Durée : 48’ 56’’
CDM 199 (www.lechantdu monde.com)
Harmonia Mundi
Notation : (5/5)

Le guitariste Juan de Lérida  possède un merveilleux groupe, avec lequel il joue une forme nouvelle de flamenco. Jugez plutôt : il a introduit dans ce genre fixé depuis des siècles des instruments nouveaux comme la contrebasse ou la basse électrique (Olivier Batlle), le violon (Kim Dan Le Oc Mach) ou le bouzouki (Viviane Szbo).

par l’ Ensemble Stravaganza
Aparté ( Harmonia Mundi )
Durée  : 62’ 15’’
Notation : (5/5)

L’Allemagne du 17^e siècle semble constituer un fantastique réservoir de compositeurs qui, malgré le contexte d’une période sinistre (la Guerre de Trente ans) produisent une musique extraordinairement variée et prenante, suivant des chemins propres au génie allemand et diamétralement opposée aux voies suivies par exemple par l’Angleterre et la France.

par les Agrémens  et le Chœur de chambre de Namur
dirigés par Guy van Waas
Durée : 1h 56’ 20’’
RIC 327 (www.outhere-music.com)
Notation : (4/5)

Qui connaît encore Antoine Dauvergne (1713-1797) aujourd’hui ? Je suis prête à parier que les habitants de la rue Dauvergne eux-mêmes, dans la bonne ville de Moulins où il vit le jour, ignorent jusqu’à son existence.

Durée : 53’ 6’’
AB 012 (Musea)
www.emouvance.com
Notation : (4/5)

Le quartet du bassiste Claude Tchamitchian est composé du guitariste Rémi Charmasson, du violoniste Régis Huby et du batteur Christophe Marguet. Ce quartet joue sept compositions de Tchamitchian.

Durée : 35’ 35’’
EUCD 2407 (www.arcmusic.co.uk)
Notation : (4/5)

Le chanteur Juanjo Lopez Vidal, accompagné par un simple trio (Carlos Guillermo Buono au bandonéon, Juan Alberto Pugliano au piano et Daniel Cucci à la contrebasse), a enregistré à Buenos Aires ce CD de tango, qu’il a appelé, en lunfardo, (l’argot portègne), « de bute », ce qui donnerait en français, « tango au poil », ou « tango nickel-chrome ».

par l’Orchestre Philharmonique de Radio France
et le Chœur de Radio France
dirigés par Mikko Franck
avec Svetlin Roussev, violon solo
Action musicale en trois actes
Tristan, neveu du roi Marke : Christian Franz, ténor
Isolde, princesse d’Irlande : Nina Stemme, soprano
Marke, roi de Cornouailles : Peter Rose, basse
Kurwenal, écuyer de Tristan : Detlef Roth, baryton
Brangäne, suivante d’Isolde : Sarah Connolly, alto
Melot, ami de Tristan : Richard Berkeley- Steele, ténor
Un jeune marin : Pascal Bourgeois, ténor
Un berger : Christophe Poncet
Un pilote : Renaud Derrien, baryton
Brigitte Clair : chef de chant
Matthias Brauer : chef de chœur
à la salle Pleyel

Durée : 57’ 11’’
AB 013 (Musea)
Notation : (4/5)

Le quartet H3B du pianiste Denis Badault (Tom Arthurs à la trompette, Régis Huby au violon et Sébastien Boisseau à la contrebasse) nous joue sur ce CD Songs No Songs, des airs improvisés, des mélanges de mélodies simples composées à l’avance (les songs) avec des improvisations sans consigne de départ (les no songs) qui supposent, eux, une qualité d’écoute des artistes entre eux bien supérieure.

Durée : 1h 19’ 30’’
EUCD 2410
www.arcmusic.co.uk
Notation : (4/5)

En 1999, Wim Wenders sortait un film, Buena Vista Social Club, qui fit connaître l’extraordinaire ambiance que créait un groupe cubain de musique tirant son nom d'un ancien club de la banlieue de La Havane. Depuis lors, certes, les grands noms (Compay Secundo, Ibrahim Ferrer) ne sont plus là, mais le Buena Vista existe toujours avec un nombre de nouveaux septuagénaires chanteurs, musiciens et percussionnistes aussi imposant.

Durée : 1h 3’ 41’’
La Buissonne sans numéro
Harmonia Mundi
www.labuissonne.com
Notation : (3,5/5)

Je sais bien que les créateurs ont horreur d’être étiquetés, mais comme c’est notre job, à nous, chroniqueurs, précisément, que de le faire, allons-y. Comment définir la musique du quartet Caravaggio sinon sous l’étiquette « rock alterrnatif » ? Car du jazz, ce n’en est pas, pas plus que de la musique contemporaine, ni de la musique électro-acoustique.

Durée : 47’ 13’’
BEE 056 (www.beejazz.com)
dist. Abeille Musique
www.rusconi-music.com
Notation : (4/5)

Rusconi, c’est un trio suisse : Claudio Strüby à la batterie, Stefan Rusconi au piano, et Fabian Gisler à la contrebasse. Mais ils font aussi tous trois les chœurs, et comme ils bidouillent le son (effets d’écho, de distorsion, de feed-back, and so on), on est toujours surpris.