Poursuivant son intégrale Berlioz, John Nelson aborde Roméo et Juliette, œuvre singulière. D'un compositeur qui, selon lui, cultive d'abord « l'originalité » dans la mesure où « il a brisé toutes les traditions existantes en matière d'orchestration, de structure, de langage harmonique et de narration ». Est associée la cantate Cléopâtre, refusée pour le Prix de Rome eu égard à ses audaces. Ses interprétations à la tête de l'Orchestre Philharmonique de Strasbourg fleurent bon l'authenticité.
Après un premier âge d'or à l'époque du baroque tardif, puis enjambant la période classique, le violoncelle concertant se développe singulièrement en France au XIXème sous l'impulsion de grands solistes tels que Franchomme, Duport ou Salmon. Marc Coppey le fait revivre avec des œuvres emblématiques de Saint-Saëns et de Lalo, auxquelles il adjoint une rareté, les Variations symphoniques de Léon Boëllmann.
Poursuivant son intégrale Berlioz, John Nelson abordeLes Nuits d'été qu'il associe àHarold en Italie. Il confie le cycle vocal à une voix d'homme et à un interprète, Michael Spyres, se mouvant aussi bien dans le registre de ténor que dans celui de baryton. Une performance qui rencontre les volontés de Berlioz dans l'orchestration effectuée en 1856. Autrement dit, une seule voix et plusieurs timbres. L’œuvre symphonique est quant à elle interprétée par un jeune altiste anglais d'une étonnante maturité.