Beaucoup dénigrent la capitale malaisienne pour son manque de charme ou d’attractions touristiques. Qu’à cela ne tienne, après Paris, Marseille, Londres et Tokyo, nous avons décidé de poursuivre notre tour du monde des disquaires à la rencontre de passionnés, qui malgré l’étroitesse du marché local, maintiennent avec soin des collections - aussi diverses qu’intéressantes - de vinyles mais aussi de cassettes et de CD.
Rossini, Donizetti, Bellini, Mascagni, Bizet, Verdi servis par des interprètes très motivés et toujours très inspirés.
©Dulwich
Le pianiste norvégien Leif Ove Andsnes avait placé son récital parisien sous le thème du carnaval, décliné selon l'œuvre célèbre de Schumann, mais aussi par des pièces de Bartók et de Janáček. Faisant sienne cette phrase de Roland Barthes : « dans le monde cassé, tissé d'apparences tournoyantes » de Schumann « le monde est tout entier un carnaval ». Merveilleux moments que d'entendre ce chef-d'œuvre en miroir avec le piano de Bartók et surtout de Janáček, peu souvent abordés au concert.
« Ma passion pour le vinyle a commencé tout petit » nous explique Nick, qui nous reçoit au milieu de ses bacs remplis de disques d’occasion triés sur le volet. « Je partais au marché avec mes parents, et mon père m’emmenait écouter des disques chez un marchand. À l’époque, il fallait attendre que les morceaux passent à la radio ou acheter une galette, il n’y avait pas d’autre moyen d’écouter un titre ». Sur ses 48 ans, cet ancien juriste a monté sa boutique en 2012 et se définit comme un passionné qui travaille « pour des personnes passionnées ».
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La gamme d'enceintes sans fil Dali Callisto est indissociable du Sound Hub. C'est un boîtier central à partir duquel la musique est envoyée vers les différentes enceintes. Le Sound Hub renferme une passerelle audio pour accéder à la musique dématérialisée. Cette passerelle sait désormais lire les fichiers au format audio Hi-Res MQA.
Le constructeur nord-américain Magico fabrique des enceintes très haut de gamme depuis un peu plus d’une dizaine d’années. Le sérieux de ses recherches acoustiques tient la marque à l’écart des firmes ésotériques et son développement relativement rapide lui permet déjà, malgré sa jeunesse, de jouer dans la même catégorie que les plus grandes marques internationales du High End comme Wilson Audio, par exemple. Après la sortie de son modèle A3 le plus abordable, qui a obtenu un Diapason d’or 2018, Magico présente l’enceinte trois voies M2 qui complète la série M qui comporte déjà les modèles M3 et M6.
Ortofon n’en finit pas de sortir de nouvelles cellules pour ses cent ans. Voici la cellule MC SPU Century, située entre la très haut de gamme MC Century et la plus abordable MM Concorde Century. Le modèle initial SPU a été créé il y a 60 ans. Pour son édition anniversaire, la marque danoise Ortofon célèbre son design vintage tout en dotant cette édition de composants internes de dernière génération.
(5/5) S'ils ne sont pas le lieu des grandes confidences comme les concertos de piano, les sonates pour clavier semblent néanmoins un espace choisi où Mozart s'épanche discrètement. Comme dans sa musique de chambre. Fabrizio Chiovetta propose quatre pièces qui se situent à des périodes différentes du processus compositionnel de l'auteur de Don Giovanni, autant d'étapes de son évolution esthétique. Qu'il joue avec une pénétrante sensibilité.
Le Synthesis Soprano est un amplificateur intégré stéréo à tubes héritier du modèle Nimis, se voulant à la fois haut de gamme et vendu à un prix accessible. Son étage d’amplification travaille en pure classe A et assure une capacité de 12 watts par canal. Bien qu’ayant l’air d’un produit à destination des audiophiles traditionnels adeptes du tout analogique, il se dote d’un étage de conversion Hi-Res.
« La majorité de mes clients sont des audiophiles. C’est ici que vous trouverez les labels et enregistrements rares, de collection... ». Nous avons surpris Hafeez Rachid, qui tient Crossroads Records avec sa femme - et sa fille qui court entre les rayons, en pleine installation de ses bacs. « Le magasin est en perpétuelle évolution, j’ai un stock immense. Je nettoie, je change les pochettes internes, je plastifie, il faut fixer les prix... ». Les disques s’entassent presque à l’infini, sous les bacs et dans une pièce à côté.
