’ouverture du premier CD.
Hänssler Classic (Integral Distribution)
Durée : 63 mn 36
Notre avis : (5/5)
Dédicataire des deux premiers quatuors de Britten, le Quatuor Amadeus inscrit tout naturellement ce troisième et ultime quatuor à cordes datant de 1976 à son répertoire, parcourant ces pages inquiètes, tendues, avec une exigence et une pertinence impressionnantes.
Symphonie No 6 Op. 104
Symphonie No 7 Op. 105
Karelia, Suite Op. 11
Valse triste Op. 44-1
par le Royal Stockholm Philharmonique Orchestra
dirigé par Vladimir Ashkenazy
Exton Hybrid (Integral Distribution)
Durée : 1 h 9 min 45
Notre avis : (5/5)
Jean Sibélius verra la première exécution de sa Sixième Symphonie s’effectuer en 1923.
C’est une œuvre austère, énigmatique, hautaine, qui rompt délibérément avec le climat de sa Cinquième Symphonie, pourtant déjà assez tendu et âpre.
Le dimanche 17 octobre 2010
Le trio Dali, dont nous avions chroniqué le premier CD consacré à Ravel, venait, dimanche matin, offrir aux habitués de la Vieille Eglise de Puteaux un concert très différent, du Schubert. Le trio Dali, c'est-à-dire la violoniste Vineta Sareika, la pianiste Amandine Savary et le violoncelliste Christian-Pierre La Marca, est un modèle d'équilibre, de complicité et d'expression.
Belle idée que de rééditer les grands disques du label La Lichère chers au regretté Patrick Tandin ! Ce Threefold de 1988 fut une de ses découvertes.
Un guitariste et un contrebassiste pour la pompe (et quels instrumentistes !, respectivement Dave Kelbie, producteur de Lejazzetal, un label londonien superbe, et Pete Kubrik-Townsend), puis Chris Garrick, un violoniste hors pair, swinguant autant qu’on le puisse, avec l’élégance d’un Grappelli même sur tempo lent et enfin, le guitariste étincelant par définition, Angelo Debarre, voici ce qu’est le quartet londonien d’Angelo : une pure merveille.
Le chanteur Valéry Dekowski, l’accordéoniste Olivier Riquart et le guitariste Manu Constant reprennent, sur ce double CD les chansons populaires d’avant-guerre de la tradition déconnante-rigolote à pleins tubes, comme « Totor », « Monsieur Bébert », « Attends-moi sous l’obélisque », « Ne me dis plus tu » ou « Elle était souriante ».
Le trio [em] (www.em-trio.de, continuons de parler le même langage) est une formation classique de jazz piano-basse-batterie, dans le style où se sont essayés, avec des bonheurs différents, beaucoup de grands.