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  • Michel Bedin
  • Musique

Jazz à Montauban le 10 juillet 2010 : Alain Souchon

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Photo Michel Bedin

Alain Souchon ! Alain Souchon au festival de jazz de Montauban, le 10 juillet. C’est vrai que c’est assez surprenant, mais les impératifs économiques sont tels qu’il faut passer par les fourches caudines des variétés pour s’en sortir et boucler les budgets. En fait de fourches caudines, avec Souchon, il s’agirait plutôt d’arcs-de-triomphe. Car, pour peu qu’on ne soit pas un ayatollah du jazz, ne supportant pas autre chose que sa musique adorée, on ne peut que se réjouir d’avoir un chanteur-compositeur comme lui à se mettre sous les tympans.

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  • Michel Bedin
  • Musique

CD Chanson française : Moussu T - Putan de cançon

moussu.10.8.2Moussu T et lei Jovents
Durée : 43 mn 4s
Le Chant du Monde 167
(www.lechantdumonde.com)
Notre avis : etoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-grise (4/5)

Nous avions déjà donné, pour son précédent CD (Home Sweet Home, CDM 127), quatre étoiles dans ces mêmes colonnes au groupe de Moussu T et de ses Jovents, groupe marseillais qui, depuis qu’il a été rejoint par le percussionniste Le Déli K et le batteur Fred Zerbino, décline une chanson joviale, énergique et toujours teintée d’Amérique du sud, d’occitanisme et de proximité des « gens d’en bas », comme disait un prétendu ministre qui n’en faisait pas partie. Avec ce nouvel album Putan de Cançon, le chanteur Moussu T. (Monsieur T, pour les gensses de langue d’oïl) interprète une chanson sur deux en marseillais et une en ce français savoureux, accentué et coloré que l’on parle là-bas. Dire à quelqu’un : « Va compter les mouettes », ça a quand même une autre allure que : « Casse-toi, pauv’ con », non ? La poésie, c’est aussi cela, celle qui émane du peuple. Et les programmateurs de tout poil seraient bien inspirés de donner une place plus large à ce groupe, au lieu de continuer à nous bassiner avec des « américonneries » made in France.

texte de Michel Laroche



  • Michel Bedin
  • Musique

CD Jazz : Vijay Iyer - Solo

Vijay Iyer
Solo
Durée : 57’ 4’’
ACT 9497-2
(Harmonia Mundi)
Notation : etoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orange (5/5)

C’est l’exercice suprême, le solo de piano, comme de tout autre instrument d’ailleurs. Vijay Iyer s’y lance et le résultat est remarquable. C’est que ce pianiste new-yorkais possède une personnalité unique très affirmée et formée au contact des plus grands. Ce second CD (le premier, Historicity, chroniqué dans ces mêmes colonnes, a raflé toutes les distinctions dans le monde entier) commence par un titre de Michael Jackson, revu et corrigé, du Monk, puis Darn That Dream et un Duke Ellington (Black and Tan Fantasy) eux aussi revisités. Suivent quatre compositions personnelles, superbes. Retour au Duke avec Fleurette africaine et une composition d’Iyer en hommage à Sun Ra. Un CD d’une heure qui passe à une vitesse si folle qu’on se demande si on ne s’est pas trompé en lisant le minutage. Du jazz d’aujourd’hui mainstream, mais avec quelle coloration ! Magnifique !

Michel Bedin



  • Michel Bedin
  • Musique

CD Jazz : Danilo Rea - Piano Works X

Danilo Rea
Piano Works X
Durée : 56’ 51’’
ACT 9759-2
(Harmonia Mundi)
Notation : etoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-orangeetoile-grise (4/5)

Le pianiste Danilo Rea rend hommage au grand compositeur de chansons Fabrizio De André, que l’on connaît surtout en France pour ses magistrales traductions en italien de Georges Brassens. Avec ce CD de piano solo, enregistré au château d’Elmau en Bavière sur un Steinway, Danilo Rea montre à quel point Fabrizio De André n’était pas seulement un parolier hors pair de « chansons à textes », comme on dit en parlant des chansons qui évitent les rimes « amour-toujours » et les sujets y afférents, mais un compositeur de belles musiques. Des musiques ici un peu jazzées au milieu desquelles ne déparent pas deux compositions personnelles de Danilo Rea, (Oona et Highlands) ni même le Concerto d’Aranjuez de Rodrigo, jazzifié lui aussi. Au total, un CD qui s’écoute avec beaucoup de délectation pour tout un chacun, et de jubilation pour qui connaît les originaux.

Michel Bedin



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