Le JBL E55BT, testé l'année dernière, nous avait beaucoup plu, car il offrait à la fois le Bluetooth et des performances dignes du monde audiophile pour un prix serré. Le JBL E65BTNC est une version un peu plus haut de gamme, qui gagne essentiellement un système antibruit et cela semble encore une fois une bonne pioche.
Antonio Vivaldi : Concertos de violon Vol. VI ''La Boemia'': RV 282, 278, 380, 186, 288, 330
Europa Galante, dir. Fabio Biondi
1 CD Naïve : OP 30572 / Édition Vivaldi Vol. 57 (Distribution : Believe Group)
Durée du CD : 67 min 16 s
Note technique : (5/5)
Pour le sixième volume des concertos pour violon de Vivaldi, partie importante de l'édition en cours de l'ensemble de ses œuvres chez Naïve, on a réuni des concertos censés avoir été composés en Bohème ou pour la Bohème dans les années 1730 et 1731. Il s'agit d'un corpus présentant des spécificités intéressantes, même s'il n'a pas été pensé comme un tout. Ils sont interprétés par un maître es-Vivaldi, le violoniste Fabio Biondi dirigeant son ensemble Europa Galante, sympathique come back d'un artiste qui fit les beaux jours de cette édition à ses débuts avec une exécution mémorable des immanquables Quatre Saisons.
Marque britannique œuvrant sur le terrain de la Hi-Fi depuis le début des années 1980, Creek Audio est un constructeur haut de gamme créatif. Restée relativement confidentielle (surtout en France), Creek est bien connue dans le milieu audiophile pour ses amplificateurs intégrés aux circuits très soignés et patiemment optimisés. Les modèles 50A et 100A chapeautent la série Evolution qui comprend également un lecteur CD transport/DAC CD50 et un ampli de puissance 100P.
De conception française, le MTX iX3 est un casque filaire tout simple, mais qui ne manque pas de style. Ce pourrait être un bon basique, classique, durable et indémodable. Voyons s'il a tous les atouts pour cela et une restitution sonore à la hauteur.
Harbeth est un facteur d'enceintes du West Sussex (Grande-Bretagne) de dimension presque artisanale, mais il fait partie des plus beaux fleurons de la production audiophile britannique. Basée en région parisienne, la société High End Audio a en charge la distribution de ses produits. Elle assure aussi la vente des électroniques françaises Audiomat, des platines CEC, des accessoires Actinote ou des amplis Exposure. Il est possible d'aller écouter toutes ces réalisations chez elle, on y est accueilli comme à la maison. Et c'est donc ce que nous avons fait pour découvrir une partie de la gamme d'enceintes Hi-Fi Harbeth.
Klipsch proposait déjà deux enceintes amplifiées, au format colonne. Elles sont désormais complétées par deux nouvelles références, au format bibliothèque cette fois. Le but est de se passer totalement d'amplificateur intégré. Ces R-41PM et R-51PM reprennent le même équipement que les colonnes qu'elles complètent.
Elisabeth Leonskaja, pianiste d’exception, propose ici un voyage au cœur de l’univers pianistique immense de l’auteur de La Belle Meunière et du Voyage d’Hiver…
Leonard Bernstein : Candide. Comic Operetta en deux actes. Livret de Hugh Wheeler d'après la nouvelle ''Candide ou l'Optimisme'' de Voltaire .Adaptation de John Caird. Texte chanté de Richard Wilbur. Textes additionnels de Stephen Sondheim, John Latouche, Lillian Hellman, Dorothy Parker et Leonard Bernstein
Alan Clayton (Candide) ; Nicole Chevalier (Cunégonde) ; Franz Hawlata (Voltaire/Dr Pangloss) ; Anne Sofie von Otter (La vieille Dame) ; Dominik Köninger (Maximilian) ; Maria Lewecki (Paquette) ; Adrian Strooper (Le Gouverneur) ; Ivan Turšić (Vanderdentur) ; Tom Erik Lie (Martin)
Chœurs et figurants du Komische Oper Berlin
Orchestre du Komische Oper Berlin, dir. Jordan de Souza
Mise en scène : Barrie Kosky
Chorégraphie : Otto Pichler
Décors : Rebecca Ringst
Costumes : Klaus Bruns
Lumières : Alessandro Carletti
Dramaturgie : Maximilian Hagemeyer
Komische Oper Berlin, le 24 novembre 2018 à 19 h 30
Et les 1, 12, 21 & 31/12/2018, 10 & 25/1, 3/2, 27/3, 3/4, 30/6/2019
Il est une autre scène à Berlin, le Komische Oper, qui jouit d'une belle réputation de créativité. Depuis le fondateur Walter Felsenstein jusqu'à aujourd'hui Barrie Kosky, on est là à la pointe de l'innovation. Pour commémorer le centenaire de la naissance de Leonard Bernstein, était organisé un festival, ''Bernstein 100'', où étaient présentés plusieurs concerts et une nouvelle production de Candide. Un spectacle ébouriffant d'humour et d'inventivité dans sa mise en scène trépidante, et enivrant musicalement, triomphe d'une troupe bien rodée qui a su intégrer une brochette de stars internationales. Une réussite saluée par un public plus qu'enthousiaste.
La nouvelle série Oberon s'inscrit en début de gamme de la marque d'enceintes danoise Dali. L'Oberon 5 en est la petite colonne, conçue pour être à l'aise dans tous les espaces. Équipée de haut-parleurs exclusifs et d'une esthétique raffinée, elle conjugue avec talent grave musclé et définition sonore, pour un prix serré.
Jean-Philippe Rameau : Hippolyte et Aricie. Tragédie en musique en cinq actes (3ème version de 1757 avec quelques passages de la 1ère version de 1733). Texte de Simon-Joseph Pellegrin d'après la tragédie ''Phèdre'' de Jean Racine
Renoud van Mechelen (Hippolyte) ; Anna Prohaska (Aricie) ; Magdalena Kožená (Phèdre) ; Gyula Orendt (Thésée) ; Elsa Dreisig (Diane) ; Roman Trekel (Tisiphone) ; Peter Rose (Pluton) ; Ariane Queiroz (Œnone) ; Michael Smallwood (Mercure) ; Sarah Aristidou (La Grande Prétresse de Diane & Une Matelote) ; Slávka Zamečniková (Une Chasseresse) ; Serena Sáenz Molinero (Une Bergère) ; Linard Vrielink (Première Parque) ; Arttu Kataja (Deuxième Parque) ; Jan Martinik (Troisième Parque)
Staatsopernchor
Freiburger Barockorchester, dir. Sir Simon Rattle
Mise en scène : Aletta Collins
Décoration et animation lumineuse : Ólafur Eliasson
Lumières : Olaf Freese
Dramaturgie : Detlef Giese
Staatsoper Unter den Linden, Berlin, le 25 novembre 2018, à 18 h. Et jusqu'au 8 décembre
Une première à la Staatsoper Unter den Linden que la présentation d'Hippolyte et Aricie de Rameau. Belle idée de l'avoir inscrite au répertoire à l'occasion de ces premiers BarockTage. Autre événement : la présence au pupitre de Sir Simon Rattle qui tout juste parti de la Philharmonie de Berlin, revient en cette ville, à l'opéra cette fois. Pour promouvoir Rameau, un compositeur qu'il chérit pour l'avoir déjà abordé, entre autres, au Festival de Salzbourg dans les années 90 avec Les Boréades. « On ne réalise pas combien il y a là de riche schéma d'art », souligne-t-il. Pour cette nouvelle production berlinoise, son interprétation offre une vision au plus près de la coulée ramiste, de ce son français souvent sombre. Magnifiant une écriture généreuse qui fera dire à Campra qu'« il y a dans cet opéra assez de musique pour en faire dix ». Une interprétation confortée par une distribution de haut vol. Dans une mise en scène audacieuse à défaut d'être totalement explicite.