PUBLICITÉ

Richard Wagner

CD : Ring / Solti vol. III – Siegfried

Wagner Siegfried Solti

Voici le troisième volet du Ring enregistré par Sir Georg Solti pour Decca, dans sa remastérisation de 2022. En fait, ce fut le second album à être enregistré (1962) pour une publication l'année suivante, alors attendu impatiemment puisqu'il poursuivait l'aventure de l'édition au disque de la première Tétralogie, débutée en 1958 avec Das Rheingold. On se souvient avec émotion de l'impact de ce coffret de disques vinyles qui alignait la fine fleur du chant wagnérien de l'époque, des vétérans mais irremplaçables Windgassen, Hotter ou Neidlinger, à la jeune garde et combien prometteuse d'alors, Nilsson, Stolze ou Sutherland. Ce nouveau transfert bénéficiant des dernières avancées techniques, déjà évoquées dans les récentes rééditions de L'Or du Rhin et de La Walkyrie, permet de jeter un regard sinon neuf du moins combien attendri sur une fameuse interprétation.

CD : Ring / Solti Vol. II - Die Walküre

Die Walkure Wagner

Dans le cadre de l'intégrale duRing dirigé par Georg Solti,La Walkyriesera le dernier titre enregistré, en 1965, et publié l'année suivante. Rêve de trouver la distribution idéale ? On avait pensé les choses en grand. En réunissant un cast qui frôlait l'idéal pour l'époque et peut-être pour longtemps. En tout cas passé à la postérité comme une référence : Nilsson, Crespin, Ludwig, au sommet de leur art, et Hotter en Wotan, le plus illustre tenant du rôle, bien qu'à l'automne de sa carrière. Ce paramètre artistique éblouissant devait s'accompagner d'un volet technique d'exception. Sous la houlette du producteur John Culshaw et de ses ingénieurs du son avisés, on se dotait des dernières conquêtes d'enregistrement du label Decca. Cette réussite non pareille est enrichie par la nouvelle remastérisation.

CD : la grande aventure du Ring / Solti encore et toujours renouvelée

DasRheingold

Cent fois sur le métier... Le Ring de Wagner signé Georg Solti chez Decca renoue avec l'actualité. Prodige de la technique, une nouvelle remastérisation voit le jour pour le 25ème anniversaire de la disparition du grand chef hongrois. Elle s'inscrit dans une actualité wagnérienne toujours aussi intense car aussi bien cette Œuvre monde est donnée avec une permanence qui ne se dément pas. À la scène, les productions ne se comptent plus, dont bien des légendaires (Wieland Wagner, Patrice Chéreau à Bayreuth, Karajan à Salzburg). Coïncidence, la Tétralogieconnaît actuellement plusieurs nouvelles propositions, notamment à Berlin avec Dmitri Tcherniakov (hélas sans Barenboim !). Au disque, les intégrales n'ont pas non plus manqué. Que ce soient les versions contemporaines de celle de Solti (von Karajan, Böhm) ou successeures (Haitink, Janowski). Ou celles d'archives de radio, dont des captations de Bayreuth. Mais l'intégrale de Georg Solti possède quelque chose d'unique. D'abord le privilège d'avoir été la première enregistrée en studio, au temps lointain du vinyle, dans des conditions particulièrement étudiées de prise de son visant à recréer une vraie dramaturgie pour l'écoute domestique. Et bien sûr le génie de réunir une distribution éblouissante, savoir les plus grandes pointures du chant wagnérien, autour d'un orchestre prestigieux, combien phonogénique, les Wiener Philharmoniker. Ce Ringest depuis des lustres entré dans la légende du disque. Les présents nouveaux transferts HD l'y maintiennent à un degré sonore plus ''fidèle'' que jamais.

DVD d'opéra : Dmitri Tcherniakov signe un audacieux Vaisseau fantôme à Bayreuth

Wagner Der Fliegende Hollander

Les mises en scènes duVaisseau fantôme au Festival de Bayreuth se suivent et ne se ressemblent guère. Après bien des productions marquantes, depuis celle légendaire de Wieland Wagner (1959), en passant pas celles de Harry Kupfer (1978 : la folie de Senta) puis de Dieter Dorn (1999 : la maison qui tourne autour d'elle-même) et plus récemment de Jan Philipp Gloger (2012 : une métaphore incompréhensible), voici le regard de Dmitri Tcherniakov et quelques idées très audacieuses. Les débuts du régisseur russe s'accompagnaient, à l'été 2021, de ceux de la cheffe ukrainienne Oksana Lyniv - une première sur la ''Colline verte'' - et de l'immense Asmik Grigorian en Senta. Il n'en fallait pas moins pour retenir l'attention. Ce que restitue à la perfection le présent DVD. Mais si le spectacle captive, c'est au prix de sérieuses entorses dans les volontés du maître de céans.

CD : Andris Nelsons dirige les 1ère et 5ème symphonies de Bruckner

Bruckner Gewandhausorchester

Andris Nelsons en arrive au quatrième album de son intégrale des symphonies d'Anton Bruckner, à la tête de l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig dont il est le Kapellmeister. Il associe la Première symphonie et la Cinquième, toutes deux placées dans le sillage plus ou moins direct de Wagner, dont il donne en ouverture de programme, Prélude et mort d'Isolde. Une belle proposition, magistralement interprétée par une phalange à la patine légendaire.

CD : dans l'intimité des salons parisiens au tournant du XXème siècle

Proust TheotimeLangloisDeSwarte

Cet album arrive à point nommé pour l'année du centenaire de la disparition de Marcel Proust. Il reconstitue le programme du fameux concert donné le 1er juillet 1907 au Ritz à Paris par l'auteur de A la recherche du temps perdu, autour de la Première sonate pour violon et piano de Fauré. Théotime Langlois de Swarte et Tanguy de Williencourt nous font savourer l'éclectisme de ce concert, dont par un habile jeu de mots, on peut dire qu'il est ''retrouvé''.

CD : le nouveau CD solo d'Anna Netrebko est arrivé

Netrebko Amata Dalle Tenebre

Pour son nouveau récital, la soprano star Anna Netrebko joue l'éclectisme en alignant une dizaine de personnages, empruntés à sept compositeurs qu'elle chante dans quatre langues. Elle créé la surprise avec une tétralogie de figures du répertoire allemand, une première dans son catalogue de disques solos. Nul doute que l'évolution considérable actuelle de sa voix et les moyens techniques phénoménaux qui sont les siens lui permettent d'en endosser le challenge. Mais au-delà de son formidable achèvement, cette collection laisse perplexe eu égard à son schéma même : un assemblage disparate de rôles dont on peut penser que certains ne seront pas abordés à la scène, nonobstant l'aura prestigieuse de la direction d'orchestre de Riccardo Chailly.

Concert : Brahms, Wagner et Saint-Saëns au programme de l’Orchestre de chambre de Paris

Alban GerhardtKaupo Kikkas


©Kaupo Kikkas

  • Johannes Brahms : Ouverture tragique en ré mineur, op.80
  • Camille Saint-Saëns : Concerto pour violoncelle et orchestre N°1 en la mineur, op.33
  • Richard Wagner : Siegfried-Idyll
  • Camille Saint-Saëns : Concerto pour violoncelle et orchestre N°2 en ré mineur, op.119
  • Lars Vogt, direction
  • Alban Gerhardt, violoncelle
  • Orchestre de chambre de Paris
  • Samedi 16 octobre 2021, à 20 h
  • Théâtre des Champs-Elysées
    www.orchestredechambredeparis.com

Lars Vogt, à la tête de l’Orchestre de chambre de Paris, réunit trois compositeurs qui marquent fortement par leur personnalité la fin du XIXème siècle en Europe.

CD : les prestiges d'une jeune et glorieuse voix

LiseDavidsen

  • ''Lise Davidsen chante Beethoven, Wagner et Verdi''
  • Ludwig van Beethoven : récitatif et aria ''Abscheulicher Wo eilst du hin ?'', extr. de Fidelio. Scène et air ''Ah ! Perfido'', op.68 pour soprano et orchestre
  • Luigi Cherubini : aria ''Dei tuoi figli la madre'', extr. de Medea
  • Pietro Mascagni : romance et scène ''Voi lo sapete'' extr. de Cavalleria rusticana
  • Guiseppe Verdi : aria ''Pace, pace mio Dio !'', extr. de La Forza del destino. Aria ''Ave Maria, piena di grazia'', extr. d'Otello
  • Richard Wagner : Wesendonck-Lieder, cinq poèmes pour voix de femme
  • Lise Davidsen, soprano
  • London Philharmonic Orchestra, dir. Sir Mark Elder
  • 1 CD Decca : 485 1507 (Distribution : Universal Music)
  • Durée du CD : 63 min 28 s
  • Note technique : etoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orangeetoile orange (5/5)

Pour son second récital au disque, la soprano norvégienne Lise Davidsen, dont les prestations affolent depuis trois ans la planète lyrique, propose un programme qui de Beethoven à Wagner en passant par Cherubini, Verdi et même Mascagni, démontre une volonté assumée d’éclectisme que ses larges moyens vocaux permettent d'assumer crânement. Le label Decca, qui naguère lança tant de grandes pointures, tient là un pur joyau, pour notre bonheur.

CD : Matthias Goerne chante des Lieder du romantisme tardif

Im Abdendrot

  • ''Im Abendrot''
  • Richard Wagner : Wesendonck-Lieder
  • Hans Pfitzner : choix de Lieder
  • Richard Strauss : choix de Lieder
  • Matthias Goerne (baryton), Seong-Jin Cho (piano)
  • 1 CD Deutsche Grammophon : 486 0274 (Distribution : Universal Music)
  • Durée du CD : 63 min 50 s
  • Note technique : etoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleueetoile bleue (5/5)

Pour son nouveau récital au disque, Matthias Goerne a choisi de chanter le crépuscule dans un panel de pièces du romantisme finissant, qui prenant comme point de départ Wagner, conduit à Richard Strauss et au méconnu Hans Pfitzner. Faisant équipe avec le pianiste coréen Seong-Jin Cho, il nous emmène dans des contrées baignées de mélancolie que l'expressivité de sa voix ambrée colore de tons effectivement évocateurs du soleil couchant.

PUBLICITÉ

Abonnez-vous à notre newsletter

 

ON-mag fait partie de Coopetic Medias SIC-SA à capital variable, immatriculée au RC Paris, n° 80457246900018
Informations légales, contacts, rédaction, publicité, cookies, signaler un abus