The Rhythm & Blues Hits and the Jazz
Durée : 3h 29’ 30’’
FA 5350
(www.fremeaux.com)
Notre avis : (4/5)

Cette anthologie, de trois CDs très bien remplis, est consacrée, en ce concerne les deux premiers, aux succès commerciaux les plus gigantesques, en rhythm & blues, en soul music, voire même en pop music, de ce phénomène médiatique qu’était Ray Charles, et, pour le troisième à ce même Ray Charles, mais jouant uniquement du jazz. L’avantage avec Ray Charles, c’est que, tel Midas, tout ce qu’il touchait devenait immédiatement ou du blues ou de la soul.

Durée : 58' 11''
Fondamenta FON 1101007
(www.fondamenta.fr)
(www.fredericdorianicolas.com)
Notre avis : (5/5)

Deux CDs au lieu d’un ! C’est une première mondiale, car l’un des CDs est un Mobility Mastering, destiné à être écouté dans des endroits pas forcément silencieux (voiture, baladeur, etc), l’autre un Fidelity Mastering, pour votre chaîne hi-fi ou salle d’écoute personnelle (N.D.L.R. : la production a reçu le soutien des marques françaises Devialet et Triangle Industries).
Pour reprendre l’expression de l’éminent philosophe (et chasseur de bécasses) Camille Barrot, « on ne se mouche pas avec des pattes d’anguilles » chez Fondamenta.

par Jean-Louis Beaumadier
avec l’Orchestre National de France
dirigé par Jean-Pierre Rampal,
avec Philippe Pierlot et
avec l’Ensemble instrumental La Follia
Durée : 58’ 18’’
Saphir LVC 1171
www.saphirproductions.net
Notre avis : (5/5)

Diable de Prêtre Roux ! Avec lui, on n’a pas fini de faire des découvertes. Voici un CD de concertos pour piccolo, les trois premiers, respectivement RV 444, RV 445 et RV 443 originellement prévus pour ottavino (autre nom du piccolo) et demeurés à l’état de manuscrits, et puis des transcriptions, le RV 108 prévu pour flûte à bec, tout comme le RV 441 qui clôt le disque, plus le RV 533, prévu pour deux flûtes traversières sans plus de précision, qui, lui, est joué par les deux piccolos de Jean-Louis Beaumadier et Philippe Pierlot.

Les orchestres français d’après-guerre
Durée : 2h 10‘ 26’’
FA 5299 (www.fremeaux.com)
Notre avis : (4/5)

Sont-ce des big bands de jazz ou de music-hall, ces grands orchestres qui ont maintenu, après guerre, en France, ce goût pour le swing qui avait fait florès avant l’invasion ? Difficile à dire, car la frontière est ténue, et c’est précisément sur ce fil qu’ont marché les compilateurs de chez Frémeaux pour réaliser, à partir de disques de surprise-parties, comme on disait à l’époque, ce double CD. Concurrencés par le nouveau jazz qui venait des Amériques, le bebop, ces orchestres ne jouaient pas que de la musique commerciale, mais aussi des musiques à danser de qualité, et parfois, du jazz.

Durée : 1h 12’ 47’’
Lontano
(www.lontano-productions.com)
Notre avis : (5/5)

Il y a toujours, chez Francis Poulenc, à la fois une profondeur, due sans doute à son côté religieux approfondi par un mal-être constant, et une volonté de faire sourire, de surprendre, de ne pas faire comme les autres, à l’instar de ses amis Jean Cocteau ou Erik Satie.

Durée : 45’ 2’’
Le chant du monde 274 2080
(www.lechantdumonde.com)
Notre avis : (4/5)

Le Gnu Quartet (prononcez niou comme si c’était écrit new, ça ne change rien sinon l’orthographe), ce sont quatre musiciens italiens de Gènes, trois garçons et une fille. La fille est flûtiste, les gars violinent, qui sur un violon, qui sur un alto, qui sur un violoncelle : ce sont respectivement Francesca Rapetti, Raffele Rebaudengo, Roberto Izzo et Stefano Cabrera.

avec Fernando Martins (p), Edson Lobo (b), Nelson Serra (dm)
Durée : 35’ 47’’
FA 562 (www.fremeaux.com)
Notre avis : (4/5)

Très brillant, le trio Camara ! Pourtant, il n’aura gravé qu’un seul disque, en 1968, en France, pour le jeune label de Pierre Barouh, Saravah. Le trio Camara, c’étaient Fernando Martins au piano, Edson, plus connu sous le sobriquet d’Edu, Lobo à la basse et Nelson Serra à la batterie. Ils travaillaient ensemble depuis quelques années quand le coup d’Etat du traîneur de sabre Castelo Branco mit fin à la belle embellie qu’avait été la période de Juscelinho Kubitschek, le président qui avait lancé Brasilia, entre autres.

par Cappella Mediterranea et les chœurs de chambre de Namur
dirigés par Leonardo Garcia Alarcon
Durée : 1h 4’ 35’’
Ambronay AMY 026 (www.ambronay.org)
(Harmonia Mundi)
Notre avis : (5/5)

Ce CD, Il Diluvio Universale (Le Déluge Universel) de Michelangelo Falvetti va faire du bruit dans le monde de la musique, je vous en donne ma parole. Partition oubliée depuis trois siècles et tombée entre les mains du musicologue Nicolo Maccavino, elle a été confiée à Leonardo Garcia Alarcon qui, avec le Cappella Mediterranea et les chœurs de chambre de Namur, nous montre à quel point c’était un chef d’œuvre.

Biber, Muffat, Hofer, Bernardi
avec Emma Kirkby
par le Bell’arte Salzburg
dirigé par Annegret Siedel
Berlin Classics
(Intégral Distribution)
Durée : 1h 3’ 6’’
Notre avis : (3/5)

Un CD assez original puisqu’il nous permet de survoler la période baroque de Salzburg qui s’étend du 17e siècle jusqu’à la première partie du 18e siècle. L’Ensemble baroque Bell’Arte Salzburg dirigé avec beaucoup d’énergie et de finesse par Annegret Siebel qui tient elle-même la partie de violon baroque solo, permet en dehors de figures célèbres telles que Heinrich Ignaz Franz Biber et Georg Muffat de découvrir aussi des compositeurs moins connus comme Steffano Bernardi, Andreas Hofer, Mathias Sigismund Biechteler.

Hänssler Classic
(Intégral Distribution)
Durée : 1h 17’ 34’’
Notra avis : (5/5)

C’est au cours du Festival de Schwetzingen, le 15 mai 1994, que le pianiste russe donne ce récital, un des derniers de l’artiste. Curieusement, nous retrouvons ce pianiste prodigieux dans un répertoire assez inhabituel puisqu’axé presque exclusivement sur César Franck et Maurice Ravel.