Un bon audiophile n’achète pas son matériel Hifi à la légère, surtout si c’est pour le garder toute la vie ! Pour ça, ON Mag vous guide grâce à ses articles et ses tests mais rien ne vaut l’écoute en auditorium ou en magasin pour se faire un avis. Les magasins du réseau Hifi Group, liés par une charte de qualité, font partie des professionnels qui ont pris le pari de se rallier sous la bannière du son pour conseiller leurs clients avec passion.
Couperin, Mahler, Berg, Debussy, de Falla, Ravel, Gesualdo, Duparc, Cras, Purcell, Blow, seront au programme de ce Festival de Royaumont 74ème édition. La chorégraphie, l’Espagne et la création musicale contemporaine seront elles aussi présentes dans ce prestigieux Festival.
Defoss est une marque italienne conçue par des architectes et designers industriels plus que par des audiophiles. Elle propose néanmoins une série de trois platines (Logigram One, One Premium et One Ultimate) à la conception minimaliste et à l’approche minutieuse, utilisant des matériaux comme le composite et le bois, ainsi qu’un bras de lecture en impression 3D.
On l’avait déjà remarqué lors de l’IFA 2016 de Berlin, Sony fait de l’œil aux audiophiles. On se souvient notamment du Walkman plaqué or NW-WM1Z qui semblait être le baladeur le plus cher que la marque sortirait. C’est désormais du passé, puisque Sony sort le DMP-Z1, qui affiche un prix aux environs de 6 000 €. D’autant que Sony annonce sa sortie en même temps que celle des écouteurs hybrides IER-Z1R, dont les caractéristiques rappellent celles de marques audiophiles de haute qualité.
Hans Werner Henze : The Bassarids. Opera seria avec intermezzo en un acte. Libretto de Wystan Hugh Auden et Chester Kallman d'après « Les Bacchantes » d'Euripide
Sean Panikkar, Russell Braun, Willard White, Nikolai Schukoff, Karoly Szemerédy, Tanja Ariane Baumgartner, Vera-Lotte Böcker, Anna Maria Dur
Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor, Benjamin Chamandy, Csaba Markovits, Philipp Schöllhorn, Petro-Pavlo Tkalenko, solistes
Wiener Philharmoniker, dir. : Kent Nagano
Mise en scène : Krzysztof Warlikowski
Felsenreitschule, 16 août 2018, 19 h 30
Quelques cinquante-deux ans après sa création à ce même Festival de Salzbourg, The Bassarids de Hans Werner Henze y est remis sur le métier. Rejoignant ces reprises de grands opéras du XXème siècle, comme Les Stigmatisés de Schreker (2005), Les Soldats de Zimmermann (2012), Gawain de Birtwistle (2013) ou Lear de Reimann (2017). Aux côtés de créations telles que L'Amour de loin de Saariaho (2000), Charlotte Salomon de Dalbavie (2015) ou The exterminating Angel de Adès (2016). Gages de vitalité d'une institution qui n'entend pas s'endormir sur les lauriers des grands titres du répertoire, fussent ceux d'un passé récent. Pour cette nouvelle production de l'«Opera seria» de Henze, le festival aura mis bien des atouts de son côté en réunissant les Viennois, décidément partout à l'œuvre, le chef Kent Kagano et le régisseur polonais Krzysztof Warlikowski dont on sait le regard dérangeant qu'il porte lui aussi sur tout ce qu'il touche. Une autre fière réussite au crédit du festival 2018.
Gioachino Rossini : L'Italiana in Algeri. Dramma giocoso en deux actes. Libretto de Angelo Anelli
Cecilia Bartoli, Ildar Abdrazakov, Edgardo Rocha, Alessandro Corbelli, José Coca Loza, Rebeca Olvera, Rosa Bove
Philharmonia Chor Wien
Ensemble Matheus, dir. : Jean-Christophe Spinozi
Mise en scène : Moshe Leiser, Patrice Caurier
Haus für Mozart, 14 août 2018, 15 h
Initiée au Festival de Pentecôte en mai dernier, cette production de L'Italienne à Alger a été conçue par et pour Cecilia Bartoli, pour commémorer le 150ème anniversaire de la mort de Rossini. Directrice artistique de ce festival, la célèbre cantatrice a voulu se mesurer pour la première fois sur scène à ce nouveau rôle du répertoire rossinien dont elle a déjà à son actif ceux de Rosina du Barbier de Séville, de La Cenerentola et de Desdemona dans Otello. Pour ce nouveau défi, elle a réuni une équipe qui a déjà fait ses preuves à Salzbourg comme à L'Opernhaus de Zürich et au Théâtre des Champs Elysées : le tandem Leiser et Caurier à la régie et le chef Spinozi à la baguette. Un moment de fun assurément !
La technologie planar magnétique était jusqu’à présent réservée aux casques haut de gamme plutôt massifs. Mais la marque RHA que l’on apprécie chez ON Mag pour ses écouteurs d’un bon rapport qualité-prix, a choisi de tenter la fusion possible entre un accessoire très nomade sans-fil et cette technologie très audiophile.
Piotr Ilyitch Tchaikovski : La Dame de Pique. Opéra en trois actes et sept tableaux. Livret de Modest Tchaikovski et du compositeur d'après la nouvelle éponyme de Serge Pouchkine
Brandon Jovanovich, Vladislas Sulimsky, Igor Golovatenko, Alexander Kravets, Stanislav Trofimov, Pavel Petrov, Evgenia Murareva, Oksana Volkova, Anna Schwarz, Margarita Nekrasova, Vasilia Berzhanskaya, Yulia Suleimanova, Gleb Peryazev, Oleg Zalytskiy
Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor
Salzburger Festspiele und Theater Kinderchor
Angelika-Prokopp-Sommerakademie der Wiener Philharmoniker
Wiener Philharmoniker, dir. : Mariss Jansons
Mise en scène : Hans Neuenfels
Grosses Festspielhaus, 13 août 2018
Dans la grande salle du Palais des festivals, les productions scéniques se caractérisent toujours par leur opulence et la débauche des moyens mis en œuvre. Cette nouvelle Dame de Pique, une première au festival, ne fait pas exception. C'est à Mariss Jansons qu'en a été confiée la direction, lui qui avait, lors du festival 2017, transfiguré la Lady Macbeth de Mzensk de Chostakovitch. L'empathie du chef pour Tchaikovski est totale, qui n'hésite pas à déclarer que pour lui «il est un des plus grands mélodistes de l'histoire de la musique». La présence des Wiener Philharmoniker dans la fosse est bien là pour le rappeler. Et la production est au service du texte musical dans une parfaite symbiose.
Robert Schumann : Symphonie N° 2 en ut majeur, op 61
Franz Schubert : Messe pour soli, chœur et orchestre en mi bémol, D 950
Krassimira Stoyanova, soprano, Alisa Kolosova, alto, Michael Spyres, ténor, Maciej Kwaśnikowski, ténor, Gianluca Buratto, basse
Konzertvereinigung Wiener Staatsopernchor
Wiener Philharmoniker, dir. : Riccardo Muti
Grosses Festspielhaus, 14 août 2018, 11 h
Salzbourg n'est pas seulement un festival d'opéra. Loin s'en faut. Outre un volet théâtral non négligeable, les concerts y occupent une place essentielle, singulièrement symphoniques. Au centre de cette intense activité, ceux de l'Orchestre Philharmonique de Vienne constituent assurément des moments forts. Car la formation viennoise fait figure d'orchestre en résidence, aussi bien dans la fosse que sur le podium. Entre tous, la série des concerts du 15 août, jadis dirigés par Herbert von Karajan, est particulièrement appréciée. Ils sont depuis des années confiés à Riccardo Muti, un chef emblématique ici, qui entretient avec les Viennois un lien plus qu'étroit. Le programme réunissait une symphonie de Schumann et une Messe de Schubert, des musiques avec lesquelles le chef italien se sent de longue date en affinité.
Richard Strauss : Salomé. Drame musical en un acte. Libretto d'après le drame éponyme d'Oscar Wilde dans une traduction en allemand de Hedwig Lachmann
Asmik Grigorian, Anna Maria Chiuri, Gábor Bretz, Julian Prégardien, John Daszak, Avery Amereau, Matthaus Schmidlechner, Mathias Frey, Patrick Vogel, Jörg Schneider, David Steffens, Tilman Rönnebeck, Pawel Trojak, Henning von Schulman, Dashon Burton, Neven Crniċ
Wiener Philharmoniker, dir. Franz Welser-Möst
Mise en scène, décors, costumes et lumières : Romeo Castellucci
Felsenreitschule, le 12 Août 2018, 15 h
Pour la deuxième année de son mandat d'Intendant du Festival de Salzbourg, Markus Hinterhäuser aura frappé un grand coup avec Salomé. En faisant appel au régisseur italien Romeo Castellucci, il savait déranger un ordre établi et voir porter un regard neuf sur une des grandes tragédies de l'opéra. De fait, la présentation donnée fait plus qu'en renouveler l'interprétation. Elle génère un choc artistique et s'approche de l'œuvre d'art totale. Alors surtout que musicalement le spectacle est porté par une direction d'orchestre incandescente et une distribution d'une rare perfection.