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Au sein du corpus important de musique sacrée qu'a composé Franz Liszt, cet album livre une poignée d’œuvres de sa dernière période, qui si elles n'ont pas acquis la célébrité, n'en valent pas moins le détour. L'accompagnement à l'harmonium leur ajoute une aura particulière. Ce que les forces ici réunies défendent avec autant de simplicité que de ferveur.
Beethoven et Franz Schubert (revisité par Franz Liszt et Brian Newbould) interprétés par l’Orchestre Symphonique de la Garde Républicaine, placé sous la direction de Sébastien Billard.
Pour leur nouveau disque, les Karénine se lancent le défi de visiter trois œuvres du répertoire romantique germanique dans des transcriptions pour leur formation. Si le Liszt va de soi puisque dû à l'auteur lui-même, les deux autres, au chapitre des raretés, montrent l'original sous un jour renouvelé, singulièrement La Nuit transfigurée de Schoenberg. Pari réussi, car nos trois mousquetaires en livrent des lectures aussi rigoureuses qu'imaginatives.
Belle idée que de mettre en parallèle deux partitions romantiques majeures de piano que leurs auteurs se sont dédiées l'un à l'autre. Des œuvres mues par une même inspiration, le sentiment amoureux, et une volonté commune de dépasser le modèle de la sonate classique. Les interprétations pénétrantes du pianiste Jean-Baptiste Fonlupt rendent évident ce singulier rapprochement entre laFantaisiede Schumann et laSonatede Liszt.
Voici une occasion idéale d'écouter lesAnnées de Pèlerinage de Liszt dans leur intégralité, en particulier la troisième, si peu jouée, ''Les Jeux d'eaux de la Villa d'Este'' exceptés. Le pianiste italien Michele Campanella en livre une exécution hautement pensée, mûrie à une longue expérience de la musique du compositeur hongrois.
Après''Enfers'', voici ''Epic'' : Stéphane Degout aime à se confronter aux états paroxystiques tant à l'opéra qu'au concert. Sous ce titre évocateur, il rassemble une poignée de Lieder appartenant essentiellement au genre de la Ballade, une des catégories du ''Kunstlied'', ou chant d'art, inauguré par Schubert et développé par maints compositeurs du XIXème, de Loewe à Wolf. Un itinéraire passionnant qui côtoie le tragique assumé et la haute voltige vocale.
La pianiste Célimène Daudet réunit sur ce disque deux compositeurs a priori bien différents et met en regard des pièces appartenant à leur dernière manière. Ces ultimes pensées pianistiques révèlent d'incroyables correspondances : des musiques de l'étrange et quasi visionnaires. La tonalité sombre qui parcourt cet audacieux programme ne doit pas effrayer l'auditeur : il y a là bien à découvrir.
Ce CD invite à revivre l'effervescence artistique des salons parisiens au XIXème siècle, singulièrement dans le quartier de la Nouvelle Athènes, alors animés par des artistes comme George Sand, Liszt, Chopin, Czerny ou Kalkbenner, et les facteurs de piano Erard et Pleyel. Le disque, enregistré lors d'un concert donné au Petit Palais dans le cadre de l'exposition ''Paris romantique'', au printemps 2019, propose un florilège de pièces de compositeurs en vue. Elles sont jouées par des spécialistes sur un instrument rare, un piano Erard de 1838. Une étonnante immersion dans un contexte poético-musical passionnant.
L'idée de ce disque est d'explorer les œuvres pour piano composées par Liszt au tournant des années 1850, en « hommage inconscient » à Chopin récemment disparu. Un visage peut-être moins connu du compositeur virtuose. Et l'illustration du lien musical existant entre les deux musiciens.
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